Flop 5 : retour sur ces cinq équipes qui sont passées à côté de leur début de saison

Vikings, Steelers, Falcons...Voici les équipes les plus décevantes du premier quart de la saison.

Avec déjà un mois de compétition disputé, on peut commencer à dégager quelques tendances, même si tout peut changer très vite en NFL. Après les trophées individuels, place aux déceptions collectives du premier quart de la saison. Il y avait une certaine hype autour de ces équipes-là mais elles n’ont pour l’instant pas réussi à répondre aux attentes.

Alerte enlèvement : mais où est passée la défense des Vikings ?

L’année dernière, les Vikings sont passés à une petite victoire d’une participation au Super Bowl. Grâce notamment à sa défense en béton armé, Minnesota a terminé la campagne 2017 avec un bilan exceptionnel de 13-3, avant de s’incliner en Finale NFC face aux Eagles. On attendait donc beaucoup de cette équipe en début de la saison, surtout avec l’arrivée du quarterback Kirk Cousins lors de la free agency. Défensivement comme offensivement, les Vikings semblaient armés pour rouler sur la concurrence. Mais les choses ne se sont pas du tout déroulées comme prévu lors du mois de septembre.

Un premier succès contre San Francisco en première semaine, et puis plus rien ou presque. Minnesota a fait match nul face aux Packers d’un Aaron Rodgers diminué, puis a enchaîné deux défaites d’affilée, dont une honteuse à domicile contre les Bills. Symbole de ce départ raté, la défense, qui n’est que l’ombre d’elle-même cette année. En 2018, elle encaisse en moyenne 27,5 points et 381,5 yards par match, contre 15,8 points et 275,9 yards l’an passé. La différence est choquante, surtout qu’il n’y a pas eu de changements majeurs dans ce secteur.

Certes, on peut parler de l’absence d’Everson Griffen mais des joueurs importants comme Anthony Barr, Eric Kendricks ou Xavier Rhodes sont loin du niveau démontré la saison dernière. Le coach Mike Zimmer, réputé pour son génie défensif, a forcément sa part de responsabilité dans cette débâcle et il doit désormais faire en sorte de remettre son équipe sur les bons rails.

Pittsburgh et son foutoir

Avant le démarrage de la saison, les Steelers faisaient partie des favoris pour aller au Super Bowl et ils semblaient un cran au-dessus de leurs rivaux de division. Aujourd’hui, la franchise de Pittsburgh se retrouve à la dernière place de l’AFC Nord, en compagnie des Cleveland Browns. Avec un bilan d’une victoire pour deux défaites et un nul, les hommes de Mike Tomlin ont pris un retard inquiétant sur les Cincinnati Bengals et les Baltimore Ravens, qui ont remporté trois de leurs quatre premiers matchs.

Pour expliquer ces mauvais résultats, on peut mettre en avant l’absence de Le’Veon Bell, qui manque énormément à une attaque de Pittsburgh devenue unidimensionnelle et donc prévisible. On peut aussi souligner l’irrégularité du quarterback Ben Roethlisberger, le faible niveau de la défense (30è au nombre de yards accordés et 26è au nombre de points encaissés) ou encore le manque de discipline avec un nombre record de pénalités (déjà 50 flags en quatre rencontres).

Mais en plus de ça, l’atmosphère au sein de l’équipe est tendue depuis le début de la saison. Entre les tensions liées au cas Bell, les polémiques autour d’Antonio Brown et les questions concernant le leadership de Tomlin, les Steelers ont vécu un mois de septembre très agité.

Profitez-en, c’est journée portes ouvertes tous les week-ends à Atlanta

Le coordinateur offensif Steve Sarkisian était dans le collimateur de beaucoup de monde avant le début de la saison, et même après le premier match perdu à Philadelphia. Depuis, il a réalisé de bons ajustements et a permis à l’attaque des Falcons de retrouver son explosivité et une grande efficacité dans la zone rouge. Julio Jones est notamment en tête de la ligue au nombre de yards à la réception, le rookie Calvin Ridley fait des merveilles, et Atlanta est à nouveau l’une des équipes les plus dangereuses de la ligue offensivement. Pourtant, les Falcons possèdent un bilan très décevant de seulement une victoire pour trois revers, la faute à une défense complètement à la rue.

