NFL Semaine 9 : tous les scores et résumés

Tout ce qu'il faut retenir de la soirée NFL du 4 novembre 2018.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20

New England Patriots (7-2) – Green Bay Packers (3-4-1) : 31-17

Coup d’envoi à 22 heures

New Orleans Saints (7-1) – Los Angeles Rams (8-1) : 45-35

Coup d’envoi dimanche à 19h00

Minnesota Vikings (5-3-1) – Detroit Lions (3-5) : 24-9

Baltimore Ravens (4-5) – Pittsburgh Steelers (5-2-1) : 16-23

Cleveland Browns (2-6-1) – Kansas City Chiefs (8-1) : 21-37

Washington Redskins (5-3) – Atlanta Falcons (4-4) : 14-38

Coup d’envoi dimanche à 22h

Denver Broncos (3-6) – Houston Texans (6-3) : 17-19

51 yards. C’est la distance à laquelle Brandon McManus devait réussir son field goal pour faire gagner les Broncos. Une victoire qui serait arrivée en toute fin de rencontre et avec des Broncos qui n’auront été devant au score qu’un court temps durant le dernier quart. Sauf que le kicker se rate et offre donc la victoire aux Texans qui continuent leur bonne dynamique (6 victoires de suite).

Les Texans entrent tambours battants dans le match avec un drive éclair conduit par Deshaun Watson (17/24, 213 yards, 2TD). Le quarterback trouve à deux reprises sur le drive l’ancien de Denver Demaryus Thomas (3rec, 61 yards) avant de conclure dans l’endzone (0-7) en passant la balle à Jordan Thomas.

Après un échange de punts, les Broncos marquent leur premier points avec un field goal (3-7). Mais les locaux se tirent une balle dans le pied lorsque Devontae Booker laisse la balle lui échapper dans ses 25 yards. Derrière la sanction tombe quand DeAndre Hopkins (10rec, 105 yards, 1TD) reçoit le ballon tout seul dans l’endzone (3-13, xp ratée).

Booker aura l’occasion de se rattraper quelques séries après en inscrivant le premier touchdown des Broncos (10-13). Denver pense même pouvoir revenir à égalité juste avant la mi-temps quand McManus tente un field goal de 62 yards. Mais celui-ci est raté et même pire, Houston en profite pour repartir des 48 des Broncos et a l’occasion d’ajouter un field goal (10-16) à la dernière seconde.

Les locaux passent pour la première fois devant en seconde mi-temps avec une passe de Case Keenum (26/42, 290 yards, 1TD) pour Jeff Heuerman (10 rec, 83 yards, 1TD) et le touchdown (17-16). Houston reprend les commandes à l’entrée du dernier quart avec un field goal (17-19).

Denver récupère pour la dernière fois le ballon avec 3 minutes à jouer pour aller chercher la victoire. L’avancée est fastidieuse (drop, pénalités…) mais Case Keenum parvient à trouver Emmanuel Sanders pour faire suffisamment avancer la balle pour tenter le coup de pied de la victoire. Mais le kicker se rate et Houston l’emporte en ayant tremblé jusqu’au bout.

Seattle Seahawks (4-4) – Los Angeles Chargers (6-2) : 17-25

Quelle fin de match haletante du côté de Seattle ! Menés de 15 points à moins de cinq minutes de la fin du match, les Seahawks sont revenus à -8, avant de forcer les Chargers au punt pour s’offrir un drive de l’égalisation dans la dernière minute.

Russell Wilson (26/39, 235 yards, 2TD, 1INT) et les siens remontent alors près de 72 yards. Une mauvaise gestion du chrono, force l’attaque à jouer une 4&2 à 5 secondes de la fin et à 20 yards de l’en-but adverse. La passe est incomplète, le chrono est descendu à 0.0 mais les arbitres sifflent une passe interférence défensive ! Seattle aura donc un dernier jeu à jouer sur les 1 yard adverse. Forcément, tout le monde à le dernier drive du Super Bowl face aux Patriots en tête à ce moment là.

Mais une nouvelle pénalité, cette fois contre la ligne offensive des locaux, fait reculer de 5 yards l’attaque. Seattle tente alors une passe, le cuir n’est pas attrapé et ce sont donc les Chargers qui l’emportent dans un match qu’ils ont globalement dominés mais qui auraient bien pu leur échapper.

Il ne fallait pas rater le 1er quart entre les Seahawks et Chargers. Les 2 équipes n’ont eu qu’un drive chacune à jouer durant cette période. D’abord Seattle avec 13 jeux et 8 minutes de possession qui se finissent par un touchdown (7-0) à la réception de Jaron Brown. La réponse des visiteurs ne tarde pas avec une série de 7 minutes et 10 jeux conclue par un touchdown à la réception de Tyrell Williams (7-6, xp raté).

