Myles Garrett (Browns) : « À l’entrainement, j’ai parfois envie d’étrangler Baker Mayfield »

Baker Mayfield parle. Beaucoup. Tout le temps. En match. Mais aussi à l’entrainement. Une sorte de poil à gratter qui finit par devenir attachant. « Je ne suis pas un trash-talker...

Baker Mayfield parle. Beaucoup. Tout le temps. En match. Mais aussi à l’entrainement.

Une sorte de poil à gratter qui finit par devenir attachant.

« Je ne suis pas un trash-talker moi-même, mais je pense que je peux rivaliser avec n’importe qui. Lui vous le fait savoir », explique Myles Garrett à Yahoo Sports.

Et à l’entrainement, ce n’est pas toujours facile.

« Franchement, c’est un connard quand vous devez l’affronter », précise Garrett en souriant. « Même à l’entrainement, parfois, je veux l’étrangler. Il parle à tout le monde. »

Un agacement qui est donc teinté d’attachement. Car Mayfield porte tout le monde avec lui.

« Je pense que les défenseur ont déjà cette motivation. Nous faisons tout notre possible pour briser l’adversaire. Beaucoup de joueurs offensifs n’ont pas ça. Dez Bryant l’a. Steve Smith l’a. C’est comme un feu. Pas seulement de vous battre, mais de vous briser. Et il a un peu ça. »

Joel Bitonio confirme. Quand Mayfield provoque, tout le monde veut suivre.

« Il annonce quelque chose comme, « Nous allons vous botter le cul. » Et on doit se dire, « OK, allons-y, faisons le. On ne peut plus reculer. C’est plutôt cool. Ca vous donne un petit quelque chose. »

Déjà un vétéran

Rashard Higgins, qui a reçu un touchdown de Mayfield dimanche, va même plus loin.

« Il a une certaine attitude. Et à sa manière de venir au boulot, on sait qu’il a le truc. On ne le voit pas comme un rookie. On le voit comme un vétéran qui va mener l’équipe à la victoire. »

C’est ce que le quarterback a fait avec une fiche de 17/20 pour 216 yards et 3 touchdowns.

À coté du trash-talk, Mayfield est aussi un joueur qui invite tous ses linemen chez lui, pour leur préparer un bon repas.

« Il prend soin de nous. J’ai déjà eu des quarterbacks qui nous invitaient au restaurant », explique Bitonio. « Mais aucun ne nous avais invité chez lui pour nous faire la cuisine. »

Conclusion ?

« John Dorsey (le GM) a fait du bon boulot, je peux vous le dire », assure Higgins.

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