Lors des deux derniers matchs, joués devant leur public face aux New Orleans Saints et aux Cincinnati Bengals, ils ont encaissé pas moins de…80 points et 941 yards, pour deux défaites à la clé. Alors oui, les blessures de Keanu Neal, Ricardo Allen et Deion Jones font très mal, mais quand Drew Brees est capable de vous planter un touchdown après un spin move sur deux défenseurs, c’est qu’il y a un vrai souci quelque part.

A cause de ce manque de solidité, les Faucons ont laissé filer des matchs qui étaient à leur portée. Résultat, ils sont aujourd’hui derniers de leur division alors qu’ils faisaient figure de favoris avec les Saints.

Houston, we have a problem

Fortement touchés par les blessures la saison dernière, où ils ont terminé avec un faible bilan de quatre victoires pour douze défaites, les Texans sont revenus avec l’esprit revanchard cette année. Forcément, quand vous récupérez le prometteur Deshaun Watson au poste de quarterback, le monstre J.J. Watt en défense et que vous recrutez un gars comme Tyrann Mathieu durant l’intersaison, il y a de quoi nourrir des ambitions. Mais pour le moment, le talent et le potentiel qui existent dans cette équipe ne se sont pas traduits par des victoires.

Sur les quatre premières rencontres de la saison, les Texans se sont inclinés à trois reprises. Et le seul succès a été arraché en prolongation à Indianapolis grâce à un joli cadeau des Colts. Bref, on attendait beaucoup mieux de leur part. Pénalisée par des débuts de matchs ratés, la franchise de Houston a été très irrégulière au cours du mois de septembre. En NFL, ça se paye cash.

Derrière une ligne offensive toujours aussi médiocre, Watson n’a pas encore réussi à retrouver son niveau de l’an dernier. En défense, le front seven mené par Watt a fait le boulot mais la ligne arrière a connu de gros trous d’air. Et que dire du coach Bill O’Brien, plus que jamais critiqué par rapport à son play calling ?

Les Giants au point mort

« Je n’ai pas une échelle de Richter pour vous dire à quel point c’est frustrant. C’est vraiment frustrant. Cela ne devrait pas être aussi difficile, mais c’est le cas. »

Ces mots, prononcés par Odell Beckham Jr. après la défaite face aux Saints la semaine dernière, résument parfaitement la situation actuelle des Giants. Avec trois matchs perdus sur quatre, la franchise new-yorkaise déçoit beaucoup, notamment en attaque où elle galère depuis le début de saison. Elle se retrouve actuellement 29è de la ligue au nombre de points marqués (18,3 par match seulement) et 25è au nombre de yards (314,3 en moyenne). C’est vraiment faible pour une équipe qui possède de vrais talents offensifs et un nouveau coach comme Pat Shurmur, considéré comme un vrai spécialiste de l’attaque.

En sélectionnant le coureur Saquon Barkley avec le deuxième choix de la dernière draft, les Giants ont récupéré un phénomène mais ils ont aussi fait l’impasse sur des jeunes quarterbacks comme Sam Darnold, Josh Allen ou Josh Rosen. Autrement dit, ils ont décidé de continuer avec le papy vétéran Eli Manning, pourtant âgé de 37 ans et auteur d’une saison médiocre l’an dernier. Aujourd’hui, ce choix paraît peu judicieux vu le résultat sur le terrain.

Alors oui, Manning n’est pas le seul responsable. Quand on voit le niveau de la ligne offensive, que ce soit en protection ou lors des jeux de course, ça fait peur et ça plombe toute l’attaque. Cependant, Eli symbolise assez bien les problèmes offensifs de New York, lui qui n’arrive pas à trouver ses receveurs pour de gros gains. Shurmur doit trouver des solutions pour débloquer tout ça, et vite.

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