Josh Rosen (Cardinals) apprend les défenses autant que l’attaque

Le playbook. Lorsqu’un quarterback arrive en NFL, le carnet de jeu de son équipe est présenté comme l’élément central de son apprentissage.

Sauf qu’il faut aussi composer avec ce qui se passe en face. Et c’est au moins aussi important. C’est que Josh Rosen a expliqué à Peter King (NBC). Après quelques semaines en NFL, l’ancien de UCLA a du apprendre vite.

« Je pense que je vois beaucoup mieux les défenses qu’à l’université. Surtout avant le snap. Parce qu’à la fac, il n’y avait qu’à regarder la position du front et la couverture. Regarder, prendre le ballon et jouer. En gros, « Je crois que j’ai une couverture 3, je prends le ballon et oh, c’est une couverture 2. Bon et bah il faut bien que je la lance quelque part. » »

Sauf que le bon temps est terminé.

« Maintenant je dois changer les jeux selon les alignements, les linebackers, les safeties. Donc au lieu de regarder et de réagir dans le jeu, je dois diagnostiquer. Et quand vous avez à diagnostiquer la défense avant une action, ça veut dire que vous devez l’apprendre. Parce que vous ne pouvez pas être sur votre ligne et deviner. Digérer ces informations sur ma ligne m’a aidé à faire plus de choses. Je pense que je vois les défenses beaucoup plus clairement, et je comprends beaucoup mieux les oppositions. »

Toujours plus complêxe

Pour ne rien arranger, les tactiques NFL sont toujours plus poussées au fil des années.

« En NFL, on dirait que les positions en défense commencent à se mélanger », remarque Rosen. « Ici, Budda Baker est sur la ligne de scrimmage pour une action, puis safety pour la suivante, et peut-être safety et sur la ligne sur la même action. Chandler Jones peut reculer et jouer linebacker. J’ai vu Robert Nkemdiche quasiment m’intercepter. Nos linebackers peuvent jouer safety. Nos safeties peuvent jouer linebacker. J’ai l’impression que le jeu va dans cette direction. »

Face à un Chandler Jones à l’entrainement, Rosen apprend aussi à être rapide, mais sans se presser.

« À la seconde où vous pensez « Oh, je dois être plus rapide » plutôt que de penser à faire le bon geste, je pense que cette ligue n’est pas faite pour vous. »

Quoi qu’il arrive, le rookie s’éclate.

« Pour le moment c’est un rêve qui devient réalité, de faire ça comme job à plein temps. Un jour à l’entrainement je me suis un peu enflammé en réussissant une belle action et Larry Fitzgerald m’a mis une petite tape derrière la tête en mode « BIEN JOUÉ ! » Larry Fitzgerald ! Trop bien. Scott Quessenberry, qui était mon centre à UCLA, est ici. Et quand je le vois, je me dis, « Mec, c’est vraiment cool. »