[vidéo] Oui, Bill Belichick peut s’énerver

Les Patriots ont gagné, mais il y a eu un petit moment de tension dimanche soir du côté de Bill Belichick. Dans le dernier quart, Latavius Murray est allé gagner...

Les Patriots ont gagné, mais il y a eu un petit moment de tension dimanche soir du côté de Bill Belichick.

Dans le dernier quart, Latavius Murray est allé gagner un first down sur une quatrième tentative. Mais de peu. C’est là que Patrick Chung est resté au sol. De quoi donner du temps à son équipe pour réfléchir un peu, et finalement lancer son mouchoir rouge pour demander une révision vidéo.

« Des conneries », a-t-on alors entendu Adam Thielen crier, selon ESPN.

« Ferme ta gueule », a alors répliqué Bill Belichick.

Bonne ambiance.

Après le match, le receveur s’est expliqué.

« C’était une action incertaine qui pouvait être revue. J’ai juste perdu le contrôle de mes émotions », a-t-il indiqué à ESPN.

« Je pensais juste que c’était petit. Ce n’était pas dirigé vers lui. Je pensais juste que c’était petit. Mais comme je l’ai dit, j’ai laissé mes émotions prendre le dessus parce que c’est une action intelligente si vous êtes dans cette situation. Pourquoi pas ? Ce n’est pas de la triche s’il n’y a pas de règle qui empêche un joueur de se mettre au sol. Je ne sais pas s’il était blessé ou pas. Il était peut-être blessé. Pas de soucis. C’est comme ça. Mais comme je l’ai dit, le timing était intéressant quand c’est une action importante. »

Finalement, les Patriots ont perdu leur challenge.

Et Thielen n’en veut de toute manière pas au coach de New England.

« Sans rancune. C’est du football. Il y a des émotions. Il peut penser ce qu’il veut de moi. Cela ne change pas vraiment ma manière de jouer. Il peut me détester autant qu’il veut. Je serai toujours le même. Je vais faire de mon mieux et essayer d’être compétitif chaque jour. »

Belichick ne semble pas particulièrement détester Thielen. Lui aussi a dédramatisé. S’agissait-il de deux compétiteurs échangeant leurs voeux de fin d’année, lui a demandé un journaliste ?

« Oui, en gros », a répondu le coach avec un petit sourire.

Mais une telle réaction du leader des Patriots reste une rareté.

« Il en faut beaucoup pour que Bill Belichick vous dise quelque chose », expliquait Duron Harmon après la rencontre. « Ca vous montre juste à quel point il est passionné. »

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