Les 10 leçons de la semaine 4 : les Bears et Patriots énervés, les Browns et Buccaneers calmés

Les Patriots sont toujours les patrons de l’AFC Est Cela s’appelle remettre les pendules à l’heure. Avec un succès incontestable et une défense en vedette de la soirée, les Patriots...

Les Patriots sont toujours les patrons de l’AFC Est

Cela s’appelle remettre les pendules à l’heure. Avec un succès incontestable et une défense en vedette de la soirée, les Patriots ont remis la main sur la division AFC Est. Pas sur le plan comptable, puisque Miami reste devant au classement. Mais Tom Brady et Bill Belichick ont rappelé à tous leurs adversaires directs qu’ils sont encore les patrons. Avec le retour de Julian Edelman lors du prochain match, le quarterback va, en plus, retrouver une des cibles préférées de sa carrière. Il ne faut jamais enterrer New England.

Au passage, après trois victoires contre des adversaires de faible niveau, les Dolphins ont pu réaliser tout le chemin qui leur reste à parcourir pour boxer avec les meilleurs.

La Fitz-Magic, les « vrais » Bucs’ sont de retour

Un Jameis Winston aussi talentueux que maladroit à la direction de l’attaque. Une défense qui prend l’eau malgré de nombreux éléments de talent. Un coach dépassé. Après deux semaines dans une autre dimension, les « vrais » Buccaneers sont bien de retour avec nous.

Dans quatre mois, au moment du Super Bowl, lorsqu’on tirera le bilan de la saison, on se rappellera avec un petit sourire des deux premières semaines d’un Ryan Fitzpatrick en feu. Les lunettes, la veste ouverte sur le torse en conférence de presse. Mais il fallait une fin. L’attaque a calé contre les Bears. Pas illogique. Et Jameis Winston a fait son retour. Ce sera un peu moins drôle.

Earl Thomas s’est fait avoir, et les autres joueurs n’oublieront pas

Les demandes contractuelles de Le’Veon Bell (RB, Steelers) et Earl Thomas (S, Seahawks) ont rythmé l’actualité de ces dernières semaines. Mais ce lundi, il y a une différence fondamentale entre les deux hommes. Bell est un millionaire (16M$ en carrière) en bonne santé dont l’absence montre à son équipe à quel point il est essentiel. Sa valeur monte. Thomas (55M$) est un millionaire avec une jambe cassée qui a bien joué et perdu l’occasion d’être payé plus cher.

La saison du safety de Seattle est terminée, et ses chances d’être envoyé à Kansas City ou Dallas se sont évanouies. En mars, c’est en tant que blessé qu’il arrivera sur le marché des free agents. Jamais bon. Il est énervé, et on peut le comprendre. Les autres joueurs à la recherche d’un gros contrat risquent de ne pas oublier.

Les Bears ne sont pas là pour plaisanter

L’arrivée de Khalil Mack, toujours énorme dimanche (1 sack, 1 fumble forcé), avait généré de l’espoir dans leur défense. Mais si l’attaque se met à carburer, Chicago devient une véritable menace dans la NFC Nord. Attention ! Il ne faut pas s’emporter trop vite. Mitchell Trubisky a fait un match énorme (19/26, 354 yards, 6 TDs), mais Tampa était encore en opérations portes-ouvertes. Reste que les motifs d’espoir sont là.

« J’espère que je pourrais regarder en carrière et dire, « C’est là que tout a commencé » », a expliqué Trubisky au Chicago Sun-Times après la rencontre.

Chicago a du jeu au sol, et Trubisky progresse. Avec des Vikings en difficulté sur le plan défensif et des Packers toujours incomplets au sol et en défense, les Bears commencent à avoir une véritable carte à jouer.

Non, les Browns ne sont pas encore arrivés

On vous l’avait dit. Oui, les Browns ont gagné un match. Mais tout ne tourne pas en un claquement de doigt en NFL. Excellente jusque-là, la défense pris le bouillon contre les Raiders, notamment en fin de match. Baker Mayfield (21/41, 295 yards, 2 TDs, 2 int, 2 fumbles perdus) a perdu quatre ballons, qui ont permis à Oakland de marquer 21 points dans la foulée. Avec un quarterback débutant et un coach pas franchement habitué à la gagne, trouver la régularité va prendre du temps. Cleveland est sur le bon chemin, mais il y a encore du travail à faire avant de parler de playoffs.

Les rookies ont besoin de temps

0/4. C’est le bilan des quarterbacks rookies en ce dimanche de quatrième semaine. Mayfield, donc. Mais aussi Sam Darnold (17/34, 167 yards, 1 TD, 3 sacks), Josh Allen (16/33, 151 yards, 2 int, 7 sacks) et Josh Rosen (15/27, 180 yards, 1 TD, 1 sack). Ils ont tous perdu. Chacun de ces lanceurs a montré des éléments prometteurs ces dernières semaines. Pour sa grande première avec les Cardinals, Rosen a été propre et n’a pas grand chose à se reprocher. Ses receveurs ont d’ailleurs multiplié les ballons relâchés. Deux passes pour de potentiels touchdowns ont notamment été échappées.

Lancés dans des équipes en difficultés, ces quatre joueurs ont besoin de temps, à la fois pour trouver leur rythme de croisière et pour laisser l’effectif s’étoffer autour d’eux.

N’enterrez pas Derek Carr

Enfin, les Raiders ont gagné. Intercepté une deuxième fois en début de troisième quart, Derek Carr (35/58, 437 yards, 4 TDs, 2 int) ne semblait pas vraiment inspiré. Il a finalement pris feu en fin de rencontre. L’occasion de rappeler qu’il était un des lanceurs les plus prometteurs de toute la NFL il n’y a pas si longtemps que ça.

J.J. Watt est de retour

Trois sacks la semaine dernière. Deux de plus dimanche contre les Colts, avec deux fumbles forcés en prime. Le numéro 99 est de retour, et il a bien aidé son équipe à décrocher sa première victoire de la saison. Houston a des lacunes sur la ligne offensive et au sol, mais Watt et Deshaun Watson (375 yards à la passe) ont illuminé la soirée texane.

Les Falcons sont condamnés par leur défense

Il ne faut pas diminuer la belle performance des Bengals, mais la défense d’Atlanta est aussi fautive de ne pas avoir su maintenir l’avantage en fin de match. Les Falcons menaient 36-31 à quatre minutes de la fin. Matt Ryan et l’attaque se sont démenés. Mais la défense n’a encore une fois pas tenu. Les blessures de Deion Jones, Keanu Neal ou Ricardo Allen n’aident pas, et les faucons semblent maintenant condamnés à marquer des camions de point sans garantie de l’emporter.

L’agressivité est à la mode

Jouer une quatrième tentative dans sa propre moitié de terrain en prolongation pour éviter un match nul ? Frank Reich (coach, Colts) a tenté. Il a perdu, mais il a tenté. Mike Vrabel (coach Titans), lui, a tenté une quatrième tentative plutôt qu’un field goal de l’égalisation, toujours en prolongation. Et pour lui, ça a marché. Depuis que les Eagles ont montré que l’agressivité paye en NFL, tout le monde s’y met, et c’est une belle nouvelle pour l’intérêt et l’excitation les jours de match.

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