NFL Semaine 16 : tous les scores et résumés

Tout ce qu'il faut retenir des matchs de la Semaine 16 en NFL.

Sunday Night Football

Seattle Seahawks (9-6) – Kansas City Chiefs (11-4) : 38-31

Coup d’envoi dimanche à 22h

Arizona Cardinals (3-12) – Los Angeles Rams (12-3) : 9-31

San Francisco 49ers (4-11) – Chicago Bears (11-4) : 9-14

New Orleans Saints (13-2) – Pittsburgh Steelers (8-6-1) : 31-28

Coup d’envoi dimanche à 19h

Indianapolis Colts (9-6) – New York Giants (5-10) : 28-27

Cleveland Browns (7-7-1) – Cincinnati Bengals (6-9) : 26-18

Philadelphia Eagles (8-7) – Houston Texans (10-5) : 32-30

Detroit Lions (5-10) – Minnesota Vikings (8-6-1) : 27-9

New England Patriots (10-5) – Buffalo Bills (5-10) : 24-12

New England a gagné, New England est qualifié pour les playoffs, mais New England n’a pas totalement rassuré. Après deux défaites consécutives, les Patriots se devaient de s’imposer à domicile pour s’assurer le titre de l’AFC Est, le 10e consécutif. C’est chose faite. Mais tous les doutes qui entouraient la franchise du Massachusetts n’ont pas été levés. Pourtant le score est sans appel (24-12). On retient d’abord les bonnes choses. Le jeu au sol notamment, avec avec 273 yards au total. Dans ce domaine, les hommes de Bill Belichick inscrivent même deux touchdowns par Sony Michel (18 courses, 116 yards, 1 TD) sur 4 yards (7-0) puis James White (8 courses, 41 yards, 1 TD + 2 réceptions et 13 yards) après une course de 27 yards (14-0).

Mais en dehors de ça, l’attaque soulève encore des interrogations. Tom Brady livre une performance très moyenne (12/24, 126 yards, 1 TD et 2 INTs). Malgré un touchdown de 32 yards lancé à Julian Edelman (5 réceptions, 70 yards et 1 TD), il ne semble jamais trouver son rythme dans ce match. Mais il n’est pas la seule interrogation de cette escouade offensive. Où est Rob Gronkowski ? Le tight end ne voit que trois passes lancées dans sa direction durant ce match pour aucune réception et 0 yards. Une de ces passes finira d’ailleurs en interception après lui avoir glissé entre les doigts. S’il est toujours aussi bon dans ses blocs, il semble avoir de plus en plus de mal dans le jeu aérien. Il ne reste en tout cas qu’un match à cette attaque pour trouver des solutions. Ensuite, elle n’aura plus le droit à l’erreur en playoffs.

La défense de son côté fait le travail pendant 60 minutes. L’escouade n’encaisse qu’un touchdown en toute fin de match. Elle intercepte Josh Allen (20/41, 217 yards, 1 TD et 2 INTs) à deux reprises et rend le match très difficile au quarterback. Surtout que le lanceur rookie n’est toujours pas à l’aise dans sa poche. Il lui faut attendre le dernier jeu de la rencontre pour qu’il trouve enfin la end-zone sur une passe de 31 yards vers Zay Jones (5 réceptions, 67 yards et 1 TD). Il lui reste encore du boulot pour rendre cette attaque dangereuse. Côté New England, c’est une nouvelle victoire à domicile avec toujours cette objectif en tête de glaner une semaine de repos en playoffs.

Dallas Cowboys (9-6) – Tampa Bay Buccaneers (5-10) : 27-20

Comme souvent cette année, Dallas aura pu compter sur une défense haut niveau pour l’emporter. Avec un touchdown défensif et un fumble décisif dans les 10 yards adverses, la défense a permis aux Cowboys de l’emporter dans un match serré jusqu’au bout.

Les Buccaneers démarrent le match avec un field goal sur leur première série (0-3). Une ouverture du score à laquelle les Cowboys répondent par un touchdown (7-3) de Dak Prescott (20/25, 161 yards, 1TD). Le quarterback s’échappe à quelques yards de l’endzone pour finir à la course.

Sur la série suivante c’est la défense de Dallas qui fait la différence en forçant Jameis Winston (34/48, 336 yards, 1TD, 2 fumbles) au fumble : Randy Grégory tamponne le quarterback et lui fait perdre le cuir, derrière, Jaylon Smith récupère la balle et remonte tout le terrain pour le touchdown (14-3). Les visiteurs vont cependant reprendre progressivement la main sur le match. D’abord avec un field goal (14-6) puis en limitant les Cowboys en attaque. A 20 secondes de la mi-temps, les Buccaneers ajoutent un touchdown (17-13) par l’intermédiaire de Jacquizz Rodgers.

En seconde mi-temps c’est une nouvelle fois la défense des Cowboys qui va faire la différence. Alors que le score est de 20 à 13 en faveur des locaux, Grégory récupère un nouveau fumble de l’attaque des Buccaneers. Cette fois le défenseur s’arrête sur les 4 yards adverses et offre une belle opportunité à son attaque. Deux actions après, Prescott trouve Michael Gallup (3rec, 53 yards, 1TD) pour le touchdown (27-13) et permettre à Dallas de prendre un écart décisif.

Comme un symbole, c’est de nouveau la défense qui tue les derniers espoirs de Tampa Bay. Après 17 actions et 10 minutes de possession, Tampa se retrouve à 5 yards de la zone d’enbut des locaux. Mais Winston ne trouve pas la solution sur une 4e tentative et doit donc rendre la balle aux texans. Les visiteurs sont tout de même récompensés de leurs efforts à deux minutes de la fin avec une réception pour touchdown (27-20) de Mike Evans (6rec, 90 yards, 1TD). Malheureusement pour eux, l’onside kick qui suit est récupéré par les Cowboys et ceux-ci se contentent de faire descendre le chrono jusqu’à la fin du temps réglementaire.

Miami Dolphins (7-8) – Jacksonville Jaguars (5-10) : 7-17

Miami dit adieu à la course aux playoffs de la plus vilaine des manières. Dans un match sans relief en attaque, les Dolphins n’ont pas su prendre à revers une défense des Jaguars pourtant peu inspirée cette saison. Côté Jacksonville, l’attaque n’a pas eu grand chose à faire pour l’emporter.

Les Dolphins débutent parfaitement leur match avec un touchdown sur leur première série. C’est Ryan Tanehill (15/22, 146 yards, 1TD, 1INT) qui trouve Brandon Bolden sur une shovel pass pour le 7 à 0. Mais Jacksonville répond de suite avec un drive basé sur le sol et chronophage, avec quasiment 8 minutes utilisées. A la conclusion c’est Leonard Fournette (18 courses, 43 yards, 1TD) pour le touchdown (7-7).

Le reste de la première mi-temps baisse en intensité. Les équipes enchaînent les punts et multiplient les erreurs, à l’image d’un fumble de Cody Kessler (12/17, 106 yards) ou des deux fields goals ratés (un par équipe) avant la mi-temps.

La seconde mi-temps repart sur les mêmes bases que la première… Les défenses dominent et les attaques multiplient les punts (5 dans le 3e quart). Jacksonville a la possibilité de marquer quelques points en récupérant sur un fumble la balle dans les 17 yards des Dolphins. Mais entre pénalités et sacks, les Jaguars reculent de 30 yards et se contentent d’un punt.

C’est dans le dernier quart que les Jaguars font la différence. D’abord Jacksonville prend l’avantage au score avec un field goal (7-10) mais surtout c’est en défense que les Jaguars vont chercher le match. Dans sa zone rouge, Ryan Tanehill voit Telvin Smith surgir de nul part pour l’intercepter et parcourir la trentaine de yards qu’il lui faut pour le touchdown (7-17). Un écart trop grand à combler pour ces Dolphins là.

New York Jets (4-11) – Green Bay Packers (6-8-1) : 38-44

Ce devait être un match sans enjeu entre deux équipes en difficultés. Cela ne devait pas être intéressant et plutôt calme. Ce fut finalement tout l’inverse. Un match avec des points, des rebondissements, une prolongation et une fin à couper le souffle. Sans enjeu ou pas, Aaron Rodgers (37/55, 442 yards, 2 TDs + 5 courses, 32 yards et 2 TDs), reste Aaron Rodgers. À la fin du troisième quart-temps, Green Bay est mené de 15 points (35-20). Les Packers n’arrivent pas à contenir Sam Darnold (24/35, 341 yards et 3 TDs) et son attaque et on pense que le match est plié. C’était sans compter sur le talent du double MVP.

Non seulement le numéro 12 va permettre à son attaque d’inscrire un 18-0 dans ce dernier quart d’heure, mais il va surtout se charger lui même d’inscrire 15 de ces 18 unités. Il marque en effet deux touchdowns à la course (à chaque fois d’un yard) ainsi que la conversion à deux points qui permet aux Packers de passer devant de trois points. Si les Jets arrivent à arracher la prolongations à la faveur d’un field goal dans les dernières secondes (38-38), ce n’est que pour retarder l’échéance. Sur la première possession de l’over-time, Rodgers amène de nouveau son équipe en terre promise. Cette fois les points sont marqués de manière plus conventionnel avec une passe vers Davante Adams (11 réceptions, 71 yards et 1 TD) sur 16 yards (44-38).

Avant cela, les deux équipes s’étaient rendues coups pour coups dans une explosion offensive. Les Jets allument les premiers en inscrivant deux touchdown à la course d’abord avec Elijah McGuire sur 4 yards (7-0), puis à la passe ensuite avec Robby Anderson (9 réceptions, 14à yards et 1 TDs) sur 33 yards (14-0). Et quand Green Bay réponds par une passe de 49 yards de Rodgers vers Jake Kumerow pour ouvrir le score des visiteurs (14-7), Andre Roberts ramène directement le ballon dans la end-zone adverse sur le kick-off qui suit (21-7). À ce moment-là, les Packers vont déjà faire un retour dans le match. À cheval entre la fin de la première période et le début de la seconde, ils inscrivent 13 points. Deux field goals et une course de Jamaal Williams (15 courses, 95 yards, 1 TD + 6 réceptions et 68 yards) sur 7 yards (21-20).

Sam Darnold s’emploie alors pour faire de nouveau le trou. Il lance deux touchdowns vers Christopher Herndon (6 réceptions, 82 yards et 1 TD) sur 5 yards (28-20) puis Elijah McGuire sur 20 yards (35-0). Il pense avoir fait le plus dur. Désormais, il sait ce que c’est d’affronter Aaron Rodgers. Cette victoire des Packers ne change pas grand chose à leur saison, mais ils gagnent enfin à l’extérieur. C’est le premier succès de Green Bay hors de ses bases depuis décembre 2017. Et cette victoire porte le sceau d’Aaron Rodgers. Une fois de plus.

Carolina Panthers (6-9) – Atlanta Falcons (6-9) : 24-10

Il n’y a pas si longtemps, décembre était le moment de se préparer aux playoffs pour ces deux équipes. Aujourd’hui, aucune de ces deux franchises n’atteindra la post-saison et leur affrontement du jour n’avait aucun enjeu. Depuis leur défaite au Super Bowl, les Panthers ont perdu autant de matchs qu’ils en ont gagné (23-23). Et pour les Falcons, c’est pareil (15-15). Cette rencontre avait au moins le mérite de faire passer le vainqueur au-dessus de la barre des 50 %. Et c’est Atlanta qui saisit l’opportunité.

Pourtant à la mi-temps, les deux équipes sont encore dos à dos (10-10). Côté Panthers, en l’absence de Cam Newton, Taylor Heinicke (33/53, 274 yards, 1 TDs et 3 INTs) assure l’intérim. Dès son premier drive, il mène l’équipe au premier touchdown de sa carrière. Une passe de 1 yard pour Ian Thomas (7-0). Matt Ryan (15/26, 239 yards, 3 TDs et 0 INT) lui répond dans la foulée en trouvant Julio Jones sur 1 yard. Le 7e touchdown de la saison pour le receveur. À la fin du premier quart-temps, les deux équipes sont donc dos à dos (7-7). 15 minutes plus tard, chaque formation a ajouté un field goal et aucune des deux a pris le large (10-10).
Mais au retour des vestiaires, la différence de quarterback se fait ressentir et les Falcons s’échappent. Malgré une blessure au coude gauche, Taylor Heinicke lance à tour de bras, mais n’arrive pas à faire avancer son attaque. Christian McCaffray se démène dans tous les sens (21 courses, 101 yards + 12 réceptions et 77 yards), mais n’arrive pas à faire oublier les pertes de balles de son équipe ( 1 fumble, 3 interceptions et 2 turnovers sur le downs). Le MVP 2016, lui, profite de toutes les armes à sa disposition. Après Julio Jones (4 réceptions, 28 yards et 1 TD), Calvin Riley (3 réceptions, 90 yards et 1 TD) marque un touchdown sur une passe de 75 yards dès le premier jeu de la seconde période (10-17). C’est ensuite au tour de Mohamed Sanu (5 réceptions, 81 yards et 1 TD) de trouver la end-zone sur une passe de 44 yards (10-24). Ajoutez à cela un jeu au sol porté par un solide Brian Hill (8 courses pour 115 yard) et vous avez une victoire facile d’Atlanta qui revient à hauteur de son rival.

Samedi

Chargers – Ravens (10-22) : quelle défense !

– Titans – Redskins (25-16) : Blaine Gabbert (encore) en pompier de service

Monday Night Football

Oakland Raiders (3-10) – Denver Broncos (6-8)

Résumés par Raphaël Masmejean et Lucas Vola

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