Mock Draft 3.0 : Kyler dans les pas de Baker ?

Après une free-agency mouvementée, voici notre troisième mock draft de la saison. Certains besoins ont été comblés, d’autres sont toujours présents pour les franchises NFL. Cet exercice est une prédiction,...

Après une free-agency mouvementée, voici notre troisième mock draft de la saison. Certains besoins ont été comblés, d’autres sont toujours présents pour les franchises NFL. Cet exercice est une prédiction, autrement dit ce que nous pensons que les équipes vont faire, pas ce que nous ferions à leurs places. Kevin Zermatten et Jean-Michel Bougeard représentent la rédaction de TouchdownActu dans cette édition. (mock effectuée le 15 mars, ne tenant donc pas compte de mouvements survenus après cette date). Cette mock draft ne tient pas non plus compte de possibles échanges, ce sera le cas lors de notre prochaine édition.

1- Arizona Cardinals : Kyler Murray, QB, Oklahoma

JMB : Le 28 octobre 2018, quelques jours avant que son Texas Tech affronte Oklahoma, le coach des texans, Kliff Kingsbury, déclare en conférence de presse : « Je prendrais Kyler Murray numéro 1 de la draft si je le pouvais ». Quelques mois plus tard, il a cette possibilité. Celle de prendre un joueur correspondant parfaitement à son système offensif alors pourquoi s’en priver* ? Kyler a succédé à Baker Mayfield à Oklahoma et comme lui, il remporte le Heisman Trophy. Sera t’il, comme le joueur des Browns, le numéro 1 de la draft ? *(plus sur la connexion entre Kingsbury et Murray dans la fiche draft de ce vendredi 22 mars).

2- San Francisco 49ers : Quinnen Williams, DT, Alabama

KZ : Inconnu au bataillon avant la saison 2018 car perdu dans la masse d’excellents joueurs que possède Alabama, Quinnen Williams est devenu LA star défensive du Crimson Tide cette saison. Capable de jouer nose tackle en 3-4 ou defensive tackle en 4-3, Williams est peut-être le meilleur prospect au poste de defensive tackle des 5 dernières années. Il se trouve justement que les 49ers ont récemment décidé de ne pas utiliser l’option qu’ils avaient sur le contrat d’Earl Mitchell, leur nose tackle durant la saison 2018.

3- New York Jets : Nick Bosa, DE, Ohio State

JMB : Si Josh Allen parait un meilleur fit dans une défense articulée en 34, Nick Bosa est un « can’t miss prospect » comme l’on dit au pays de Donald. Athlétique, puissant et beaucoup d’intelligence composent sa panoplie. Qu’il doive jouer debout ou avec une main au sol ne devrait pas changer grand-chose à son impact dans la ligue. Les renforts de Le’Veon Bell, Jamison Crowder et Kelechi Osemele vont aider Sam Darnold à s’épanouir en attaque mais pour exister dans la conférence AFC Est, les Jets ont également besoin de progresser en defense. CJ.Mosley et Nick Bosa seraient alors deux pas dans la bonne direction.

4- Oakland Raiders : Josh Allen, DE/OLB, Kentucky

KZ : Les Raiders doivent absolument adresser leurs besoins défensifs lors de la prochaine Draft car ils sont nombreux. On dit souvent que la chose la plus importante pour une équipe après un quarterback est de mettre la pression sur le quarterback. Oakland pourrait décider de développer Josh Allen en outside linebacker ou en defensive end car l’ancien de Kentucky a les qualités pour réussir aux deux postes. Allen pourrait rendre à Oakland une partie du pass rush que les Raiders avaient perdu en envoyant Khalil Mack à Chicago.

5- Tampa Bay Buccaneers : Ed Oliver, DT, Houston

JMB : Todd Bowles est connu pour coacher les défenses dans un schéma en 34 (3 Dlinemen et 4 linebackers) cependant, il a entrainé autant de temps en 43 ! Pour son second passage à Phoenix, il devrait mettre en place un schéma hybride (un peu des deux). Les composantes essentielles de sa philosophie sont l’agressivité ainsi que l’utilisation du blitz (le retour de Bucannon va dans ce sens). Ed Oliver est la définition même du joueur agressif, attaquant le quarterback adverse. Vita Vea au centre avec à ses côtés Gerald McCoy, Ed Oliver et Jason Pierre-Paul : de quoi donner des cauchemars aux coordinateurs offensifs de la NFC Sud. McCoy et son gros contrat sera t’il conservé encore deux saisons ? La sélection de Ed Oliver peut également être considéré suivant cette interrogation.

