Fiches NFL Draft 2019 : Quinnen Williams – Defensive Tackle

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Quinnen Williams – Defensive tackle – 21 ans – Redshirt-Sophomore – Alabama

Taille : 1m93
Poids : 135 kilos
Position estimée dans la draft : top 5

Stats 2018 : 71 plaquages dont 19,5 pour pertes, 8 sacks

Comparaison NFL : Ndamukong Suh (Rams)

Points forts

– surpuissant
– bon contre la course et la passe
– personnalité

71 plaquages ! dont 19,5 pour pertes !! 8 sacks !!! WOW Nous parlons pourtant d’un joueur occupant la position de nose tackle, c’est à dire face au centre adverse, en plein milieu de la ligne O. Et si parfois l’on parle, à juste titre, de certains joueurs aidés par des coéquipiers talentueux, cela veut aussi dire de devoir « partager » les statistiques. Un joueur de ce poste avec des stats inférieures de moitié serait déjà considéré comme un super joueur. En comparaison, l’excellent Daron Payne (Redskins) avait comme stat en 2017 : 53 plaquages et un sack. Q est un ovni.

19,5 plaquages pour pertes ! Soit le meilleur total d’un lineman défensif sous l’ère Saban (entraineur de Alabama, considéré comme le meilleur au niveau U). C’est cette puissance qu’il a démontré en SEC toute la saison. Les innombrables heures passées en salle de musculation au lycée, en plus de sa technique, le rendent impossible à bloquer en un contre un. Son coéquipier Jonah Williams, joueur de ligne offensive déclare :

« Jouer contre lui c’est comme essayer de stopper un bloc de savon de 140 kilos »

Début mars au NFL Combine, il fait encore sensation ! Une détente verticale impressionnante pour son poids, un chrono au sprint irréel pour son gabarit (4,83). Certes, le sprint est un atelier plus télégénique qu’ayant un véritable rapport avec le jeu de football (pour un joueur de cette position) mais tout de même. Quel spectacle !

Dans les drills (ateliers sans mesure de temps ni de distance), il montre à quel point il sait se mouvoir latéralement ou d’avant en arrière, avec lui pas de souci de redirection suite à un cut du coureur ou pour poursuivre un quarterback s’échappant de sa poche. Et comment pourrait-il en être autrement ? Il vient de l’université de Alabama, l’excellence même en terme de football universitaire. Jouer pour Alabama veut dire avoir appris de quelques-uns des meilleurs entraineurs du pays. S’imposer chez les Crimson Tide veut dire avoir battu la concurrence de tous ces espoirs 4 et 5 étoiles jouant à la même position que vous.

Sur le terrain, il est féroce. Sans pitié pour ses adversaires. Hors terrain il est un jeune homme sans histoire, humble et travailleur. Il tire cette attitude de l’éducation reçue de sa mère (professeur des écoles), ainsi qu’une partie de sa rage de vaincre de son décès à seulement 36 ans (cancer). Il personnifie à merveille l’attente quelque peu paradoxale des franchises NFL concernant leurs joueurs : tueur psychopathe sur le terrain et néanmoins citoyen modèle dans la vie de tous les jours.

Points faibles

– manque d’expérience

Il fallait bien écrire quelque chose ! Alors, après tout, il n’a qu’une seule saison en tant que titulaire derrière lui. Mais cela n’est-il pas finalement un point fort ? Voir à quel niveau il est déjà et se dire qu’il a une marge de progression affolante.

Fit possibles

Cardinals, 49ers, Jets, Raiders, Broncos

Pour donner une image de son jeu avec des joueurs NFL, le Panther Kawann Short et Fletcher Cox (Eagles) viennent à l’esprit. Ses capacités à pouvoir évoluer à divers postes de la DLine ainsi que dans les deux schémas 34 ou 43, évoquent Ndamukong Suh. Il serait parfait au milieu de la 34 des Cardinals, tout autant pour les Jets. Raiders et 49ers pourraient constituer un duo terrifiant (Q-Hurst ou Q-Buckner). Déjà très bon, marge de progression énorme, flexible sur n’importe quel type de schéma défensif, en vérité, il « fit » toutes les équipes.

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