Le second acte en revanche voit les locaux enchaîner les punts dans un premier temps. Alors que les Chargers eux parviennent à mener des « frappes chirurgicales » contre les Seahawks avec deux drives victorieux ne prenant pas plus d’une minute chacun. D’abord sur une course de 34 yards (7-12, conversion 2pt ratée) de Melvin Gordon (16 courses, 113 yards, 1TD), ensuite sur une réception de Mike Williams (7-19). Seattle réduit le score juste avant la mi-temps en ajoutant un field goal (10-19) de 44 yards.

Pas grand chose à se mettre sous la dent au retour des vestiaires. Les deux attaques patinent et enchaînent les field goals. Celle de Los Angeles est encore une fois « abandonnée » par Caleb Sturgis qui rate un nouveau coup de pied. Côté Seattle c’est le néant depuis le premier drive du match et l’équipe est encore dans le match grâce à sa défense.

Et cela ne s’arrange pas au milieu du dernier quart quand Wilson lance un pick-6. Cela fait 25 à 10 pour les Chargers qui voient Sturgis de nouveau rater l’extra point… Seattle finit tout de même par faire sauter le verrou avec une réception de Nick Vannett (17-25). L’équipe parvient même à récupérer une dernière fois le cuir avec un peu moins de 1.30 minute à jouer. Le dernier drive, bien qu’haletant, ne donne rien et les Seahawks doivent s’incliner à domicile.

Coup d’envoi à 19 heures

Buffalo Bills (2-7) – Chicago Bears (5-3) : 9-41

28 à 0 à la mi-temps. C’est sur ce score fleuve que les Bears sont rentrés aux vestiaires en ayant dominé, surtout défensivement, leurs adversaires du soir. Une avance qui aura été insurmontable pour l’attaque des Bills.

Pourtant le premier quart-temps est insipide, il faut attendre le début du deuxième pour voir enfin une attaque avancer. Ce sont les Bears qui lancent la machine avec un touchdown (0-7) de Jordan Howard (14 courses, 47 yards, 2TD).

Ce quart-temps voit les Bears prendre le large au score grâce à leur défense. Roquan Smith force un fumble et voit son collègue Eddy Jackson récupérer le cuir et le remonter sur 66 yards pour le touchdown (0-14). Sur les deux drives suivants, la défense de Chicago intercepte Nathan Peterman (31/49, 189 yards, 3 INT) deux fois : si la première ne donne rien, la seconde est retournée pour un pick-6 (0-21). A la décharge du jeune quarterback, il n’y est pour rien sur le pick-6, qui a ricoché sur un coéquipier. Mais quand ça ne veut pas… Les Bears corsent l’addition en toute fin de mi-temps avec nouveau touchdown (0-28) d’Howard après un très bon retour de punt de Tarik Cohen.

Au retour des vestiaires les deux équipes s’échangent un field goal (3-31) avant que les défenses ne prennent le pas sur les attaques. Celle des Bills intercepte Mitchell Trubisky (12/20, 135 yards, 1TD, 1INT), même si l’attaque ne fait rien de ce turnover en ratant une 4e tentative derrière. Côté Bears, Kylle Fuller intercepte de nouveau Peterman. Les Bears en profitent alors pour ajouter un field goal (3-34).

Les Bills et leur attaque réussissent enfin un drive intéressant en attaque avec Peterman qui entre dans la end zone sur une courte course (9-34, tentative à 2pt ratée) après un drive de 15 jeux et 8 minutes de possession. Enfin un peu de réussite pour le pauvre Nathan P. Malheureusement pour eux, Chicago répond en moins d’une minute avec une réception pour le touchdown (9-41) de Trey Burton. Les derniers points d’un match à sens unique.

Carolina Panthers (6-2) – Tampa Bay Buccaneers (3-5) : 42-28

Alors qu’ils menaient largement au score à la mi-temps (35-14), les Panthers se sont fait peur en laissant revenir les Buccaneers à moins d’une possession d’écart (35-28). Le moment choisir par les locaux pour se réveiller et enchaîner un gros drive pour reprendre 14 points d’avance (42-28) sur un touchdown de Curtis Samuel (1 course, 33 yards, 1TD ; 2 rec, 25 yards, 1TD). Un écart qui cette fois sera suffisant pour l’emporter.

Les Panthers prennent rapidement le contrôle du match face à leurs rivaux de division. Carolina s’illustre d’abord en interceptant Ryan Fitzpatrick (24/40, 243 yards, 4TD, 2INT). Un turnover que l’attaque bonifie lorsqu’Alex Armah entre en terre promise (7-0). Quelques jeux après, c’est Christian McCaffrey (17 courses, 79 yards, 2TD ; 5 rec, 78 yards) qui y va de son touchdown (14-0) après un drive de 88 yards.

