Packers – Bears (24-23) : Aaron Rodgers is a bad man !

Le quarterback a écrit une autre page de l'histoire des Packers

Green Bay Packers (1-0) – Chicago Bears (0-1) : 24-23

Une rivalité légendaire, l’arrivée de Khalil Mack, beaucoup de choses étaient réunies pour en faire une affiche à ne pas manquer. Les Packers, favoris de ce match sont surpris une escouade défensive des Bears très aggressive et opportuniste. Durant les 20 premières minutes de jeu, la défense de Chicago parvient à limiter l’attaque de Green Bay à seulement 33 yards gagnés. Et c’est à ce moment-là que la pire chose que les fans des Packers pouvaient imaginer arriva. Sur un sack de Roy Robertson-Harris à un peu plus de 9 minutes de la mi-temps, le Lambeau Field devient silencieux lorsqu’Aaron Rodgers peine à se relever et s’en va sous la tente médicale, puis sur la petite voiture qui l’emmène au vestiaire. Heureusement  pour Green Bay, Rodgers pourra faire son retour au début de la deuxième mi-temps et sauver les siens d’une manière dont il est le seul à connaître le secret.

L’attaque des Bears surprend en début de match

Sur le premier drive des Packers en attaque ce n’est pas un joueur de Green Bay qui intrigue le plus, mais Khalil Mack qui en 2 snaps permet à sa défense de sortir du terrain en réussissant 2 pressions sur Aaron Rodgers (20/30, 286 yards, 3 touchdowns). Les Bears enchaînent avec un 4/4 de Mitchell Trubisky (23/35, 171 yards, 7 courses, 32 yards, 1 touchdown), un touchdown à la course de ce dernier et un field goal de Cody Parkey sur leurs deux premiers drives pour les premiers points de ce match (0-10).

La premier signe de vie des Packers survient sur une quatrième tentative manquée des Bears qui permet aux locaux de repartir en attaque en bonne position. DeShone Kizer prend alors les rennes de l’attaque et malgré trois passes consécutives complétées, l’ambiance retombe très vite au Lambeau Field lorsque Khalil Mack (2 plaquages, 1 sack, 1 fumble forcé, 1 fumble recouvert, 1 interception, 1 touchdown) réussit un sack sur Kizer et force un fumble qu’il recouvre lui-même.

Si le match avait très mal commencé pour Green Bay, la suite est encore pire. Roquan Smith, le choix du premier tour des Bears, réussit un sack sur son premier snap chez les professionnels. Dans la foulée, Khalil Mack continue son show avec un pick-six sur une tentative de passe écran complètement manquée par les Packers.

Godgers est de retour ! Et sur un pied

C’est en deuxième mi-temps que l’espoir des fans des Packers renaît. Après un field goal des Bears (0-20), Aaron Rodgers fait son retour sur le terrain et comme de rien n’était, remonte le terrain et place Mason Crosby pour un field goal (3-20). À la fin du 3e quart-temps, l’attaque des Packers continue à progresser. À cause de la blessure de Rodgers et pour lui éviter de prendre des coups, Green Bay évolue sur un tempo rapide pour fatiguer la défense des Bears et le quarterback des Packers parvient à plusieurs reprises à trouver ses receveurs malgré une mobilité réduite. Sur une superbe passe de 39 yards à Geronimo Allison (5 réceptions, 69 yards, 1 touchdown), le N°12 de Green Bay redonne espoir aux siens à 14 minutes du terme de la rencontre.

Aaron Rodgers continue à faire étalage de tout son talent, mais aussi de sa capacité à se sublimer malgré la blessure. Il trouve à plusieurs reprises Randall Cobb (9 réceptions, 142 yards, 1 touchdown) et Davante Adams (5 réceptions, 88 yards, 1 touchdown) et ce dernier ramène Green Bay à 3 points du rival à moins de 10 minutes de la fin du match. L’ennui pour les joueurs du Wisconsin, c’est que les Bears ont progressé durant l’intersaison et parviennent à passer à plusieurs reprises la ligne du first down pour marquer 3 points supplémentaires (17-23).

Comme des les américains disent, « the rest is history ». Après deux passes incomplètes dont une quasiment interceptée, Aaron Rodgers lance un missile à Randall Cobb qui slalome entre les défenseurs pour enfin délivrer le public du Lambeau Field et donner le premier avantage du match aux siens (24-23). Le Lambeau est en liesse. Rodgers est un dieu à Green Bay. Chicago ne reviendra pas.

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