Patriots – Jets (38-3) : dominer c’est gagner !

New England Patriots (11-5) – New York Jets (4-12) : 38-3 Janvier approchant, l’heure des amusements est terminé du côté du Massachusetts. Les coéquipiers de Tom Brady (24 /33, 250...

New England Patriots (11-5) – New York Jets (4-12) : 38-3

Janvier approchant, l’heure des amusements est terminé du côté du Massachusetts. Les coéquipiers de Tom Brady (24 /33, 250 yards, 4 touchdowns, 0 interception), qui a désormais rejoint le club des 6 000 passes complétées en carrière, n’avaient visiblement pas de temps à perdre dans ce dernier duel intra-division. Largement au-dessus de pauvres Jets, ils auront survolés les débats de bout en bout de la rencontre et des deux côtés du ballon, ne laissant que quelques miettes à leurs adversaires. Offensivement, tout le monde a participé avec 8 joueurs ayant touché au moins une fois le cuir. Défensivement, la prestation est convaincante avec une belle feuille statistiques ( 4 sacks, 3 fumbles récupérés) même si l’adversaire rencontré n’était pas du calibre des futures oppositions.

Depuis 2000, aucun quarterback rookie n’a gagné à Foxborough et Sam Darnold ( 16/28 , 167 yards) a perpétué la tradition. Constamment sous pression ou imprécis, il a rencontré les pires difficultés à faire avancer son équipe dont certains avaient peut être déjà la tête aux vacances. Incapables de se révolter ou d’exercer une quelconque menace sur Brady, ils ont au moins eu l’audace de forcer le destin sur deux quatrième tentatives, sans résultat. Légèrement meilleurs mathématiquement dans le second acte une fois le match joué, ils n’ont pas su concrétiser en marquant plus de points, et ont payé cher à chaque fois leurs pertes de balles encaissant un touchdown.

New England aborde ce dernier match sans grande pression. Déjà assurés du titre de division et maitres de leur destin, il suffit d’une victoire aux Patriots pour s’octroyer la seconde place de la conférence, synonyme de repos la semaine prochaine. Auréolés du meilleur bilan NFL à domicile toutes rencontres confondues depuis les débuts de Tom Brady dans la ligue (141 victoires – 29 défaites), la voie est toute tracée pour les joueurs de Bill Belichick pour arriver à leur fin. Brady plus gestionnaire cette saison n’avait pas lancé 4 passes de touchdown cette année dans un match (une première depuis 2006); après ce soir, cet impair est corrigé.  Il peut s’appuyer sur un duo de coureurs solides qui marquent l’histoire de la franchise de leurs empreintes. James White est le premier Patriot a cumulé 300 yards à la course et 700 à la réception, tandis que Sony Michel a la seconde meilleure moyenne de yards par match au sol pour un rookie (73,4 yards), juste derrière le hall of famer Curtis Martin.

Les Patriots dominateurs en attaque…

Bien meilleur, New England prend le contrôle du match rapidement face à des Jets qui n’ont plus gagné au Gillette Stadium depuis 2011, et dont l’avenir de Todd Bowles à la tête de l’équipe semble être joué. S’ils n’ont plus rien à espérer, les jeunes new-yorkais peuvent toutefois se servir de cet ultime rendez-vous pour emmagasiner de l’expérience ou, pour les plus anciens, essayer de conserver une place dans l’effectif dans l’optique de la saison prochaine.

Le plan de jeu de ce début de match est simple: jeu au sol, passes courtes et maitrise de l’horloge. Mais les choses simples sont souvent les plus difficiles à mettre en place. Pas pour New England qui maitrise à merveille les bases de ce sport. Une première série pour se chauffer et l’attaque locale trouve son rythme de croisière. Bien mené par un Brady précis qui privilégie des passes rapides en première lecture, les Patriots passent par deux fois la end zone adverse dans les airs avec des touchdown de 17 yards James White ( 30 yards en 4 portées + 39 yards, 4 réceptions, 1 touchdown) et 18 yards de Rex Burkhead (14 yards en 5 portées + 18 yards, 1 réception, 1 touchdown).

La défense veut aussi participer à la fête. Tout d’abord en provoquant une perte de balle où elle récupère un fumble de Elijah McGuire (41 yards en 18 portées) par l’intermédiaire de Devin McCourty. Idéalement placé sur les 8 yards adverses, New England ne laisse pas passer l’occasion de creuser un peu plus le trou de New York. Bien aidé par l’indiscipline Jets sur ce coup, le quarterback quadragénaire trouve Phillip Dorsett (34 yards, 5 réceptions, 1 touchdown et 16 yards au sol en 2 portées) pour sa troisième offrande de la soirée. Puis stoppe leurs adversaires sur 4 ème tentative à quelques yards seulement de la zone d’en-but.

Si les Patriots dominent logiquement en mettant à contribution toutes les cibles disponibles, les choses sont plus compliquées pour New York qui a beaucoup de mal à faire avancer les chaines. Sous pression constante, l’attaque emmenée par Sam Darnold éprouve les pires difficultés à gagner des yards à l’image de la course de 28 yards du quarterback rookie pour obtenir une première tentative. Vaillants mais limités, les visiteurs doivent se contenter d’un field goal de 40 yards de Jason Myers dans le premier quart temps pour ne pas regagner les vestiaires bredouilles (21-3). Régnant sans partage sur la rencontre, New England se dirige tranquillement mais surement vers son objectif. A New York de sortir la tête de l’eau pour sauver l’honneur car à ce rythme ils vont finir par reculer avec seulement 108 petits yards en attaque au cours de ce premier acte.

…agressifs en défense

Après une première période aboutie, la seconde part dans la même direction. La défense des hommes de Brian Flores ne compte pas en rester là et maintient son influence sur son adversaire direct sur le terrain. Encore une fois sous pression, Darnold est sacké et perd le ballon sur ses 46 yards. Kyle Van Noy récupère le cuir et couvre la distance pour marquer les premiers points du troisième quart temps (28-3). Sur la possession suivante, les visiteurs pensent enfin scorer suite à une bonne série mais encore une fois ils se cassent les dents sur quatrième tentative et un yard à parcourir.

Le coup est rude mais symbolise l’écart qu’il existe à ce jour entre les deux formations. Après avoir fait le boulot en première mi-temps, l’attaque des hommes de Josh McDaniels se contente du minimum après la pause en multipliant les punts. Stephen Gostkowki rajoute trois nouveau points à 10 minutes de la fin, puis Brady clôt son récital avec une quatrième passe de touchdown, cette fois pour son compère Julian Edelman ( 69 yards, 5 réceptions, 1 touchdown et 24 yards au sol en 2 portées). 38-3 au tableau d’affichage, il peut laisser sa place à Brian Hoyer pour les derniers snaps de la rencontre. Avec ce succès, les Patriots remportent leur 500ème succès en saison régulière et s’offrent une semaine de repos avant d’attaquer les choses sérieuses, encore une fois à domicile.

 

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