NFL Semaine 10 : tous les scores et résumés

Ce qu'il faut retenir des matchs NFL du dimanche 11 novembre 2018.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20

Philadelphie Eagles (4-5) – Dallas Cowboys (4-5) : 20-27

Coup d’envoi dimanche à 22h


Green Bay Packers (4-4-1) – Miami Dolphins (5-5) : 31-12

Coup d’envoi dimanche à 19h00


Cleveland Browns (3-6-1) – Atlanta Falcons (4-5) : 28-16

Chicago Bears (6-3) – Detroit Lions (3-6) : 34-22

Indianapolis Colts (4-5) – Jacksonville Jaguars (3-6) : 29-26

Tennessee Titans (5-4) – New England Patriots (7-3) : 34-10

Il y a des jours où ça ne veut pas. Même pour les Patriots. Impuissants en attaque, battus en défense, Tom Brady (21/41, 254 yards) et ses coéquipiers n’ont jamais été dans le coup ce dimanche. Leurs derniers espoirs se sont évanouis à un peu moins de 11 minutes de la fin, avec trois actions à l’image de cette rencontre. Ils sont menés de 17 points et l’attaque est obligée d’être créative, avec une réception de Tom Brady, qui titube ensuite pour tomber à un yard du first down. Un faux-départ d’un lineman sur 4e & 1 yard dans la foulée, puis une passe incomplète, à cause d’une excellente couverture mettent fin à l’offensive.

Sur la série suivante, Marcus Mariota (16/24, 228 yards, 2 TDs), lui, va chercher un first down sur une réception de 21 yards. Puis c’est Derrick Henry (11 courses, 58 yards, 2 TDs), sur une formation wildcat, qui inscrit le touchdown du K.O. (34-10). Les Titans s’amusent ! New England jette l’éponge et fait entrer Brian Hoyer à la place de Brady pour le reste de la partie.

New England a d’abord été lâché par sa défense, puisque les Titans ont marqué sur leurs deux premières séries offensives (14-3), avant de prendre un field goal sur la troisième (17-3). Les Patriots reviennent grâce à un bon drive, bouclé par un touchdown au sol de James Develin (17-10). La relance ? Plutôt le chant du cygne. L’attaque cale complètement. Un field goal manqué et un punt avant la pause. Trois punts et un échec sur quatrième tentative en deuxième mi-temps avant le touchdown décisif de Henry. Sans Rob Gronkowski, Julian Edelman (9 rec, 104 yards) est l’homme à tout faire. Tellement utilisé et secoué qu’il doit quitter le match touché à la cheville. Au sol, le retour de Sony Michel (10 courses, 33 yards) ne restera pas dans les mémoires. En manque de réussite sur les troisièmes tentatives (3/15), dominés dans le temps de possession (33mn à 27) et les yards (385 à 284), les hommes de Bill Belichick ont vécu une soirée à oublier.

À l’inverse, Mike Vrabel, un des anciens joueurs de Belichick, continue de mettre les Titans sur une pente ascendante avec une prestation complète et convaincante.

Kansas City Chiefs (9-1) – Arizona Cardinals (2-7) : 26-14

Comme prévu, les Chiefs ont gagné. Mais Arizona a livré une bataille bien plus accrocheuse que prévu. Si Tyreek Hill (7 rec, 117 yards, 2 TDs) a marqué un touchdown de 37 yards dès la troisième action du match (7-0), laissant craindre un carnage, Josh Rosen (22/39, 208 yards, 1 TD, 2 int) a bien répondu, avec un long drive et une passe de touchdown pour David Johnson (21 courses, 98 yards, 1 TD – 7 rec, 85 yards, 1 TD) (7-7).

Même s’ils n’ont pas eu leur efficacité habituelle, Patrick Mahomes (21/28, 249 yards, 2 TDs) et les Chiefs ont tout de même réussi à inscrire deux field goals et un touchdown avant la pause, pour rentrer aux vestiaires avec l’avantage 20-7. Car dans le même temps, les Cardinals ne font pas mieux que trois punts. L’espoir reste tout de même présent, puisque Johnson marque à nouveau au retour de la pause (20-14). Mais encore une fois, les Chiefs ferment la porte dans la foulée. Le reste du match est un chemin de choix pour Rosen et son attaque : punt, interception, punt, échec sur 4e tentative et interception. Un touchdown de Spencer Ware suffit donc aux locaux pour s’assurer de la partie.

Cette saison, les Broncos étaient la seule équipe à avoir réussi à maintenir Kansas City sous les 30 points. Les Cardinals ont donc réussi une petite prouesse. C’est déjà ça. Pour espérer plus, il va falloir que leur attaque gagne en maturité.

