Vontae Davis raconte sa retraite à la mi-temps : « C’était thérapeutique »

Parfois, c’est le moment. Et parfois, le moment tombe au mauvais moment. C’est ce qui est arrivé dimanche dernier à Vontae Davis, en plein match des Bills contre les Chargers....

Parfois, c’est le moment. Et parfois, le moment tombe au mauvais moment. C’est ce qui est arrivé dimanche dernier à Vontae Davis, en plein match des Bills contre les Chargers.

À la mi-temps, le cornerback a retiré son maillot et quitté ses coéquipiers. Pour de bon.

Mercredi, dans une interview avec l’ancien joueur Dominique Foxworth pour The Undefeated, il est revenu sur cette journée folle. Tout a commencé comme une journée normale. Et puis, une fois sur le terrain, tout a changé.

« Je ne me sentais pas bien. Je ne me sentais pas moi-même. »

Dans le second quart-temps, tout s’est éclairci.

« Je suis allé sur le banc après une série défensive et ça m’a frappé. Je ne suis plus à ma place sur ce terrain. »

Il est allé voir John Butler, le coach des arrières défensifs.

« C’est fini pour moi. »

Le prêtre de l’équipe et le directeur du développement des joueurs ont essayé de lui parler.

« Je n’attendais pas qu’ils comprennent. Ce moment était choquant pour moi aussi. »

Évidemment, Davis ne voulait pas blesser ses coéquipiers. Il ne se sentait simplement plus à sa place.

C’était thérapeutique

Et maintenant ?

« Je me sens super bien. Je ne me suis pas senti comme ça depuis… dans toute ma vie, en fait. »

Après l’interview, Davis a envoyé un SMS à Foxworth.

« Un dernier mot, partir était thérapeutique. J’ai laissé tout ce que la ligue voulait que je sois, jouer pour mes coéquipiers en étant blessé, la mentalité de gladiateur, tout est apparu. Et quand c’est apparu, je voulais juste tout laisser derrière moi. C’est pour ça que je n’ai rien à faire de ce que les gens disent. Cette expérience était personnelle et pas destinée à être comprise par quelqu’un d’autre. J’ai quitté une identité que j’ai porté avec moi pendant longtemps. »

Davis est heureux. Et c’est ça l’essentiel.

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