6- New York Giants : Dwayne Haskins, QB, Ohio State

KZ : Les Giants ont désespérément besoin d’un quarterback pour prendre la suite d’un Eli Manning en grande perte de vitesse. Dwayne Haskins est relativement expérimenté, mais il possède un très bon bras et un QI Football très élevé. C’est presque le candidat parfait pour être inséré à la 1e équipe au fil de la saison après avoir observé et étudié le jeu NFL un peu plus précisément. Dans sa première et unique saison en tant que quarterback titulaire d’Ohio State, Haskins a complété 70% de ses passes pour 4’831 yards, 50 touchdowns et seulement 8 interceptions.

7- Jacksonville Jaguars : Rashan Gary, DE, Michigan

JMB : Renforcer une force n’est pas une mauvaise idée. Prévoir l’avenir est encore mieux. De la même façon que la sélection de Taven Bryan augurait d’un mouvement un an plus tard (coupe de Malik Jackson), les Jags s’offrent Rashan Gary. Un joueur au potentiel de probowler qui apporte de la polyvalence sur la ligne défensive, remplaçant ainsi un peu de la production perdue avec le départ de Jackson. Calais Campbell aura 34 ans en 2020 et sa coupe permettrait dans un an d’économiser 15 millions de dollars.

8- Detroit Lions : Jonah Williams, OT, Alabama

KZ : T.J. Lang n’est plus là et Jonah Williams a dit vouloir rester au poste de tackle. Quoi qu’il arrive les Lions ont également un besoin au poste de guard. Il ne serait donc pas très surprenant de voir Detroit choisir le tackle d’Alabama et de le tester au deux postes afin de savoir dans quel registre il évolue le mieux. Matthew Stafford a trop souvent subi la pression en 2018 et Jonah Williams devrait être capable de résoudre une grande partie du problème. Certains spécialistes le voient même jouer centre, mais cette option, si elle est utilisée devrait prendre un peu plus de temps car Williams n’a jamais été chargé des snaps jusque-là.

9- Buffalo Bills : Montez Sweat, DE, Mississippi State

JMB : Si Jerry Hughes est toujours leur meilleur pass rusher, 7 sacks est-il un total suffisant ? Shaq Lawson lui, est trop souvent blessé. Après une free-agency concentrée autour du quarterback Josh Alen (C, WR x2, TE, RB, OT), la draft et notamment leur choix du 1e tour devrait leur permettre d’améliorer une défense déjà performante (2e en yards encaissés par match). Montez Sweat n’est pas seulement la sensation du NFL Combine 2019 sprintant de façon impressionnante pour son gabarit. Il est aussi et surtout un defensive-end ayant signé 22,5 sacks ces deux dernières saisons dans la compétitive conférence SEC. Grand, costaud et rapide donc. Il n’y a plus qu’à espérer pour lui, que le souci cardiaque décelé lors du NFL Combine soit bénin.

Source : sbnation

10- Denver Broncos : T.J.Hockenson, TE, Iowa

KZ : Le 10e choix de la Draft est bien trop haut pour choisir un quarterback à développer sur 2-3 ans dans la NFL d’aujourd’hui. Les Broncos viennent de recruter Joe Flacco et l’ancien quarterback des Ravens s’est toujours beaucoup appuyé sur ses tight ends depuis le début de sa carrière. T.J. Hockenson ferait bien l’affaire et il apporterait une belle aide dans le run block pour que Philip Lindsay et Royce Freeman continuent sur leur belle lancée de 2018. Hockenson est extrêmement complet et il semble physiquement prêt à bloquer face aux monstres de la NFL après son excellente performance au Combine.

11- Cincinnati Bengals : Devin White, LB, LSU

JMB : Entre les petites blessures d’AJ.Green et le niveau plafonné d’Andy Dalton, l’attaque de l’équipe jouant sur les rives de l’Ohio River a besoin d’aide et l’embauche de l’offensif Zac Taylor va certainement en ce sens. La défense ? 32e et dernière en yards encaissés ! Les Bengals possèdent pourtant quelques fauves intéressants comme Geno Atkins et Carlos Dunlap devant, les jeunes Jessie Bates et William Jackson derrière. Il manque simplement un leader jouant au milieu de ces deux lignes, un patron que Burfict et ses diverses suspensions ne peut être (joueur finalement coupé). Devin White, sans parler de chainon manquant, a toutes les qualités pour devenir celui-là. Rapide, il est un véritable chasseur de running-backs et il y en a quelques-uns dans cette division. Son attitude le pose également comme un candidat crédible pour donner le tempo et le maintenir, jeu après jeu.