Cincinnati Bengals (5-4) – New Orleans Saints (8-1) : 14-51

Affrontant une équipe considérée comme la plus chaude de la ligue, la mission s’avérait difficile pour les Bengals. Sans A.J. green, face à la meilleure défense au sol de la NFL, la menace s’est transformée en cauchemar pour les locaux, en triomphe pour les visiteurs. Avec 509 yards encaissés et seulement 284 yards parcourus, Cincinnati a pris l’eau.

Les Bengals attaquent avec les meilleures intentions. Essayant de faire du Saint comme les Saints, leur premier drive est plein d’allant. Ils s’appuient sur un Joe Mixon (11 coursesrun/ 61 yards ; 2 rec/24 yards) à la limite du Kamara-esque, trouvent Tyler Boyd (3 rec/65 yards). Les Bengals font même entrer Jeff Driskel, leur quarterback remplaçant, pour un jeu feinté. Comme les Saints. Une splendide série expédiée en 8 jeux et conclue par John Ross (2 rec/39 yards/1 TD) dans l’en but (7-7). Oui mais voilà, les Bengals ne font illusion qu’un drive. Deux 3&out et une interception d’Andy Dalton (12/20, 153 yards/1 TD, 2 int, 4 sacks) en fin de second quart , les espoirs de Cincinnati sont déjà enterrés à mi parcours.

Parce qu’en face, c’est un festival. Cinq séries, cinq touchdowns. 35-7 à la pause. Une démonstration. Un Drew Brees étincelant (22/25, 265 yards, 3 TD) dirige l’attaque de New Orleans à la perfection : 17 passes réussies sur 19 et deux touchdowns à la mi-temps, 7/7 sur troisièmes tentatives. Le pire, c’est que les Saints, pour monstrueux de facilité qu’ils soient, n’ont pas à forcer leur talent. La défense de Cincinnati est à la rue. La moindre course prend 4 yards, la couverture aérienne est transparente, pas de pression sur la ligne, plaquages ratés et pénalités sont au menu. Les Saints insistent avec un Mark Ingram (13 courses/104 yards ; 3 rec/58 yards/1 TD) très efficace au sol, bien épaulé par un Alvin Kamara (12 courses/56 yards/2 TD ; 4 rec/46 yards) dans le périmètre. Michael Thomas (8 rec/70 yards/2 TD) a à peine besoin d’être sollicité, même si il marque deux fois lui aussi. La défense force un sack, et donc une interception, cela suffit pour étouffer les tigrés.

Au retour des vestiaires, le désespoir des locaux est presque palpable, le triomphe des visiteurs est assuré. A un 3&out de Cincinnati répond un field goal imposé par une des rares passes relâchées des Saints (38-7). Les Bengals calent de nouveau et rendent le ballon sur quatrième down suite à un sack. Sans pression, appuyant au sol, les Saints remontent une nouvelle fois le terrain et concluent grâce à un sneak de Brees. 45-7. La suite est prévisible, tout le monde a compris désormais que le miracle n’aura pas lieu pour Cincinnati. Dalton est sacké de nouveau, les Bengals ne progressent pas, et se dégagent. New Orleans reprend son martelage au sol, et avance la balle sans aucun problème. Dwayne Washington prend même la relève de Mark Ingram tellement les jeux sont faciles et le résultat certain. Trois nouveaux points marqués pour arriver à 48-7. Puis Eli Apple intervient sur une passe de Dalton déviée sur la ligne, interception relancée 29 yards. Teddy Bridgewater remplace Drew Brees sur le drive, qui abouti à de nouveaux points. 51-7, la punition devient vraiment douloureuse.

Finalement Driskel remplace lui aussi Andy Dalton, et les équipes s’efforcent de faire tourner l’horloge. Un superbe jeu feinté de Driskel lui permet de s’échapper au sol, mais ce sont les points de la fierté. 51-14. Quelques genoux au sol, et les Saints peuvent légitimement revendiquer le titre de meilleure équipe de la ligue actuellement à la vue de la performance du jour.

Tampa Bay Buccaneers (3-6) – Washington Redskins (6-3) : 3-16

Trois pertes de balle dans la zone rouge adverse et 2 field goals manqués… N’allez pas chercher plus loin, voilà ce qu’il a manqué aux Buccaneers pour l’emporter dans un match au score trompeur tant Tampa a été l’équipe la plus influente sur le résultat. Dominateur sur son premier drive, Tampa Bay voit son avancée arrêtée brusquement quand Ryan Fitzpatrick (29/41, 403 yards, 2INT) se fait intercepter par Josh Norman devant la end zone des Redskins. Après plusieurs punts, ce sont les visiteurs qui marquent en premier sur field goal (0-3).

