Brett Favre a fait trois séjours en désintoxication

La carrière de Brett Favre n’a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. C’est ce qui l’a rendu si exceptionnelle. Ce lundi, dans le dernier article de Peter...

La carrière de Brett Favre n’a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. C’est ce qui l’a rendu si exceptionnelle.

Ce lundi, dans le dernier article de Peter King pour Sports Illustrated, le légendaire numéro 4 a livré quelques confessions inédites. Si King avait déjà dévoilé que Favre avait fait un séjour en cure de désintoxication pour une addictions aux pilules de Vicodin après la saison 1995, le quarterback lui a avoué deux autres passages en cure.

« Je suis en fait allé trois fois en désintoxication », explique Favre. « J’ai vu les gens les plus intelligents et qui ont le plus réussi tout perdre, ruiner leur vie. Des médecins, des professionnels… Un an ou deux avant notre rencontre, je suis allé dans un établissement en Louisiane. C’était déjà pour les pilules. Deanna (sa femme, NDLR) et Bus (son agent, NDLR) m’ont convaincu. Je ne pensais pas avoir un problème, mais ils m’ont convaincu d’y aller. J’y suis resté 28 jours. Quand je suis sorti, j’ai pu me contrôler un moment. Je ne prenais rien pour un jour ou deux et je ne buvais pas. Mais j’étais un binge drinker. Quand je buvais, c’était à l’excès. Donc quand j’y suis allé la deuxième fois, dans le Kansas, je me souviens avoir résisté. Ils disaient que l’alcool était un échappatoire pour moi, et ils avaient raison, mais je ne voulais pas l’admettre. Je n’oublierai jamais une des infirmières. Je croyais tout savoir. Je me battais tout le temps avec cette infirmière. Je ne voulais pas admettre avoir un problème d’alcool. À la fin, elle m’a dit, « Tu reviendra. » »

Une troisième fois, donc…

« Et je suis revenu. 1998. Devinez qui attendait quand je suis arrivé ? La même infirmière. Cette fois c’était seulement pour l’alcool. Je ne me suis pas remis aux pilules. J’ai admis mon problème. J’y ai passé 28 jours et ça a marché. Quand je suis sorti, le plus dur a été les trois premiers mois, parce que je devais changer ma manière de penser. Avant, quand je jouais au golf, j’ai réalisé que la seule raison pour laquelle je voulais jouer c’était pour boire. Au bout d’un moment, plutôt que de penser, « Combien de bières peut-on boire en 18 trous ? » J’ai commencé à me demander ce que je pouvais faire pour être meilleur au golf. J’ai réalisé au fil des jours que je n’aimais pas vraiment boire. »

Dans l’article, Favre raconte notamment qu’il dormait une heure ou deux par nuit lorsqu’il enchainait les pilules en 1995. Il est allé jusqu’à prendre 14 vicodin d’un coup.

« Quand j’y repense, c’est incroyable à quel point j’ai bien joué cette saison là. C’était une saison de MVP pour moi. Mais cette année-là, quand je me réveillais, ma première pensée était « Je dois avoir plus de pilules. » »

Favre a bien été élu MVP en 1995. Mais aussi en 1996, après sa première cure. Preuve, une nouvelle fois, qu’il était un joueur exceptionnel en toutes circonstances.

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