Falcons – Giants (23-20) : Atlanta reste en vie, New York s’enfonce un peu plus

Les Falcons enchaînent une seconde victoire, tandis que les Giants n'en finissent plus de perdre...

Atlanta Falcons (3-4) – New York Giants (1-6) : 23-20

Atlanta et New York avaient besoin d’un succès lundi soir. On a eu droit à un match serré et plutôt défensif, avec une victoire finale des Falcons. Devant leur public, Matt Ryan et ses coéquipiers ont fait le boulot. Le quarterback a encore sorti une grosse performance avec 31 passes réussies sur 39, pour 379 yards et un touchdown.

Du côté des Giants, le contenu était relativement intéressant. Si la ligne offensive a encore montré ses limites, l’attaque aérienne a été plus explosive que d’habitude (399 yards dans les airs), et la défense a été plutôt solide dans l’ensemble. Par contre, New York a laissé passé des opportunités et n’a pas toujours bien géré les moments clés de la rencontre.

Beaucoup de sacks et peu de points

Pour les fans de football défensif, le début de match est un régal. Lors du premier drive, New York parvient à mettre Matt Ryan sous pression et récupère ainsi le ballon. En attaque, Eli Manning (27/38, 399 yards, 1 TD) et Odell Beckham Jr. (8 REC, 143 yards, 1 TD) se trouvent bien, mais les Giants sont eux aussi plombés par un sack. Ce scénario se reproduit pendant une grande partie de la première mi-temps. D’un côté comme de l’autre, les quarterbacks sont mal protégés et les sacks se succèdent (sept en première mi-temps, quatre sur Manning, trois sur Ryan). Les six premiers drives se terminent tous par un punt.

Il faut attendre la fin du second quart-temps pour voir le match se débloquer. A cinq minutes de la pause, Matt Ryan envoie une bombe de 47 yards vers Marvin Hall (3 REC, 63 yards, 1 TD), qui ouvre le score (7-0). Les Giants réagissent dans la foulée avec une réception de 38 yards signée Sterling Shepard (5 REC, 167 yards), mais ils sont limités à un field goal (7-3). Dans les dernières secondes de la première période, Atlanta ajoute trois points supplémentaires au compteur suite à une grosse interférence défensive sur Julio Jones (9 REC, 104 yards, 1 fumble perdu) (10-3).

Odell Beckham Jr. marque l’histoire dans la défaite

New York revient avec d’excellentes intentions en deuxième période. Après un nouveau big play de Shepard, Eli Manning et les siens ont l’occasion d’égaliser. Malheureusement pour eux, ils se heurtent à un mur. Le rookie Saquon Barkley (14 courses, 43 yards, 1 TD, 9 REC, 51 yards), bien contenu en première mi-temps, est bloqué à un yard de la end zone, puis Manning est incapable de trouver un receveur sur un quatrième down. Derrière, les Falcons avancent bien et on sent que les Giants ont pris un coup sur la tête. Mais un fumble de Julio Jones, forcé par Janoris Jenkins, relance les visiteurs. Sur le drive suivant, Beckham Jr. devient le receveur le plus rapide depuis 1970 à atteindre les 5 000 yards (en 54 matchs), et New York réduit le score grâce à son kicker (10-6).

Le quatrième quart-temps débute avec un field goal des Falcons, obtenu à travers une passe de 32 yards de Ryan pour Tevin Coleman (11 courses, 50 yards, 1 TD, 2 REC, 32 yards) (13-6). Les locaux parviennent ensuite à récupérer le ballon rapidement, avant de creuser l’écart. Avec plusieurs passes courtes, Matt Ryan fait avancer progressivement son équipe, puis Coleman explose la défense adverse sur un touchdown de 30 yards (20-6).

Il reste un peu moins de huit minutes à jouer, et les Giants doivent absolument réagir. Face à l’urgence de la situation, Manning, Barkley et Beckham Jr. répondent présent. En neuf jeux, New York parcourt 78 yards et atteint la end zone grâce à son running back. Pat Shurmur tente alors une conversion à deux points critiquable, sans succès (20-12). La défense parvient ensuite à stopper l’attaque d’Atlanta, mais Dan Quinn prend un risque en envoyant son kicker Giorgio Tavecchio sur le terrain pour un field goal de 56 yards. Ça paye (23-12) ! Dans les dernières secondes, New York recolle un peu sur un touchdown d’Odell Beckham Jr., mais c’est anecdotique car les Giants ont perdu beaucoup de temps à cause d’un playcalling plus qu’hasardeux (23-20).

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