Sur le drive suivant, Tampa Bay rate un field goal avant d’enfin revenir au score (3-3) sur son drive suivant. Avant la mi-temps, Washington repasse devant au score avec un nouveau field goal (3-6) à 30 secondes de rentrer aux vestiaires. A la mi-temps, les locaux peuvent avoir des regrets. Bien que largement devant en nombre de first down (16 contre 6) et yards gagnés (279 contre 136), Tampa est mené au score.

Le second acte ressemble a peu de chose près au premier avec des opportunités ratées par Tampa et des Redskins qui font le minimum. D’abord les Buccaneers se montrent encore une fois « imprécis » lorsque leur kicker Chandler Catanzaro manque un nouveau field goal. Des opportunités que les Redskins ne manquent pas, eux. D’abord les Redskins marquent un touchdown (3-13) sur une réception de Josh Doctson (4rec, 46 yards, 1TD) pour leur seule entrée en red zone adverse jusque là. Ensuite la défense intercepte Fitzpatrick dans son propre camp. Un turnover que l’attaque transforme en field goal (3-16) pour se mettre à l’abri.

Encore une fois, sur leur drive, suivant les Buccaneers s’illustrent par leur incapacité à concrétiser. Jacquizz Rodgers perd la balle sur un choc dans les 20 yards adverse et voit Ha Ha Clinton-Dix récupérer le cuir dans sa propre end zone. Et rebelote pour les Buccaneers à 4 minutes du terme lorsque leur quarterback perd la balle sur un sack à seulement 2 yards de l’enbut adverse… Derrière, les Redskins se contentent de manger le chrono en insistant au sol et l’emporte sans briller. Une victoire qui permet à la franchise de rester bien placé dans la course aux playoffs.

La stat qui résume tout : les Redskins ont gagné 286 yards, alors que les Buccaneers en ont empilé 501 ! Mais Tampa a perdu 4 ballons, contre 0 pour Washington.

New York Jets (3-7) – Buffalo Bills (3-7) : 10-41

On pourrait bien voir un nouveau coach prendre la porte lundi prochain. Pour la quatrième semaine de suite, les Jets ont été catastrophiques. Mauvais en attaque et en défense, et inquiétants dans l’attitude, les Jets s’inclinent lourdement face aux Bills de Matt Barkley (15/25, 232 yards, 2TD) ! Une défaite qui pourrait bien laisser des traces.

La première mi-temps est catastrophique pour New York. Josh McCown (17/34, 135 yards, 2INT), qui remplace Sam Darnold blessé, n’a pas su conduire son équipe à autre chose que 4 punts, une interception et un field goal. A sa décharge, il n’est pas le seul responsable du naufrage, avec une défense qui encaisse 31 points dans le premier acte !

Les Bills ont su profiter d’un très bon Lesean McCoy (26 courses, 113 yards, 2TD), auteur du premier touchdown (0-7) du soir. Après un punt, une nouvelle fois Matt Barkley fait bien avancer son attaque avec quatre drives positifs de suite : le premier voit Jason Croom récupérer un fumble de Zay Jones (8rec, 93 yards, 1TD) pour le touchdown (0-14), le second un field goal (0-17), le troisième voit Barkley trouver Dion Dawkins (0-24). Enfin, c’est McCoy qui y va de son doublé juste avant la mi-temps (0-31).

Les Jets sauvent l’honneur avec un field goal à la dernière seconde (3-31) du second quart. En seconde mi-temps, ce sont les Jets qui trouvent enfin la faille dans la défense des Bills. Après plusieurs actions, Isaiah Crowell finit par entrer dans l’end zone (10-31). Cependant les visiteurs répondent immédiatement avec un nouveau gros drive conduit par Barkley et conclut par Zay Jones (10-38). Les Bills ajoutent un field goal avant la fin du match (10-41) alors que la défense intercepte une nouvelle fois McCown dans une soirée où elle aura largement dominé.

Coup d’envoi dimanche à 22h

Oakland Raiders (1-8) – Los Angeles Chargers (7-2) : 6-20

C’est dans le dernier quart temps que les Chargers ont tué le match avec un field goal leur permettant de prendre 14 points d’avance (6-20), mais surtout en réalisant un drive de plus de 8 minutes. Derrière, Oakland n’a plus que sept minutes pour rattraper deux possessions de retard, une mission trop compliquée pour cette équipe… Dommage car Oakland avait bien commencé son match.

13 jeux, 80 yards, 7 minutes utilisées et 1 fake punt réussi, le premier drive des Raiders est quasi parfait. Quasi, car ils sont bloqués sur une course en 4e&goal et repartent donc bredouilles du camp adverse. Mais Oakland est bien en ce début de match et récupère vite la balle pour marquer ses premiers points via field goal (3-0).

