Les 7 conclusions hâtives de la free agency : les Browns, Jets et Raiders en démonstration !

Explosion de hype à Cleveland LeBron James peut bien rester à Hollywood travailler son business plutôt que son palmarès, Cleveland n’a plus besoin de lui ! Baker Mayfield avait déjà...

Explosion de hype à Cleveland

LeBron James peut bien rester à Hollywood travailler son business plutôt que son palmarès, Cleveland n’a plus besoin de lui ! Baker Mayfield avait déjà bien pris le relais, voilà qu’Odell Beckham débarque !

Mais pas seulement. La signature de Sheldon Richardson renforce une ligne défensive déjà prometteuse. Greg Robinson est conservé sur la ligne offensive. John Dorsey fait un travail d’orfèvre avec cet effectif. Quoi qu’il arrive, les Browns seront une des équipes les plus fascinantes à suivre lors de la saison à venir.

Si Earl Thomas finit par signer, personne ne sera plus observé qu’eux en 2019. Cleveland, ville la plus glamour de la NFL. Qui l’eut cru ?

Les Raiders ont corrigé le tir

Après les dossiers Khalil Mack et Amari Cooper, tout ce que les Raiders faisaient était observé avec un angle négatif dès le départ. Ils l’avaient bien cherché. Avec les arrivées d’Antonio Brown, mais aussi Lamarcus Joyner et Trent Brown, les choses sont remises à plat.

Jon Gruden et Mike Mayock semblent travailler en harmonie, et tant pis si le second est plus ou moins l’homme de paille du premier. L’attaque se reconstruit doucement. La défense aussi. L’équipe a toujours ses trois choix au premier tour. Oui, les Raiders vont mieux.

Les Jets sont les rois de New York

Oh que l’ironie est cruelle. L’an dernier, les Giants avaient l’occasion de sélectionner Sam Darnold et lui permette de débuter sa carrière avec Odell Beckham comme cible de luxe. Un an plus tard, les G-Men n’ont toujours pas de franchise quarterback. Ils n’ont plus de receveur numéro un, mais gardent une partie de son salaire dans la masse salariale. Ils ont Saquon Barkley, qui risque de se sentir bien seul si les Giants ne sélectionnent pas un quarterback lors de la Draft.

Du côté des Jets, on a le sourire. Darnold est là. Et lui a aussi un coureur d’exception, avec le recrutement de Le’Veon Bell. Jamison Crowder est un ajout non-négligeable dans le slot. En défense, on est aussi beaucoup plus avancé que chez les bleus. Leonard Williams et Jamal Adams sont rejoints par C.J. Mosley. Il y a désormais un leader sur chaque ligne de la défense. Les Giants ne peuvent pas en dire autant, puisque Landon Collins n’était plus assez bien pour eux. Là encore, l’ironie sera terrible si Collins vient leur faire du mal deux fois par an avec les Redskins.

Les Jets sont la meilleure équipe de New York.

Les Colts ratent le coche

Chris Ballard fait visiblement partie de cette catégorie de radins qui rêve de se faire enterrer avec son argent. Ca ne sert à rien, mais ça rassure.

Personne n’a plus d’argent à dépenser que les Colts. Si l’équipe a atteint les playoffs, l’effectif reste largement perfectible. Un coureur. Un receveur. Un cornerback. Un safety. Des linemen défensifs. Des besoins, il y en a. Mais Ballard, pour le moment, laisse filer les opportunités. Des bons linemen, il y en avait. Mais ils ont quasiment tous filé. Le’Veon Bell n’est plus là.

Les fenêtres sur le titre ne durent pas longtemps en NFL. Quand on a un franchise quarterback, on doit blinder l’effectif autour de lui, point barre. Quitte à tenter des choses qui ne fonctionnent pas toujours sur la free agency. Surtout quand on a autant de place dans la masse salariale. Il serait délirant de croire que les Colts réussiront toujours des drafts aussi bonnes que l’an dernier. Pour le moment, Ballard passe à-côté.

Les Chiefs sans défense

Tyrann Mathieu, c’est bien. Mais garder Dee Ford et Justin Houston, cela aurait pu être mieux. Même s’ils ne conviennent pas parfaitement au système 4-3 du coordinateur défensif Steve Spagnuolo, les deux joueurs étaient les plus talentueux de la défense en-dehors d’Eric Berry.

Évidemment, la défense rouge part de tellement loin (31e sur les yards encaissés, 31e contre la passe) que Spagnuolo peut se permettre de tout remettre à plat. Mais pour le moment, Kansas City reste une énigme défensive.

Les Jaguars ont la pression

La signature de Nick Foles aux Jaguars était tellement attendu qu’elle n’a fait que peu de bruit. Cleveland et Oakland vont attirer l’attention, mais la pression sera bien là pour Jacksonville en 2019.

L’ancien quarterback des Eagles arrive avec l’étiquette de la pièce manquante. C’est à la fois faux et injuste pour lui, mais c’est inévitable. Les Jaguars manquent encore de cibles pour exploser en attaque. La perte de Malik Jackson n’est pas à négliger pour la défense.

Mais Foles est désormais réputé pour ses qualités de meneur. La défense est toujours pleine d’énormes talents. Leonard Fournette peut toujours faire mal. Les Jaguars ont donc la pression. Ils doivent être en playoffs.

Les Packers favoris de la NFC Nord

Enfin ! Enfin ! Enfin ! Il a fallu qu’Aaron Rodgers atteigne les 35 ans pour que les dirigeants des Packers réalisent qu’il serait une bonne idée de l’entourer.

Adrian Amos piqué à l’ennemi Bears, Preston Smith et Za’Darius Smith pour alimenter le pass rush. Ouf ! La défense se construit enfin. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Et maintenant, un coureur digne de ce nom ?

Green Bay a les armes pour reprendre la NFC Nord.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires