L’équipe type de la semaine 8 : Russell Wilson parfait, Devin McCourty éteint Buffalo

Attaque Quarterback : Russell Wilson, Seattle Seahawks (14/17, 248 yards, 3 touchdowns) 14/17, ce n’est pas beaucoup de passes, mais c’est diablement efficace.Ajoutez à cela 248 yards et 3 touchdowns...

Attaque

Quarterback : Russell Wilson, Seattle Seahawks (14/17, 248 yards, 3 touchdowns)
14/17, ce n’est pas beaucoup de passes, mais c’est diablement efficace.Ajoutez à cela 248 yards et 3 touchdowns et cela vous donne la première évaluation parfait de la carrière du quarterback des Seahawks. Quand on disait qu’il fallait juste un environnement un peu plus favorable à Russell Wilson pour qu’il soit très dangereux …

Running back : James Conner, Pittsburgh Steelers (24 portés, 146 yards, 2 touchdowns)
Ce n’est certainement pas LeVeon Bell, mais il fait un sacré boulot pour une équipe de Pittsburgh qui revient petit à petit sur le devant de la scène et qui n’a laissé aucune chance à Cleveland de prendre la victoire en semaine 8. Avoir un bon jeu au sol pour manger le chrono est toujours une bonne solution à avoir pour gagner des matches.

Receveur n°1 : Davante Adams, Green Bay Packers (5 réceptions, 133 yards)
Avec le départ de Jordy Nelson à l’intersaison, Davante Adams savait que son rôle serait plus important en 2018. Il est certes l’option numéro 1 d’Aaron Rodgers depuis plus longtemps que ça, mais il réussit là une grosse performance face à l’une des meilleures équipes de la ligue en seulement 25 snaps offensifs joués. La question reste : pourquoi seulement 25 snaps ?

Receveur n°2 : Mike Evans, Tampa Bay Buccaneers (6 réceptions, 179 yards, 1 touchdown)
Faire un match à 179 yards à la réception avec un Jameis Winston qui lance des saucisses à tout va, cela mérite d’être dans l’équipe type malgré la défaite. Mike Evans est d’ailleurs à 110 yards de moyenne par match cette saison dans une équipe de Tampa qui a alterné le très bon et le très très mauvais jusque là.

Receveur n°3 : DeVante Parker, Miami Dolphins (6 réceptions, 134 yards)
Apparemment indésirable aux yeux d’Adam Gase, mais de retour sur le terrain à cause des blessures de Kenny Stills et Albert Wilsonm, DeVante Parker a bien fait comprendre qu’il pouvait être très important dans l’effectif des Dolphins. Une belle réaction pour un joueur qui a attendu son heure dans l’ombre plutôt que de crier sur les toits qu’il voulait aller voir ailleurs.

Tight end n°1 : Jack Doyle, Indianapolis Colts (6 réceptions, 70 yards, 1 touchdown)
Andrew Luck est très bon depuis son retour et il peut presque toujours compter sur Jack Doyle, qui s’affirme comme une valeur sur au poste de tight end en NFL. Avec un Eric Ebron solide dans la red zone, les Colts semblent être bien armés au poste de tight end.

Ligne offensive : New Orleans Saints
Encore une très belle performance de la défense des Saints qui n0’a autorisé aucun sack cette semaine. Garder Drew Brees en bonne santé est très certainement le chemin à suivre pour New Orleans. Il ne manque plus qu’à être régulier.

Défense

Defensive tackle : Aaron Donald, Los Angeles Rams (3 plaquages, 2 sacks)
 6 sacks sur les deux dernières semaines, un stop défensif contre la course face aux Packers, on ne voit pas qui à part Khalil Mack pourrait lui contester le titre de joueur défensif de l’année.

Defensive tackle : Damon Harrison, Detroit Lions (7 plaquages, 1 sack)
Un des sujets de discussion du podcast après la semaine 7 était le trade de Damon Harrison et la décision très discutable des Giants de laisser partir l’excellent run stopper. Cela se confirme dès son premier match pour les Lions où le defensive tackle a  réussi 6 stops défensifs. Il a d’ailleurs été la seule satisfaction contre la course pour Detroit.

Defensive end : Dee Ford, Kansas City Chiefs (4 plaquages, 3 sacks)
Dans une défense qui encaisse beaucoup de yards et de points, Dee Ford est un peu esseulé, mais il réalise une excellente saison. Cette semaine ses stats parlent pour lui avec 8 pressions, 3 sacks et 2 fumbles forcés.

Defensive end : Marcus Davenport, New Orleans Saints (2 plaquages, 2 sacks)
Depuis quelques semaines le rookie des Saints sorti d’UTSA montre le bout du nez et semble de plus en plus à l’aise sur le pass rush. La majorité des spécialistes pensaient qu’il lui faudrait peut-être une année pour s’acclimater à la NFL. Il se pourrait bien que le defensive end soit déjà prêt après une demi-saison.

Linebacker n°1 : Mason Foster, Washington Redskins (13 plaquages)
Avec ses 13 plaquages, Mason Foster a été l’une des pièces maîtresses de la bonne performance défensive des Redksins face aux Giants. Foster correspond relativement bien à cette équipe de Washington, pas flashy, mais diablement efficace et surtout discipliné.

Linebacker n°2 : Jordan Evans, Cincinnati Bengals (11 plaquages, 1,5 sack, 1 interception)
Jordan Evans a réussi une performance très complète face à Tampa avec une interception et 11 plaquages. Les mauvaises langues diront que réaliser une interception sur Jameis Winston n’est pas très difficile, mais cela n’enlève rien au très bon match d’Evans.

Linebacker n°3 : Darius Leonard, Indianapolis Colts (9 plaquages, 1 fumble forcé)

Décidément, le linebacker des Colts se met en position de force pour se voir attribuer le titre de rookie défensif de l’année. Avec 5 stops défensifs et seulement 23 yards autorisés en couverture, il réussit encore une performance de choix.

Cornerback n°1 : Chris Harris Jr., Denver Broncos (4 plaquages)
Face à des Chiefs bouillants en attaque depuis le début de la saison, Chris Harris Jr. a fait plus que son travail, n’autorisant qu’une réception pour 6 yards. Il a fermé tout son côté du terrain durant toute la rencontre. Malheureusement pour Denver cela n’a pas suffi.

Cornerback n°2 : Bryce Callahan, Chicago Bears (4 plaquages, 3 passes déviées)
2 réceptions pour 23 yards, c’est tout ce que Sam Darnold a réussi à compléter lorsqu’il a lancé vers Bryce Callahan. Les 6 autres passes que le quarterback des Jets a lancé en direction du cornerback des Bears ont été des passes incomplètes.

Free safety : Devin McCourty, New England Patriots (3 plaquages, 1 interception, 1 touchdown)
Une interception d’école couronnée par un pick six de 85 yards. Devin McCourty a été décisif dans un match où les Patriots peinaient à trouver la faille dans une très bonne défense de Buffalo. Il met fin à une série de 40 matches sans touchdown défensif de la part des Patriots, la plus longue dans la ligue.


Strong safety : D.J. Swearinger, Washington Redskins (5 plaquages, 2 interceptions)
Avec 2 interceptions, D.J. Swearinger a été très précieux dans le backfield défensif des Redskins pour que Washington vienne à bout des Giants. Le safety entre parfaitement dans le moule de cette équipe et de son style old school qui, malheureusement, se fait de plus en plus rare en NFL.

Équipes spéciales

Special teamer : Ramik Wilson, Los Angeles Rams (2 plaquages, 1 fumble forcé, 1 fumble recouvert)
Avec son fumble provoqué et recouvert en fin de match sur Ty Montgomery, Ramik Wilson a sécurisé la victoire des Rams face aux Packers et ainsi empêché Aaron Rodgers de revenir sur le terrain pour tenter de battre Los Angeles. Special teamers are people too.

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