Packers – Dolphins (31-12) : la défense de Green Bay sort les muscles

Green Bay Packers (4-4-1) – Miami Dolphins (5-5) : 31-12 Succès probant pour les Packers bien aidé par un bon jeu au sol (195 yards) et surtout une redoutable défenses...

Green Bay Packers (4-4-1) – Miami Dolphins (5-5) : 31-12

Succès probant pour les Packers bien aidé par un bon jeu au sol (195 yards) et surtout une redoutable défenses (6 sacks, 1 interception, 1 fumble recouvert) qui a constamment mis sous pression son adversaire. Green Bay a peut être trouvé un coureur performant en la personne d’Aaron Jones (145 yards en 15 portées pour 2 touchdowns) pour soulager son quarterback vedette, l’autre Aaron, plus mobile aujourd’hui. Un jeu plus équilibré, une défense mieux coaché où la patte de Mike Pettine se fait de plus en plus ressentir, tous ce que les fans de Green Bay attendent depuis des années. A défaut de céder du terrain, la défense verte et jaune ne rompt pas. Seul petit point noir pour la ligne offensive qui a concédé 2 sacks en fin de premier acte.

Miami a laissé passer sa chance quand elle en avait l’occasion en manquant de réalisme offensif ou en ne sachant pas concrétiser le peu d’erreurs commises par les hommes de Mike McCarthy, comme le fumble récupéré par Leonte Carroo au premier quart temps ou le punt contré dans le troisième. Et leurs deux pertes de balles commises au début de chaque mi-temps n’ont pas arrangé leurs affaires.

Des Packers réalistes

Les Dolphins avaient à cœur de montrer un autre visage offensif et de marquer enfin un touchdown sur une première série offensive, fait inédit cette saison. Mais ce ne sera pas pour cette fois encore, la faute à un fumble perdu par Brock Osweiler (23/37, 213 yards, 1 interception). Ils entament pourtant la partie sur de bonnes bases, perçant la défense de Green Bay, notamment sur une longue course de 39 yards du vétéran Frank Gore (90 yards en 13 courses). Mais une fois dans la red zone, les choses se compliquent. Une mauvaise communication entre le quarterback et son centre, le ballon qui lui échappe des mains et Miami perd le cuir, récupéré par Reggie Gilbert sur les 30 yards des Packers. Erreur qui se paie cash. Aaron Rodgers (19/28, 199 yards, 2 touchdowns) se charge de faire remonter le terrain à son équipe, pour finalement se connecter à Davante Adams (4 réceptions, 57 yards, 2 touchdowns) dans la end-zone (7-0). La deuxième possession offensive des locaux est marquée du sceau d’Aaron Jones avec une grande chevauchée de 67 yards plein centre et un touchdwon de 2 yards, deux actions plus tard, pour permettre à son équipe de creuser l’écart (14-3) au tout début du deuxième quart temps.

Côté floridien, malgré une meilleure répartition offensive et des chaines qui bougent, l’équipe cale à mesure que la terre promise adverse se rapproche. Ils doivent se contenter de trois petits field goals de Jason Sanders (37, 25 et 47 yards) pour rester dans la partie (14-9). La rencontre est équilibrée, les défenses reprennent le dessus avec plusieurs sacks et passes déviés sur des actions clés lors des derniers drives avant la mi-temps.

La défense termine le travail

Au retour des vestiaires, Green Bay prend les choses en mains et parvient à retrouver un peu d’allant offensif. Aaron Jones, tout d’abord, se faufile entre sa ligne pour un inscrire un second touchdown au sol sur une course de 10 yards (21-12). Adams doublant également son compteur dans les airs sur la série suivante, celle-ci débutant idéalement sur les 12 yards de Miami après une interception de Bashaud Breeland (28-12). Bien payé pour les joueurs du Wisconsin qui assomment la rencontre à ce moment. Le punt bloqué par Brandon Bolden au début du troisième quart temps aurait pu coûter plus cher que le nouveau coup de pied réussi par Sanders à 28 yards pour revenir à deux petits points avant ce coup du sort.

Le dernier acte est une formalité, rien ne peut plus arriver à Green Bay qui se contente de faire tourner l’horloge. La défense continue de maintenir la pression sur Osweiler qui est submergé de toute part, peu aidé par une ligne poreuse. Les équipes spéciales ajoutent une pierre à l’édifice en se payant le luxe de réussir un fake punt, que Miami avait également réussi quelques actions au préalable, avant d’aggraver la marque sur un field goal de 38 yards signé Mason Crosby (31-12). La fin de match tourne au supplice pour le remplaçant de Ryan Tannehill qui goûte au gazon gelé à plusieurs reprises, Rodgers abrège rapidement ses souffrances en posant genou à terre pour clôturer une rencontre qu’ils ont dominé de bout en bout.

Miami aura manqué de lucidité dans les zones stratégiques du terrain, ne parvenant pas à plus marquer dans ses temps forts. Au contraire, Green Bay a fait preuve d’un réalisme à toute épreuve bien aidée en cela par une belle défense. De quoi envisager la fin de saison avec un peu plus de certitude.

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