A.J. Green (Bengals) : le Hall of Fame ? « Garanti ! »

Adriel Jeremiah Green est un receveur de la classe des meilleurs, comparable aux Antonio Brown, Julio Jones ou Odell Beckham Jr. Cependant, d’un caractère calme, c’est un joueur qui sait...

Adriel Jeremiah Green est un receveur de la classe des meilleurs, comparable aux Antonio Brown, Julio Jones ou Odell Beckham Jr. Cependant, d’un caractère calme, c’est un joueur qui sait rester discret sur et en dehors du terrain (à une escarmouche prêt, son accrochage avec Jalen Ramsey en novembre dernier).

Au court d’un entretien avec Tyler Dunne du Bleacher Report, il a exposé ses ambitions de remporter un titre et de quitter le jeu comme l’un des meilleurs. A propos d’une éventuelle nomination au Hall of Fame, sa réponse a fusé :

« Garanti ! » a-t-il lancé. « C’est ce qui me motive. Beaucoup de gens ne me considèrent pas comme le meilleur, ou un Top 5, ou quoi que ce soit. Je travaille pour être le meilleur de tous les temps. Si je joue le nombre d’années que j’envisage de jouer, et que je garde ma tendance actuelle, aucun doute que je serai un des meilleurs. »

Green vient de passer le cap de la trentaine. Il a éclipsé pour la sixième fois la barre des 1000 yards à la réception, et conserve une remarquable hygiène de vie.

« Chérissez tout. Rien n’est garanti dans cette ligue. J’essaie de jouer chaque action comme si c’était ma dernière. »

Concernant ses ambitions, la comparaison avec les plus grands ne l’effraie pas :

« Oui je veux devenir le meilleur » a-t-il insisté. « C’est dur de battre Jerry (Rice). C’est dur de battre une de mes idoles, Randy Moss. Mais c’est ce que je m’efforce de faire chaque jour ».

Nul doute que si A.J. Green aidait à porter les Bengals à un titre, il pourrait légitimement prétendre à la consécration individuelle suprême. Sauf que cela ne dépend pas que de lui, et que la franchise ne le place probablement pas dans les conditions optimales.

Ses statistiques le placent dors et déjà comme un grand receveur. Une accession au Hall of Fame peut être envisageable, mais en l’absence de résultats en playoffs, sa candidature pourrait être moins exceptionnelle qu’envisagé. En attendant une éventuelle intronisation, il pourra observer les candidatures de deux de ses glorieux prédécesseurs qui ont eu des carrières encore plus prestigieuses : Andre Johnson des Texans, et bien évidemment Chad Johnson. Eux aussi ont affolé les stats mais raté le gros lot collectif.

 

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