Texans – Colts ( 21-24 ) : un T.Y Hilton cinq étoiles

Houston Texans (9-4) – Indianapolis Colts (7-6) : 21-24 Les Colts ont mal démarré mais ont mérité un succès précieux qui leur laisse l’espoir d’accrocher un strapontin pour les rencontres...

Houston Texans (9-4) – Indianapolis Colts (7-6) : 21-24

Les Colts ont mal démarré mais ont mérité un succès précieux qui leur laisse l’espoir d’accrocher un strapontin pour les rencontres décisives de janvier, ce qui couronnerait une saison bien meilleur qu’escompter. Andrew Luck (27/41 , 399 yards, 2 touchdowns, 1 interception) a encore une fois montré que sa blessure est un mauvais souvenir, bien aidé par un T.Y Hilton stratosphérique (199 yards,  9 réceptions, 0 touchdown). Et dire qu’il était incertain avant la rencontre.

Houston a réduit l’écart en seconde mi-temps pour reprendre espoir à quelques minutes de la fin avec un déficit de trois points mais son indiscipline et son passage à vide offensif en deuxième quart temps ont mis fin à la série victorieuse. Une défaite qui peut laisser des regrets au vue de l’écart mais pas au niveau du jeu où la course, qui paraissait performante ces dernières semaines, a été délaissée (89 yards au total) . Suite à la victoire des Titans jeudi dernier face aux Jaguars, il savait avant la rencontre qu’il ne pourrait pas s’adjuger mathématiquement la division cet après-midi, mais un résultat positif l’y pousserait grandement. Malgré la contre-performance et avec deux victoires d’avance à trois journées de la fin, la couronne ne pourra guère échapper aux Texans, bien aidés par un calendrier favorable.

Indianapolis dominant

Tous les voyant étaient au vert pour les coéquipiers de Deshaun Watson, d’autant plus qu’ils affrontent leurs rivaux Colts, sortant d’un non-match sans point à Jacksonville, et un Andrew Luck guère en réussite historiquement dans cette opposition malgré un bras retrouvé (5 victoires – 4 défaites dont trois consécutives, son pire bilan dans la division). Sur le papier, rien ne semble barrer la route de Houston. Manque de chance pour les coéquipiers de J.J Watt, le papier ne joue pas et T.Y Hilton est injouable.

Comme à l’accoutumée dans ce genre d’opposition intra-division, chaque équipe essaie d’imposer son plan de match en favorisant le jeu au sol pour prendre le dessus. Mais comme dans la plupart des cas, les défenses prennent le pas et les punts se succèdent en début de match. Ce n’est qu’en décidant de prendre le contre-pied et passer par la voie aérienne que les Texans ont enfin réussi à avancer. Au terme de 10 actions, Alfred Blue (6 courses, 21 yards, 1 touchdown) est littéralement poussé sur 3 yards jusque dans la end zone par toute sa ligne offensive, et Houston ouvre la marque en fin de quart temps (7-0). Ce sera le seul éclair de Houston dans cette mi-temps qui va alors retomber dans un marasme en multipliant les approximations et les dégagements.

Indianapolis profite de cette stérilité pour prendre le contrôle de la partie. Et de quelle manière. Dans un premier temps, Marlon Mack (14 courses, 33 yards, 1 touchdown) ramène son équipe au sol, touchdown bien amené par l’énorme réception de 60 yards de T.Y Hilton, toujours à l’aise dans le Texas. L’inévitable Eric Ebron (4 réceptions, 65 yards, 1 touchdown) ensuite sur une réception de 14 yards pour passer devant (7-14). A 54 yards de distance, l’inépuisable Adam Vinatieri rajoute trois points supplémentaires à la sirène (7-17).

Les Colts mènent logiquement à la pause alors qu’ils ont été longtemps pénalisés par l’indiscipline de leurs joueurs. Luck s’est fait intercepter par Andre Hal avant l’égalisation, les choses allaient bien pour les locaux à ce moment là. Frank Reich a modifié ses plans initiaux pour ouvrir son cahier de jeux et ses joueurs ont mis de l’intensité. Bien lui en a pris tant les visiteurs ont dominé par la suite. Les Texans doivent vite relever la tête pour se remettre de ce premier acte raté offensivement (114 yards, 0/7 en troisième tentative et 9 first downs), la dernière fois qu’ils étaient menés de 10 points à la pause, ils ont perdu la rencontre en semaine 3.

Réveil trop tardif pour Houston

Le message semble être passé. Sur la première série, Deshaun Watson (27/38, 267 yards, 1 touchdown), plus incisif, mange plus de 7 minutes au chronomètre et Houston parcoure presque autant de yards que sur toute la première période. Lamar Miller ( 14 courses, 33 yards, 1 touchdown) reçoit le ballon sur un snap direct et exécute la sentence à 1 yard de la ligne (14-17). La partie est relancée mais les coéquipiers d’Andrew Luck ont du cœur et ne s’en laissent pas compter. Sur une quatrième série consécutive, ils marquent des points au tableau d’affichage par l’intermédiaire de Zach Pascal (5 réceptions, 68 yards, 1 touchdown). Démarqué sur le côté gauche, il est bien servi par son quarterback pour permettre à son équipe de reprendre 10 points d’avance (14-24). Coup dur pour Houston qui pensait avoir repris le momentum.

Indianapolis gère la fin de match en contrôlant l’horloge en attaque et accentuant la pression en défense. Ils se sont tout de même fait peur en fin de match en laissant le champ libre à DeAndre Hopkins( 4 réceptions, 36 yards, 1 touchdown) sur une réception de 7 yards pour le touchdown à moins de 3 minutes de la fin (21-24). Mais les poulains étaient de vrais chevaux de course dans cette rencontre, trop forts pour des cowboys texans en panne d’inspiration. Luck se prend pour Aaron Rodgers et, sur troisième et un, pousse Jadeveon Clooney à la faute en provoquant un faux départ. Le first down obtenu et aucun temps mort pour Bill O’Brien, il laisse filer les dernière seconde en posant genou à terre.

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