Patriots – Chargers (41-28) : Sony crève l’écran et pulvérise Los Angeles

[tda_gameband 208538 homeseed= »2″ awayseed= »5″] New England Patriots (2) – Los Angeles Chargers (5) : 41-28 Dans un match plié au milieu du second quart-temps, les Chargers n’ont jamais fait illusion....

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New England Patriots (2) – Los Angeles Chargers (5) : 41-28

Dans un match plié au milieu du second quart-temps, les Chargers n’ont jamais fait illusion. Piétinés par Sony Michel et l’attaque des Patriots, les Californiens ont tout simplement été humiliés.

La couverture de New England a bien assuré son travail. L’attaque a été chirurgicale. Des Patriots aussi appliqués que les Chargers auront été absents. Tom Brady et ses coéquipiers affronteront les Chiefs en finale AFC. Cela se passera à Kansas City.

Le moment clé : le fumble de Desmond King

Alors qu’il ne reste plus que 3 minutes en première période, les Chargers réussissent à arrêter l’attaque de New England pour la première fois du match. Jusqu’alors, le bilan est simple : 4 drives, 4 touchdowns et une avance de 21 points au tableau d’affichage pour les locaux (28-7). On se dit alors que Los Angeles a peut-être une chance de marquer avant la mi-temps, surtout que la franchise va recevoir le ballon après la pause. Le problème est que sur ce coup de pied, Desmond King, si bon la semaine dernière dans ce secteur de jeu, cafouille le ballon et Albert McClellan ne se fait pas prier pour se jeter dessus. À seulement 35 yards de la end-zone adverse, ça en devient presque facile pour les Patriots qui ajoutent 7 points de plus (35-7). Le match était déjà mal embarqué pour les Chargers, après cette séquence, il est définitivement plié.

Le film du match

On savait qu’il y aurait des points. On ne pensait pas que ça n’irait que dans un sens. Les Chargers n’ont soutenu la comparaison que le temps d’un drive. En effet, alors que sur leur première série offensive les Patriots parcourent 83 yards en plus de 7 minutes et ouvrent le score grâce à Sony Michel (7-0), Los Angeles répond du tac au tac. Une passe de Philip Rivers (25/51, 331 yards, 3 TDs et 1 INT) sur 43 yards pour Keenan Allen (2 réceptions, 75 yards et 1 TD) et le score revient à égalité (7-7).


Le problème est qu’il faudra attendre la fin du 3e quart-temps pour revoir les visiteurs marquer des points. Entre temps, Tom Brady (34/44, 343 yards, 1 TD) et les siens vont littéralement faire exploser la défense des Chargers. Dès la première mi-temps, ils rajoutent 4 touchdowns à leurs 7 premiers points. Au sol, Sony Michel (24 courses, 129 yards et 3 TDs) trouve la end-zone deux fois de plus (sur 14 yards, puis 5 yards), pendant que Rex Burkhead y va du sien sur 6 yards. Deux joueurs qui n’avaient jamais inscrit de touchdowns en playoffs. Mais les airs ne sont pas oubliés et Tom Brady trouve Phillip Dorsett sur 15 yards. Les Patriots sont désormais loin devant (35-7) et peuvent se contenter de gérer.


C’est exactement ce qu’ils font en seconde période. Ils ne rejoignent plus la end-zone mais continuent d’inscrire des points. Deux field goals et 6 points de plus qui leur permettent de dépasser les 40 points. Côté Chargers, c’est un peu mieux en seconde période, mais c’est trop peu, trop tard. Los Angeles marque deux touchdowns, d’abord par Melvin Gordon (9 courses, 15 yards et 1 TD) sur une course d’un yard, puis par Virgil Green sur une passe de Rivers, toujours sur la ligne des un yard. Les trente dernières minutes sont toutefois anecdotiques entre des Patriots qui ne veulent pas se blesser et des Chargers qui ont lâché. Le match se termine sur un ultime touchdown d’Antonio Gates après une passe de 8 yards de Philip Rivers, pour ce qui est peut-être le dernier snap du tight end en NFL. Pas sûr que ce soit un souvenir qu’il veuille garder.

Le MVP : Sony Michel

C’était presque écrit, tout le monde s’y attendait et pourtant, les Patriots ont réussi à enfoncer les Chargers au sol. Si dans ce genre de performance il faut surtout féliciter la ligne offensive qui a abattu un travail énorme, un homme est tout de même sorti du lot grâce à eux : Sony Michel (24 courses, 129 yards, 3 TDs). Pour le premier match de playoffs de sa carrière, le rookie a été irréprochable et ses trois touchdowns récompensent un match plein. Comme toute son équipe, le 31e choix de la dernière draft a un peu baissé le pied en seconde période, mais le travail été fait. On a surtout l’impression qu’il n’a même pas eu à forcer.

Le flop : Philip Rivers

Quand une attaque n’avance pas, on se tourne souvent vers le quarterback, même s’il est rarement le seul responsable. Ce soir, Melvin Gordon (9 courses, 15 yards et 1 TD) a semblé loin de son meilleur niveau et la ligne offensive a été dominée tout le match par les Patriots. Toutefois, Philip Rivers (25/51, 331 yards, 3 TDs et 1 INT) n’a jamais trouvé la solution face au défi que lui ont proposé Bill Belichick et ses Patriots. Non seulement il a eu beaucoup de mal à faire avancer son attaque (il a même lancé une interception en toute fin de match), mais il a aussi semblé très nerveux. On a pu le voir aboyer à plusieurs reprises sur ses coéquipiers ou les arbitres. Conclusion malheureuse d’une saison qui a peut-être été la meilleure de sa carrière. Il reste en tout cas toujours à la recherche d’un moment marquant en playoffs, d’une victoire face à Tom Brady… et d’une bague.

La stat : 98

C’est le nombre de réceptions qu’affiche Julian Edelman en playoffs. Une statistique qui lui permet de dépasser Reggie Wayne (93 réceptions) et qui le place tout simplement deuxième dans cette catégorie, seulement derrière Jerry Rice (151 réceptions). D’une part, elle récompense son match, très bon une nouvelle fois (9 réceptions et 151 yards), mais aussi sa carrière et la constance avec laquelle il attrape les ballons de Tom Brady depuis 2010.

La suite

Comme on se retrouve ! Les deux meilleures équipes de l’AFC en saison régulière vont s’affronter en finale de conférence. Pour les Patriots, ce sera la 8e consécutive. Ces deux franchises se sont surtout déjà rencontrées cette année. C’était le 15 octobre, pour la semaine 6, et New England s’était imposé 43 à 40 dans un match qui reste comme l’une des plus belles rencontres de l’année. Dimanche prochain, la revanche sera cette fois dans l’Arrowhead Stadium à Kansas City et il faut s’attendre à des points. Pour les Chargers, si le résultat pouvait être prévisible, le résultat beaucoup moins et il faudra se relever de cette humiliation pour l’an prochain. Anthony Lynn et ses hommes doivent construire sur leur belle saison régulière (12-4).

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