De la NBA à la NFL : qui sont les Stephen Curry, LeBron James et Luka Doncic des pelouses ?

En attendant que la saison NBA démarre vraiment (en avril, donc), certains adeptes de la NBA nous ont demandé comment se mettre à la NFL. Amis basketteurs, voici donc un...

En attendant que la saison NBA démarre vraiment (en avril, donc), certains adeptes de la NBA nous ont demandé comment se mettre à la NFL.

Amis basketteurs, voici donc un petit guide pour tenter de vous donner quelques repères. De quoi se mouiller la nuque avant de plonger.

On ne sait pas qui va gagner à la fin !

Cela peut paraître dingue, mais figurez vous que personne ne sait actuellement qui va gagner le Super Bowl. Étonnant, non ?

L’an dernier, tout le monde était persuadé que les Patriots allaient écraser les Eagles. Ils ont perdu. Personne ne gagne au moment de la free agency et tout se joue sur le terrain. Vous allez voir, c’est assez fun.

Les divisions, ça sert à quelque chose

Gagner la division est le premier objectif en NFL. Parce que c’est l’assurance d’être en playoffs, avec l’avantage du terrain pour le premier match. Ici, on respecte les traditions.

Chaque match compte

Désolé pour ceux qui aiment profiter de la saison régulière pour dormir, mais ce n’est pas possible en NFL. Avec seulement 16 rencontres de saison régulière par équipe, il faut tout donner chaque dimanche pour espérer jouer les phases finales. Sur une journée, une seule action, même, une campagne peut s’écrouler. Et on ne parle même pas des playoffs. Pas question de s’échauffer pendant trois matchs avant d’attaquer les choses sérieuses. Une défaite, et c’est le retour à la maison. L’enjeu est maximal en permanence. Attention à nos nerfs.

Tom Brady est Stephen Curry

Ce n’est ni le plus grand ni le plus fort ni celui qui court le plus vite. Mais Tom Brady est un des joueurs les plus talentueux et bosseurs de la NFL, à la tête de la dynastie la plus insolente de la ligue. Les Patriots ont joué les sept dernières finales de la conférence AFC, ce qui est un record hallucinant. Ils sont en course pour une huitième qualification cette année.

Comme Curry, Brady a une femme très célèbre. Mais encore plus célèbre, et même plus riche que lui : Gisèle Bundchen.

Les supporters de Boston sont encore pire chez nous

A propos des Patriots, si vous aimez les supporters des Celtics, vous allez adorer ceux des Patriots. Ce sont les mêmes, sauf qu’ils n’arrêtent pas de gagner. On vous laisse imaginer.

Bill Belichick est Gregg Popovich

Stephen Curry et Gregg Popovich dans la même équipe ? Quand on vous dit que les supporters des Patriots sont gâtés. Génie du jeu, troll de conférence de presse, mais surtout machine à trouver des solutions pour gagner, Bill Belichick est le coach vedette de la ligue depuis le début des années 2000.

Patrick Mahomes est Giannis Antetokounmpo

Il faut le dire de suite, Patrick Mahomes n’est pas un phénomène physique comme Antetokounmpo. Mais le petit jeune qui monte et qui pourrait décrocher le titre de MVP, chez nous, c’est lui. Et à sa manière, le quarterback des Chiefs est aussi un phénomène. Son bras canon, ses échappées et ses « no look » passes ont régalé les spectateurs pendant toute la saison.

Aaron Rodgers est LeBron James

Il est probablement le plus talentueux de sa génération, il joue dans une franchise mythique, mais il n’a pas la meilleure équipe de la ligue autour de lui. Chez nous, il s’appelle Aaron Rodgers. Il fait plus froid à Green Bay qu’à Los Angeles, mais la situation est comparable. Dans une conférence très relevée, les Packers n’ont pas atteint les playoffs cette saison. On dit ça comme ça.

Khalil Mack est Rudy Gobert

Vous aimez le froid et la défense. Bonne nouvelle, en NFL il n’y a pas besoin d’aller se perdre en Utah. Chicago fait ça très bien. Dans le genre présence qui perturbe toute l’attaque adverse, Khalil Mack se pose là.

Baker Mayfield est Luka Doncic

Celle là est plutôt évidente. Certains ne croyaient pas en lui avant la Draft, mais Baker Mayfield a éclaboussé la ligue de son talent pendant son année rookie. Les Browns n’ont pas accroché les playoffs cette saison, mais ils ont retrouvé de grands espoirs pour l’avenir. Il est spectaculaire, clutch et chambreur.

Joe Montana et Jerry Rice sont Michael Jordan

Le football américain est un sport collectif, alors il fallait bien deux joueurs pour la comparaison avec Michael Jordan. Les deux superstars des 49ers ont dominé la NFL dans les années 80. Ils sont encore largement considérés comme des références inattaquables.

Antonio Brown est Jimmy Butler

Si vous aimez le théâtre, Antonio Brown est votre homme. Le receveur des Steelers pourrait, justement, ne plus être un Steeler très longtemps encore. Fâché, il a claqué la porte de l’entrainement en fin de saison. Brouillé avec son coach et son quarterback, il est sur le départ. Cela vous rappelle quelque chose ?

Odell Beckham est Russell Westbrook

Spectaculaire, contesté et fan de mode ? Odell Beckham a eu droit à un article de GQ, ce qui le rapproche, de fait, de Russell Westbrook. Mais la comparaison est loin de s’arrêter là.

Le receveur des Giants fait aussi partie des joueurs aux qualités athlétiques les plus incroyables de son sport. Et lui non plus n’a jamais rien gagné collectivement.

Roger Goodell est David Stern

Pas possible de comparer Roger Goodell à Adam Silver, bien trop ouvert. Notre commissionner aime le pouvoir. Son truc à lui n’est pas contre pas d’annuler les échanges. Son dada, c’est la discipline. Un comité pour décider des suspensions ? Pas besoin, Roger Goodell s’en charge. Lorsqu’un joueur a des soucis avec la justice, il est ensuite convoqué dans le bureau du commissioner. Après l’entretien, le boss décide de la sanction. Et sanction il y a souvent… même quand la justice civile, elle, a arrêté les poursuites. Il faut le comprendre, Roger est le fils d’un ancien sénateur Républicain alors le goût de la justice, c’est probablement un truc de famille.

Jerry Jones est Mark Cuban

Jerry Jones est plus âgé et moins geek que Mark Cuban mais il n’en est pas moins le même type de propriétaire omniprésent et omnipotent. Propriétaire, manager général et parfois presque coach, Jones touche à tout. Il ne crie pas depuis le bord du terrain mais il est toujours visible dans sa loge et n’hésite pas à descendre dans les vestiaires si le besoin s’en fait sentir. Signe du destin, les deux hommes ont été réunis dans la même ville : Dallas. C’est là que le mégalo Jones a fait construire son stade à écran méga-géant à plus d’un milliard de dollars pour les Cowboys. En 2011, Cuban a trouvé la recette gagnante pour le titre. Jones, lui, cherche toujours à retrouver la magie des titres des années 90.

Voilà pour les bases ! Pour le reste, on vous laisse découvrir le mode d’emploi, la FAQ du Foot, le lexique, l’organisation du championnat, les Super Bowls et les MVP. Bons playoffs !

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