Bears – Eagles (15-16) : une victoire complètement Foles !

Le quarterback et les Eagles sont toujours en vie.

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Chicago Bears (3) – Philadelphia Eagles (6) : 15-16

Un nouveau miracle pour Philadelphie ! Dans le match le plus serré des playoffs, les Eagles sont passés à deux doigts de se faire éliminer sur la dernière action. Une rencontre qui s’est emballée dans le quatrième quart-temps et qui s’est jouée dans les ultimes secondes.

Le moment clé : le field goal manqué de Cody Parkey

Quoi de mieux qu’un field goal pour décider d’un match de playoffs ? Pas grand-chose. Avant ce coup de pied, les deux équipes passent par tous les états. Les Eagles pensent d’abord gagner la partie sur leur touchdown à une minute de la fin (15-16). Puis ce sont les Bears qui s’imaginent vainqueurs en se mettant en position de field goal. Puis il y a ce coup de pied. Un field goal de Cody Parkey, le kicker de Chicago, qui doit faire basculer son équipe en tête alors qu’il ne reste plus que 5 secondes. Sur sa première tentative, le ballon passe parfaitement entre les barres. Mais Doug Pederson demande un temps mort juste avant. Parkey retente donc sa chance, mais cette fois il trouve le poteau, puis la transversale. Quelle fin de match !

Le film du match

Comme dans le premier match de la journée, les deux équipes mettent une mi-temps pour se roder et trouver la end-zone. Trente premières minutes qui sont avant tout dominées par les défenses. Pourtant dès son premier drive, Nick Foles (25/40, 266 yards, 2 TDs, 2 INTs) amène son équipe jusqu’aux premiers points de la partie. Un field goal de 43 yards de Jake Elliott (0-3). Ce seront les seuls points de la mi-temps pour le champion en titre. La suite ? Deux punts et surtout deux interceptions pour le quarterback. Roquan Smith puis Adrian Amos, dans la zone d’en but, mettent les mains sur les passes du numéro 9. Les Bears continuent de prouver que leur défense est la plus opportuniste de la ligue.


De l’autre côté du ballon, l’attaque de Chicago, amenée par Mitch Trubisky (26/43, 303 yards, 1 TD), adopte la courbe inverse en cette première période. Façon diesel. Elle est d’abord limitée à des punts, voire des « 3 and out », puis elle se met à marquer des points. Elle repasse même devant au score grâce à deux field goals. Le premier de 36 yards (3-3) et le deuxième de 29 yards à la toute fin du deuxième quart-temps (6-3). Il faut dire que la défense de Philadelphia fait du bon travail pour éviter le touchdown, mais n’est pas aussi décisive que son homologue quand il s’agit de provoquer des turnovers. À plusieurs reprises, les arrières défensifs ont la possibilité d’intercepter le quarterback de Chicago, mais laissent passer l’occasion par maladresse. Jusqu’à cette action entre Anthony Miller et Cre’von LeBlanc dont personne ne sait encore si c’est une interception, un fumble, une passe incomplète ou tout ça en même temps. Toujours est-il que les locaux rentrent aux vestiaires en tête.

Un avantage qui ne dure pas longtemps puisque, à l’image de la première période, les Eagles marquent des points dès leur premier drive. Mais cette fois c’est un touchdown. Le premier de cette partie. Après une série offensive de 7 jeux pour 83 yards, Nick Foles trouve Dallas Goedert sur 10 yards et les visiteurs repassent devant (6-10) alors que les Bears n’étaient que 10 sur le terrain. Il faut attendre un quart-temps entier avant que Matt Nagy et ses hommes réagissent. S’ils ne marquent aucun point en troisième quart-temps, ils vont en inscrire 9 d’affilés. Un field goal de 34 yards d’abord (9-10), puis un touchdown (enfin) sur une passe de Mitch Trubisky vers Allen Robinson (10 réceptions, 143 yards et 1 TD) sur 22 yards (15-10).

La pression est maintenant sur les Eagles. Après un drive infructueux, les ils récupèrent finalement le ballon avec un peu plus de 4 minutes à jouer au chrono. C’est suffisant pour Nick Foles et les siens qui sur une 4e tentative finissent par trouver la terre promise. Une passe du MVP du Super Bowl de l’an dernier vers Golden Tate, et Philadelphia reprend la main (15-16). Le problème est que la conversion à deux points qui suit n’est pas réussie et les champions en titre sont toujours à portée de tir. Il ne reste alors plus que 58 secondes à Chicago pour l’emporter. Tarik Cohen met ses coéquipiers dans de bonnes conditions avec un très bon retour, Mitch Trubisky et Allen Robinson continuent leur travail et Matt Nagy gère bien ses temps morts. Chicago se retrouve alors avec un field goal de 58 yards et tout est  réuni pour que la franchise accède à l’étape suivante. La suite, vous la connaissez…

Le MVP : Nick Foles

On est loin du meilleur match de Nick Foles en carrière (25/40, 266 yards, 2 TDs et 2 INTs). Le quarterback a été mis à mal par la défense adverse durant une bonne partie du match. Il a même lancé deux interceptions (même si la première n’est pas vraiment de son fait). Mais le lanceur a su être bon dans les moments importants. C’est lui qui mène le drive de la gagne (5/8, 59 yards) et surtout qui trouve Golden Tate sur cette fameuse 4e tentative à 58 secondes de la fin. À croire que la légende de Nick Foles en playoffs sera alimentée par de folles quatrièmes tentatives. Il en a en tout cas une de plus à son actif.

Le flop : Khalil Mack

Comme il était un peu facile de mettre Cody Parkey dans cette catégorie, c’est Khalil Mack qui se retrouve malheureusement cité ici. Le défenseur, si bon depuis le début de saison, a été peu en vue ce soir. Pour le deuxième match de playoffs de sa carrière, l’ancien Raider n’a pas pesé autant sur le match qu’il aurait dû. Candidat au titre de MVP pendant une bonne partie de la saison, il nous a habitués à de telles performances que de le voir terminer sans sack et/ou fumble forcé dans ce match est presque décevant. Il a même fallu attendre le tout dernier drive pour voir son seul plaquage pour perte. Pour sa défense, la ligne offensive des Eagles a abattu un travail monstre sur lui, avec des prises à deux régulières. Malheureusement, il n’a pas su s’en dépêtrer et n’a pas eu d’impact sur la partie, lui qui le fait si bien d’habitude.

La stat : 7

C’est le nombre de fois où Cody Parkey, le kicker des Bears, a touché le poteau ou la transversale cette année au Soldier Field. Avant ce match, il était à 5 (dont 4 face à Detroit en semaine 10). Son dernier de la saison s’est donc écrasé sur le poteau puis la transversale. Ah… si les poteaux avaient été carrés cette fois…

La suite

Philadelphia doit désormais reprendre la route, cette fois vers le sud des États-Unis. Les Eagles ont en effet un très gros défi devant eux puisqu’ils devront aller jouer à la Nouvelle-Orléans, face à la meilleure équipe de NFL, dimanche prochain. Quant aux Bears, l’aventure s’arrête là, mais les fondations d’une formation solide sont présentes. Avec Matt Nagy et une attaque qui doit encore progresser, Chicago devrait de nouveau être un prétendant en 2019.

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