12- Green Bay Packers : Christian Wilkins, DT, Clemson

KZ : Green Bay doit continuer de construire sa défense pour donner une chance à Aaron Rodgers de les amener jusqu’à un autre Super Bowl. Christian Wilkins a eu une production exceptionnelle en college football. Certes, le defensive tackle était bien entouré, mais sa régularité a impressionné tout au long de sa carrière universitaire et il a confirmé au combine qu’il avait les atouts physiques pour dominer en NFL. Avec Mike Daniels et le possible retour de Muhammad Wilkerson, les lignes offensives adverses pourraient s’arracher à les cheveux en cherchant des solutions pour arrêter l’intérieur de la ligne défensive des Packers.

13- Miami Dolphins : Clelin Ferrell, DE, Clemson

JMB : Non Ferrell ne peut pas jouer quarterback. Mais le propriétaire Stephen Ross a déclaré vouloir patienter, même avec un Tannehill désormais au pays de la country music. Cameron Wake y est aussi alors que le 1e tour 2017, Charles Harris, est plus que décevant (3 sacks en deux saisons). Double champion universitaire, Clelin Ferrell est un joueur complet, défendant la course et attaquant la poche. S’il n’est pas le plus explosif des athlètes, il est un joueur performant semaine après semaine. Son profil ne peut qu’évoquer un joueur que le nouvel entraineur en chef, Brian Flores, a bien connu lors de son emploi précédent : Trey Flowers.

14- Atlanta Falcons : Jawaan Taylor, OT, Florida

KZ : Il faut protéger le soldat Ryan à Atlanta. Les Falcons viennent de couper Ryan Schraeder et le poste de right tackle est donc à prendre. C’est l’occasion parfaite pour la franchise de Georgie de sélectionner l’un des plus gros talents de cette Draft. Taylor est un monstre, mais aussi un joueur très mobile pour son gabarit. Les Falcons veulent relancer leur attaque avec l’arrivée de Dirk Koetter au poste de coordinateur offensif et une bonne attaque passe toujours par une bataille des tranchées gagnée.

15- Washington Redskins : D.K Metcalf, WR, Ole Miss

JMB : Quarterback ? La franchise de la capitale sera forcément tentée, soit de monter via un échange pour Haskins soit d’en sélectionner un avec le 15e choix (Lock, Jones). Dans ce scénario, ils améliorent l’escouade de receveurs avec un joueur on ne peut plus flashy : DK Metcalf. Le freak (ou le frigo selon). Costaud, rapide, il pourrait provoquer une tempête dans la ligue ou faire pschitt. Typiquement le genre de choix qu’affectionne le propriétaire des Redskins, Dan Snyder. Si la caricature du joueur rapide mais en ligne droite seulement rencontre un certain succès, il est néanmoins de par son potentiel et une cuvée sans talent supérieur, l’option la plus séduisante pour une équipe en mal de receveur numéro un.

16- Carolina Panthers : Brian Burns, DE, Florida State

KZ : Mario Addison est une valeur sûre à Carolina, mais Julius Peppers est parti et Wes Horton ne semble pas être la solution au poste de defensive end. Brian Burns, lui, a porté quasiment à lui tout seul la défense des Florida State Seminoles ces deux dernières saisons. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’attention des attaques adverses avaient un plan contre lui à chaque match et que cela a affecté sa production en college football. À Carolina, il possèdera des coéquipiers capables de créer des big plays et cela devrait lui permettre de se révéler à toute la ligue.

17- New York Giants (via Cleveland) : Cody Ford, OT, Oklahoma

JMB : Avec ce choix acquis suite à l’échange de Odell Beckham, la tentation est forte de sélectionner un joueur dynamique pour le remplacer. Marquise hollywood Brown a toutes les qualités pour réussir en NFL, n’imaginez pas un simple rôle de speedster pour lui. Mais lui, ou n’importe quel autre receveur choisi ici, porterait le poids de ce pick 17 et les comparaisons avec OBJ seraient incessantes et donc intenables. Son coéquipier à Oklahoma répond également à un besoin pour une équipe ayant concédé 47 sacks en 2018 : la ligne offensive. Le tout nouveau tandem Zeitler-Ford devrait ravir Eli ou un futur rookie, ainsi que leur joueur majeur : Saquon Barkley.

18- Minnesota Vikings : Dalton Risner, OT, