Saints – Rams (23-26) : braquage à New Orleans !

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New Orleans Saints (1) – Los Angeles Rams (2) : 23-26 a.p.

Ce qui devait être un feu d’artifice offensif s’est finalement transformé en match de tranchée où les défenses n’ont laissé que très peu de marge aux escouades adverses. Serrée pratiquement de bout en bout, cette rencontre aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre.

Elle est finalement tombée dans les bras des Rams, pour deux coups de pied.

Le moment clé : la 3e tentative à seulement 1 minute et 49 secondes

Alors que le score est à égalité, les Saints tentent de prendre l’avantage en toute fin de match. Il reste moins de deux minutes et les locaux sont à 13 yards de la end zone adverse. Drew Brees (26/40, 249 yards, 2 TDs et 1 INT) s’apprête à jouer une 3e et 10. Le quarterback voit Tommylee Lewis esseulé sur sa droite et décide de lui lancer le ballon. Sauf que le receveur n’a même pas l’occasion d’attraper cette passe, qui manque par ailleurs de puissance de la part de son numéro 9, puisqu’il est mis au sol très violemment par le cornerback Nickell Robey en couverture sur cette action.

Le plaquage tète contre tête, sans ballon, est tellement violent qu’on cherche rapidement le mouchoir de pénalité qu’aurait lancé les officiels sur la pelouse. Mais il n’y en aura pas. Les arbitres décident que cette action n’est pas punissable. Avec une pénalité, les Saints auraient pu tenter un field goal à seulement 4 secondes au chrono. Au lieu de ça, ils vont se faire égaliser puis battre en prolongations. Comme toutes les décisions arbitrales dans les derniers instants de matchs serrés, celle-ci a un impact direct sur le résultat du match. Une chose est sûre, c’est qu’elle fera parler.

Le film du match

Le match démarre de la plus mauvaise des manières pour les visiteurs. Los Angeles est complètement à côté de son sujet et on s’inquiète déjà pour la suite du match. C’est simple, en seulement un quart temps, New Orleans prend 13 points d’avance. Dès leur premier drive, les Saints commencent doucement par un field goal (3-0), avant de réussit une interception de l’autre côté. Demario Davis récupère une passe de Jared Goff (25/40, 297 yards, 1 TD et 1 INT) qui glisse entre les mains de Todd Gurley (4 courses, 10 yards et 1 TD) et met son équipe en parfaite position pour inscrire un nouveau field goald (6-0). Acculée, la défense des Rams fait ce qu’elle peut pour contenir Drew Brees (26/40, 249 yards, 2 TDs et 1 INT), mais finit par craquer au bout du troisième drive. Une passe de 5 yards du quarterback pour Garrett Griffin (13-0). On pense alors que le match est plié. Surtout que de l’autre côté, Jared Goff et les siens n’y arrivent pas.

Bien contenus par la défense des locaux, les Rams souffrent du mauvais match de Todd Gurley. Pourtant, c’est bien le running back qui va remettre les siens dans le match. Il conclut le meilleur drive de Los Angeles de la première période par une course de 6 yards (13-10). Pour marquer ce touchdown, il aura tout de même fallu une feinte de punt à Sean McVay et ses hommes pour enfin avancer. À la mi-temps, l’écart n’est que de 3 points et c’est presque inespéré pour les Californiens.

Au retour des vestiaires, le match s’emballe un peu. Les deux premiers drives vont accoucher de deux touchdowns. Le premier côté Saints avec une passe de 2 yards de Brees pour Taysom Hill (20-10). Le second pour les Rams et Jared Goff qui trouve Tyler Higbee sur 1 yard (20-17). S’en suit alors une partie de ping-pong matérialisée par un échange de punts. La pression est à son maximum et chaque défense tient le coup. Los Angeles arrive tout de même à revenir à hauteur grâce à un field goal (23-23).

Il reste alors 5 minutes à Drew Brees pour repasser devant. Ce qu’il réussit en amenant son équipe jusqu’à trois nouveaux points (23-20). Mais il reste presque 2 minutes à son homologue pour en faire de même. Malgré un peu de panique, Jared Goff imite le lanceur adverse en amenant son équipe et Greg Zeurlein jusqu’à l’égalisation. Les deux équipes s’avancent donc vers les prolongations comme lors de la dernière finale de conférence jouée sur ce terrain en 2010 quant les Saints avaient atteint le Super Bowl en battant les Vikings après le temps réglementaire.

Sauf que cette fois-ci, ils vont chuter. Pourtant, Drew Brees gagne le toss et a la première opportunité de marquer. Une chance qui part en fumée quand Dante Fowler lui met la pression sur une deuxième tentative et 16 yards à parcourir. Le numéro 9 manque complètement sa passe qui atterrit dans les mains de John Johnson. Sur le drive suivant, les Rams n’avancent que de 15 yards. Mais c’est suffisant pour mettre Greg Zuerlein en position. Un coup de pied de 57 yards qui envoie les Rams au firmament et les Saints six pieds sous terre.

Le MVP : Greg Zuerlein

On a assez tapé sur Cody Parkey après son coup de pied manqué face aux Eagles durant le Wild Card Round, pour être obligé de rendre hommage à Greg Zuerlein dans ce match. Certes, ces joueurs sont payés uniquement pour faire cela, mais on le voit chaque année, ce n’est pas si facile que ça en a l’air. Dans ce match, le kicker des Rams n’a pas réussi un coup de pied décisif, mais deux. D’abord à 15 secondes de la fin pour égaliser, puis en prolongation, pour envoyer son équipe au Super Bowl. 48 et 57 yards qui le font entrer quoiqu’il arrive dans l’histoire de la franchise.

Le flop : Todd Gurley

Malgré la victoire de son équipe, on peut être (très) déçu du match de Todd Gurley (4 courses, 10 yards et 1 TD). On le savait diminué avant ce match à cause d’une blessure qu’il traîne depuis quelques semaines, mais apparemment cela n’a rien avoir avec sa contre-performance. Ce dimanche, le numéro 30 est complètement passé à côté de son match. Et son touchdown sur 6 yards en fin de première période ne rattrape pas grand-chose. Le running back n’a couru qu’à 4 reprises pour 10 yards seulement. Lui, l’homme aux 1 251 unités au sol cette année. Dans les airs, ce n’est pas mieux, il a lâché les deux passes qui lui étaient destinées. L’une d’entre elles lui a même filé entre les doigts pour terminer en interception. C’est un non-match qui n’a finalement pas d’incidence sur le résultat final pour son équipe, mais il ne faudrait pas que cela se reproduise dans deux semaines à Atlanta.

La stat : 32

C’est le nombre de printemps qu’aura Sean McVay au moment de coacher au Super Bowl le 3 février à Atlanta. Il deviendra ainsi le plus jeune entraîneur principal à participer à cet événement. Le précédent étant Mike Tomlin à 36 ans. Le technicien des Rams continue donc son ascension fulgurante et aura face à lui, dans deux semaines, un entraîneur expérimenté qui a déjà atteint ce niveau. À lui de prouver que l’âge ne compte pas.

La suite

17 ans après The Greatest Show on Turf, les Rams vont de nouveau participer au Super Bowl. Cette fois, ils représentent Los Angeles et tenteront de l’emporter. Côté New Orleans, comme chaque année désormais, la question de la fin de carrière de Drew Brees va se poser et avec lui Sean Payton. En atteignant la finale de conférence, les Saints ont fait mieux que la saison passée, mais c’est le titre ou rien pour cette franchise. Une deuxième bague en dix ans qu’ils tenteront d’aller chercher l’an prochain.

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