Tampa Bay parvient tout de même à calmer l’hémorragie lorsque Fitzpatrick se connecte avec OJ Howard (4rec, 53 yards, 2TD) pour le touchdown (14-7). Malheureusement pour eux, l’attaque dessinée par Norv Turner est déchaînée et enchaîne coup sur coup deux touchdowns : le premier sur une course incroyable de 33 yards de Samuel qui fait tout le terrain de gauche à droite, le second sur une nouvelle course de McCaffrey (28-7). Les Buccaneers sont alors sous l’eau et se tirent eux-même une balle dans le pied lorsque, dans leurs 20 yards, l’équipe tente et rate un faux punt. Quelques jeux après, Cam Newton (19/25, 247 yards, 2TD) trouve Greg Olsen (6rec, 76 yards, 1TD), auteur d’une sublime réception à une main dans la end zone (35-7).

Un nouveau touchdown d’Howard (35-14) sur 4e&goal vient réduire l’addition juste avant la mi-temps. Une dynamique que les visiteurs entretiennent au retour des vestiaires. Après plusieurs punts de chaque côté, ce sont eux qui marquent en premier avec un touchdown (35-21) à la réception pour Adam Humphries (8rec, 82 yards, 2TD). Le tight end signe même un doublé (35-28) sur le drive suivant avec un réception de 30 yards. Le retour des Buccaneers a le mérite d’enfin réveiller les Panthers de leur sieste. Sur le drive suivant, Carolina déroule de nouveau en attaque et vient marquer un touchdown (42-28) par l’intermédiaire de Samuel après un drive de 5 minutes et 75 yards. La défense des Panthers vient consolider la victoire en interceptant le quarterback adverse pour rendre la balle à son attaque qui n’a plus qu’à baisser le genou pour faire descendre le chrono et l’emporter.

Miami Dolphins (5-4) – New York Jets (3-6) : 13-6

D’un pauvre niveau, la rencontre serrée jusqu’à l’aube du dernier acte a basulé du côté des Dolphins après plusieurs ratés des Jets et de leur joueur vedette. A défaut d’être brillant en attaque, Miami s’est au moins rassuré en défense, en encaissant seulement 282 yards et en forçant 4 pertes de balles et 4 sacks.

Début de rencontre au ralenti dans ce duel de l’AFC Est où les défenses ont rapidement pris le pas. Brock Osweiler (15/24, 139 yards) et Sam Darnold (21/39, 229 yards, 0 touchdown, 4 interceptions) étant peu précis à la passe, le ballon avance péniblement grâce aux running backs. Résultats : 120 yards grappillés et cinq punts sur autant de possessions offensives. Seuls éclairs, une quatrième tentative tentée et convertie par l’éternel Frank Gore (53 yards en 20 portées), ainsi qu’une interception de Kiko Alonso à moins d’une minute de la fin du premier quart temps qui se termine sur un score nul et vierge (0-0).

Faute de débrider le match, cette perte de balle a au moins l’avantage de voir les premiers points inscrits au tableau d’affichage. Jason Sanders réussit ses field goals à 43 et 27 yards de distance (6-0) pour les locaux en début et fin de période. L’autre Jason, Myers, réduit le score sur la possession suivante, juste avant de rejoindre les vestiaires (6-3). Au milieu de tout cela, le second quart est tout aussi pauvre et le ballon avance péniblement dans les tranchées. Les quarterbacks sont constamment mis sous pression (3 sacks au total), le jeu aérien est pratiquement inexistant et les « 3 and out » s’accumulent. Les deux équipes terminent avec seulement 10 premières tentatives obtenues, 250 yards et un piteux 2/15 sur troisième tentative avec 8 punts à la clé.

Les dernières minutes avant l’entracte voient enfin les chaines avancer et le ballon voyager. Osweiler et Darnold parviennent à trouver leurs receveurs sur des tracés courts. Peut être la solution pour voir une seconde mi-temps d’un meilleur niveau offensif… Ou pas, la pause ayant semble-t-il fait perdre la mémoire aux coordinateurs. Au niveau du jeu, rien de nouveau sous le soleil, même plan de jeu sans inspiration. Ce troisième quart temps, une nouvelle fois sans points inscrits, se résume à une accumulation de pénalités et de sacks (6-3).

La fin de match est un calvaire pour New York et son quarterback qui n’y arrive pas. Myers rate une tentative à 50 yards des poteaux qui aurait permis à son équipe d’égaliser avant que Darnold ne montre ses limites en lançant un pick-6 sur Jerome Baker (13-3). Le kicker des Jets, parvient à faire rester son équipe dans la partie (13-6) mais deux nouvelles interceptions de T.J MCDonald et Walt Aikens scellent définitivement le score de la rencontre. Les chiffres font mal pour le troisième choix de la dernière draft mais cela fait partie de son apprentissage. Il devra apprendre de ses erreurs et trouver le moyen de se relever s’il veut avoir une chance de percer dans la ligue.

Textes : Raphaël Masmejean, Sebastien Polomeni

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