Les 11 leçons du Divisional Round : Carson Wentz est toujours le futur, les Patriots sont éternels

Les Patriots sont éternels Sans les enterrer (il ne faut pas abuser), les Patriots n’avaient pas l’air aussi affutés que par le passé cette saison. Même au mois de décembre....

Bill Belichick

Les Patriots sont éternels

Sans les enterrer (il ne faut pas abuser), les Patriots n’avaient pas l’air aussi affutés que par le passé cette saison. Même au mois de décembre. Alors on l’avait expliqué dans une émission de preview : cette équipe est payée pour être prête au mois de janvier. Le contrat est rempli et bien rempli. Les Chargers ont été disséqués avec une précision assez incroyable pendant le temps nécessaire pour tuer le match.

Les Chiefs sont favoris de la finale de conférence car leur attaque a ébloui tout le monde pendant les mois écoulés. Mais il n’est pas difficile d’imaginer Bill Belichick concocter un plan défensif de haut niveau pour les ralentir et de voir Brady découper la défense adverse avec l’aide d’un Julian Edelman retrouvé.

Quoi qu’il arrive, la dynastie de New England continue d’écrire son histoire.

Philip Rivers a probablement laissé passer sa chance

Même si les carrières se prolongent de plus en plus et qu’il est plutôt bien entouré, Philip Rivers semble avoir laissé passer sa chance pour de bon. À 37 ans, le quarterback des Chargers a sombré avec son attaque. S’il a gonflé ses stats en fin de match, il n’a pas existé tant que la partie était en jeu. Il n’a pas tiré ses coéquipiers vers le haut et a pas mal gesticulé devant les arbitres.

Tout le monde ne peut pas gagner un titre, surtout en jouant dans la conférence de Tom Brady et Peyton Manning.

Carson Wentz reste le futur des Eagles

Oui, l’histoire de Nick Foles a la tête des Eagles est belle. Mais le côté héroïque de la chose ne doit pas faire oublier l’essentiel : le jeu. Foles a évidemment produit quelques gros matchs, dont le Super Bowl 52. Mais il n’est pas meilleur que Carson Wentz.

Dimanche, il n’a pas coulé son équipe. La dernière interception n’est pas de son fait. Mais il n’a pas porté le groupe non plus (18/31, 201 yards, 1 TD, 2 int) face une défense de New Orleans pas forcément reconnue pour sa couverture aérienne. Philadelphia a disparu pendant une bonne partie du match.

Foles est une belle histoire, mais pas un quarterback régulier. Wentz était candidat au MVP avant de se blesser l’an dernier. Il a trois ans de moins. Il coûte moins cher. Le choix est évident. Est ce que Wentz est fragile ? Oui, mais c’est un risque à prendre. Foles ? Il fera le bonheur d’une autre équipe. Certaines situations (Jaguars ? Broncos ?) pourraient lui offrir une belle opportunité.

Pas de panique pour les Colts

Oui, c’était laid. Très laid.

Mais les Colts ont toujours : Andrew Luck, un bon coach, un bon coordinateur défensif, une ligne offensive reconstruite, plus de 100 millions de dollars à dépenser en mars, le choix des Jets au second tour.

Cette saison n’était que la première de la relance, et elle a déjà donné plus de résultats que prévu.

Le sol, c’est toujours la base

155 yards au sol et 38 minutes de possession pour les Patriots. 273 yards au sol et 36 minutes pour les Rams. 180 yards au sol et 39 minutes côté Chiefs. 137 yards et 37 minutes pour les Saints. Vous sentez une tendance ? Oui, en playoffs, c’est toujours en dominant la ligne de scrimmage et le chrono qu’on a le plus de chances de dominer un match.

Michael Thomas s’invite chez les grands

12 réceptions. 171 yards. 1 touchdown. Michael Thomas a signé la plus grosse ligne de stat pour un receveur ce week-end. C’est lui qui a porté l’attaque aérienne des Saints et qui confirme qu’il fait désormais partie des meilleurs à son poste.

La défense des Chiefs est vivante… mais attention

Kansas City a mis la pression sur Andrew Luck (3 sacks) et limité les Colts à 91 yards en première mi-temps. Les vétérans du pass rush ont joué leur rôle. La couverture a tenu. Que des signes rassurants.

Mais attention tout de même. Les Colts ont été forcés d’abandonner la course rapidement. Mais quand ils ont porté le ballon, ils ont gratté 6,2 yards par course. Un moyenne pondérée par le fait que la course était moins attendue en fin de match. Mais il sera évidemment impératif d’être moins tolérants avec Sony Michel.

Les Cowboys doivent continuer de blinder la défense

Depuis quelques saisons, Rod Marinelli fait de l’excellent boulot avec ce qu’il a. Mais après la correction physique imposée par les Rams dans les tranchées, Dallas doit absolument injecter du talent dans sa défense, et en particulier sur sa ligne. On l’a vu au fil des matchs, les rencontres de playoffs se gagnent sur les lignes. On ne dispose jamais d’assez de costauds.

Les jeunes en couverture ont progressé. Leigthon Vander Esch et Jaylon Smith se sont troués mais ils sont encore jeunes et prometteurs. Il faut juste continuer de blinder ce groupe.

Les Rams vont devoir mettre plus de pression

Dak Prescott n’a été sacké qu’une seule fois samedi. Et encore, les arbitres ont généreusement arrêté l’action alors qu’il n’était pas au sol. Face à Drew Brees, il va falloir faire mieux que ça pour les Rams.

Andy Reid est un rabat-joie

Il neigeait samedi à Kansas City. L’équipe locale s’amusait bien avec les Colts sur le terrain. Alors le public était de bonne humeur au point de lancer des boules de neiges. Parce que c’est marrant de lancer des boules de neige.

Mais cela n’a pas plu à Andy Reid, qui est allé lui-même engueuler ses supporters. Guy Roux style.

Un concurrent pour la pénalité la plus bête de l’année

Denico Autry a réussi à se faire siffler une célébration excessive :
– alors que son équipe étant largement menée
– après un sack
– en dansant devant un arbitre

Il va falloir se surpasser pour faire mieux.

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