C’est la défense des Chargers qui sonne la révolte lorsque Melvin Ingram met sous pression Derek Carr (24/37, 243 yards) et le contraint à la perte de balle. Quelques jeux après, les Chargers marquent alors tour leurs premiers points avec un field goal (3-3). L’attaque de Los Angeles finit très bien la première mi-temps avec un drive de 91 yards où Philip Rivers (18/26, 223 yards, 2TD, 1INT) finit par trouver Keenan Allen (6rec, 57 yards, 1TD) pour le touchdown (3-10) avant de rentrer aux vestiaires. Un rythme qu’elle préserve en tout début de seconde mi-temps avec un drive éclair comme elle en a l’habitude. Sur une courte passe pour Melvin Gordon (18 courses, 93 yards ; 5 rec, 72 yards, 1TD), le coureur transforme son gain en 66 yards pour le touchdowns (3-17).

La défense d’Oakland limite tout de même la casse en interceptant Rivers et forçant quelques punts. Des stops que l’attaque finit par faire « fructifier » en ajoutant quelques points via field goal (6-17).

Le field goal de Los Angeles (6-20) au milieu du dernier quart coupe toute velléité de remontée au score chez les Raiders. Les locaux tenteront bien un dernier coup mais l’attaque des noirs et blancs est stoppée sur 4&5 dans les 20 yards adverse à quelques minutes du coup de sifflet final. Derrière, Los Angeles récupère le cuir et court vers sa sixième victoire de suite.

Los Angeles Rams (9-1) – Seattle Seahawks (4-5) : 36-31

Il reste 1 minute et 24 secondes à jouer quand l’attaque de Seattle récupère la balle sur ses 25 yards. Seattle est alors mené 36 à 31 et peut donc encore espérer l’emporter. Russell Wilson (17/26, 176 yards, 3TD) fait avancer les siens avec ses jambes et la puissance de son bras. Les visiteurs atteignent rapidement les 35 yards adverses mais doivent jouer une 4e&10 décisive à 30 secondes de la fin. Le quarterback des Seahawks sort de sa poche et cherche un coéquipier mais c’est raté et Los Angeles l’emporte !

Le début du match est à l’image de sa fin avec du rythme et de l’attaque avec trois touchdowns sur les trois premières séries. Ce sont d’abord les Seahawks qui se mettent à l’honneur avec un drive parfaitement maitrisé par Wilson qui envoie Nick Vannett au touchdown (0-7). La réponse est immédiate côté Rams avec un drive d’une dizaine d’actions que Gerald Everett conclue dans la end zone (7-7) sur une réception. Mais le jeu au sol de Seattle fait la différence, accumule les yards et Rashaad Penny (12 courses, 108 yards, 1TD) parcoure 18 yards pour trouver la zone d’en-but (7-14).

Los Angeles doit se contenter sur son deuxième drive d’un field goal (10-14). La bonne nouvelle pour les locaux, c’est que leur défense se réveille enfin et se met à bloquer toutes les attaques des Seahawks, à l’image d’Aaron Donald (2,5 sacks, 5 QB hits) auteur de plusieurs sacks sur troisième tentative. En forçant les visiteurs à 3 punts pour finir leur période, Los Angeles reprend le contrôle du match. Sur un drive de 86 yards, Jared Goff (28/39, 318 yards, 2TD) conduit son attaque en zone rouge adverse et c’est le moment choisi par Todd Gurley (16 courses, 120 yards, 1TD) pour s’illustrer avec une course de 17 yards pour le touchdown (17-14).

Le second acte voit également les deux franchises se rendre coup pour coup. Les Rams sont les premiers à frapper avec un nouveau field goal (20-14). Cependant, les visiteurs repassent devant au score (20-21) sur leur premier drive avec un réception dans l’endzone pour Tyler Lockett (5rec, 67 yards, 1TD). Un avantage au score plutôt bref puisque qu’à peine 5 minutes après, c’est au tour de Goff de trouver un de ses partenaires dans la zone de vérité. Tyler Higbee réceptionne et redonne l’avantage aux siens (26-21, conversion à 2 point ratée).

Les deux équipes s’échangent ensuite un field goal chacune (29-24) avant ce que les Rams pensent être le tournant du match. La défense de LA récupère la balle dans les 10 yards adverses après un gros travail de Dante Fowler, puis Brandin Cooks (10rec, 100 yards, 1TD) fait parler sa vitesse et pense offrir le touchdown du KO aux siens (36-24).

Mais Seattle réduit en fin de match le score (36-31) sur une réception de Mike Davis. Avec un peu plus d’une minute à jouer et trois temps morts, les Seahawks font le choix de ne pas taper d’onside kick mais de faire un renvoi un peu plus long. Derrière, l’attaque des Rams ne parvient pas à obtenir de first down et rend la balle avec 1 minute et 35 secondes à l’attaque de Seattle, qui ne réussira pas sa folle remontée.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires