Black Monday : qui est vraiment menacé ?

Mike Tomlin peut-il prendre la porte ?

Ce lundi, c’est le Black Monday. Le premier lundi qui suit la dernière semaine de saison régulière est souvent propice aux licenciements de head coaches. Mais qui sont les candidats les plus menacés à l’issue de cette édition 2018 ? Petit tour d’horizon.

LES INTOUCHABLES

Forcément, il est difficilement envisageable de voir un head coach viré au lendemain d’une qualification en playoffs. Considérons donc les Bill Belichick (Patriots), Pete Carroll (Seahawks), Jason Garrett (Cowboys), Anthony Lynn (Chargers), Sean McVay (Rams), Matt Nagy (Bears), Bill O’Brien (Texans), Andy Reid (Chiefs) et Sean Payton (Saints) en poste au 31 décembre 2018.

D’autres techniciens paraissent aussi tranquilles, même sans tickets pour la phase finale. C’est le cas de Doug Pederson (Eagles) encore auréolé du Super Bowl LII et qui est encore dans le coup malgré de nombreux changements dans le coaching staff. La rédemption d’Andrew Luck devrait aussi assurer une prolongation d’au moins un an à Frank Reich (Colts). Pour Mike Zimmer (Vikings) et Mike Vrabel (Titans), la saison a été faite de hauts et de bas, mais rien n’indique un changement de direction en interne.

Enfin, pas mal de head coaches devraient bénéficier d’un traitement de « faveur » pour avoir tenu face aux contraintes de la saison. Kyle Shanahan (49ers) et Jay Gruden (Redskins) ont tous deux perdus leur quarterback titulaire mais n’ont pas vu leur équipe se désintégrer totalement. Pour Sean McDermott (Bills) et Pat Shurmur (Giants), la réaction d’orgueil a été précieuse après un début de saison assez catastrophique. Vient enfin Jon Gruden (Raiders). Qui coûte cher …

LES POSSIBLES SURSIS

Les coaches qui devront fournir certaines garanties pour rester. C’est à moitié vrai pour John Harbaugh (Ravens), un temps menacé en raison du changement de General Manager mais dont l’avenir semble toujours s’inscrire dans le Maryland. La réalité est plus prosaïque pour Dan Quinn (Falcons), Matt Patricia (Lions) et Ron Rivera (Panthers), fragilisés par certaines lacunes de leur effectif.

Déjà sur la sellette, l’an passé, après l’élimination surprise contre Jacksonville, Mike Tomlin (Steelers) risque gros, très gros en cas d’éjection des playoffs. Les Jaguars, justement, ont semblé imploser en interne. Pas suffisant pour renvoyer Doug Marrone (Jaguars) selon des sources proches. Mais une lourde défaite à Houston pourrait éventuellement changer la donne. Le résultat du dernier match est un élément tout aussi crucial pour Adam Gase (Dolphins), pourtant lui aussi annoncé vers une confirmation.

Coach intérimaire de Cleveland, depuis le renvoi de Hue Jackson, Gregg Williams (Browns) a de fortes chances d’être conservé, de par le bon rendement du coordinateur offensif Freddie Kitchens et de son nouveau quarterback star, Baker Mayfield. Enfin, grosse zone d’ombre autour de Dirk Koetter (Bucs), dont la défense n’a clairement pas progressé depuis le départ de Mike Smith, et dont l’attaque est sur courant alternatif, à l’image des changements incessants de quarterbacks.

LES CAS DÉSESPÉRÉS

Cinq coaches semblent plus que jamais voués à faire leur bagage ce lundi.
Steve Wilks (Cardinals) est le premier d’entre eux, de par le très peu d’énergie démontrée par son équipe cette saison. Lui aussi nommé en intérim, Joe Philbin (Packers) n’a pas vraiment révolutionné le jeu des Packers, en succédant à Mike McCarthy. Enfin, c’est sans doute le mental qui sera préjudiciable pour Todd Bowles (Jets) et Vance Joseph (Broncos), au vu du rendement assez pauvre et irrégulier de leurs ouailles.
Et Marvin Lewis (Bengals), me direz-vous ? Tout dépend du nouveau dossier qu’il trouverait sur son propriétaire, mais comme de coutume, son départ parait inéluctable.

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