Les perfs’ du wild card week end

Retrouvez les joueurs qui ont marqué le premier tour des playoffs. Cette semaine, une floppée d’habitués avec l’inévitable Drew Brees, Tim Tebow, Demaryius Thomas, Calvin Johnson, Arian Foster, et puis...

Retrouvez les joueurs qui ont marqué le premier tour des playoffs. Cette semaine, une floppée d’habitués avec l’inévitable Drew Brees, Tim Tebow, Demaryius Thomas, Calvin Johnson, Arian Foster, et puis un rookie qui a mis Houston sur orbite conte les Bengals.

Brees a dressé les Lions.

PIED AU PLANCHER
On pressentait un festival aérien entre les Saints et les Lions, et aucune des deux équipes n’a déçu. Dans le rôle de l’apprenti pour son premier match de phases finales, Matthew Stafford a confirmé son excellente saison en rendant une fiche de 28/43, 380 yards et 3 TD. Mais il a aussi lancé deux interceptions. Des erreurs que Drew Brees n’a pas commises. Le patron des Saints a attendu la deuxième période pour accélérer et à partir de là, les Lions ont eu du mal à tenir la cadence. 33/43, 466 yards et 3 TD pour Brees. Le premier sur une connexion longue distance de 41 yards avec Devery Henderson pour prendre l’avantage. Le suivant en exploitant à la perfection une erreur d’alignement adverse dont a profité Jimmy Graham, et pour terminer, une jolie bombe tout en toucher à destination de Robert Meachem.
Brees a une nouvelle fois fait étalage de toutes ses qualités. Protégé par la meilleure ligne offensive de la ligue, il a été remarquable de mobilité dans la poche et d’une grande sérénité aux moments opportuns. Sous son commandement, l’attaque de la Nouvelle-Orléans est entrée dans ces playoffs à toute vitesse. Lors du prochain tour, les Saints iront défier San Francisco. On imagine mal les Niners offrir autant de temps à Brees et d’espace à ses receveurs, mais c’est bien sur la meilleure défense NFC que pèsera le plus de pression.

Thomas abrège les prolongations.

MILE HIGH MIRACLE
L’arbitre de Denver-Pittsburgh a passé plus de temps à expliquer la nouvelle règle des prolongations qu’à officier pendant celle-ci. La faute, en grande partie, à Ryan Mundy. Le safety des Steelers est venu se coller à la ligne juste avant le snap, et a été puni dans les grandes largeurs par le duo Tebow-Thomas. Deux hommes indispensables l’un pour l’autre, qui ont permis à Denver de s’offrir le scalp de la franchise NFL la plus titrée. Deux-tiers des 316 yards lancés par Tim Tebow ont été captés par Demaryius Thomas. Au fond du trou en fin de saison régulière, Tebow a retrouvé les ingrédients du succès. Des courses opportunistes évidemment, mais sans jamais trop en faire. Et un jeu de passe simple, mais dévastateur. Simple dans sa lecture, et pas si évident dans sa réalisation.
Tebow a montré quelques éclairs de génie au moment de poser le cuir dans des spots compliqués. A chaque fois, un gain énorme à la clé. Tim Tebow n’a réussi que dix passes, mais en moyenne, c’était pour gagner 31.6 yards. Pourra-t-il pousser la farce une semaine de plus à New England ? Pas sûr, sachant que c’est un Tom Brady en pleine forme auquel il faudra se mesurer. Car l’enseignement principal de la victoire des Broncos, c’est que Pittsburgh a pris un sacré coup de vieux. Cascade de blessures chez des joueurs âgés, un QB en carafe qui tient on ne sait trop comment, et surtout un réel manque de rythme et de vitesse en défense. Les Steelers ont besoin d’une cure de jouvence.

PILE A L’HEURE
Les Texans étaient eux aussi dans le creux avant de recevoir Cincinnati. Mais avec un Arian Foster aussi éblouissant, une première victoire en playoffs leur tendait les bras. Foster a tout d’abord répondu présent en égalisant dans le premier quart temps sur une course extérieure de 8 yards. Puis a clos la marque en fin de partie grâce à un rush de 42 yards le long de la touche. Les Bengals impliqués dans le coup doivent encore se demander comment Foster a bien pu rester sur ses jambes et finir à cette vitesse là. Cette semaine, il a été le seul running back à courir plus de vingt fois, et avec 24 portés pour 153 yards et 2 TD, il est aussi devenu le troisième coureur non choisi à la draft à passer la barre des 100 yards en playoffs.

Vacances méritées pour Megatron.

JOHNSON TERMINE FORT
Calvin Johnson est officiellement en vacances, mais il n’a pas filé sans dire au revoir. Vaincu par les Saints, Megatron a quand même capté 12 passes pour 211 yards et 2 TD. Il est le troisième joueur après Steve Smith (2005) et Reggie Wayne (2004) à réussir ce tour de force depuis la fusion NFL-AFL de 1970. Au cours des quatre derniers matchs des Lions, Johnson a produit trois fiches à plus de 200 yards, pour un total de 771 yards. Alors que se profile une renégociation de son contrat, il pourrait devenir le receveur le mieux payé de l’histoire. On parle déjà de 77 millions de dollars sur les trois prochaines années. Une somme colossale, pour un joueur qui l’est tout autant.

ET LA LUMIERE FUT
C’est LA performance défensive de ce tour de wild card. L’interception de J.J. Watt a changé la donne et définitivement offert un double avantage aux Texans : au score, et moral. En toute fin de première période, le defensive lineman a capté une passe de Dalton alors qu’il n’était qu’à quelques mètres du quarterback. A la vitesse à laquelle le ballon part, il est quasiment impossible de réussir un catch pareil. Avant que la plupart des joueurs sur le terrain ne réalisent ce qui venait de se produire, Watt filait déjà à travers les 29 yards qui le séparait de l’endzone. Pour enfoncer le clou, Watt a ponctué la mi-temps par un sack sur le dernier jeu des Bengals, renvoyant leur QB aux vestiaires avec plus de doutes que de certitudes sur l’issue de la rencontre.

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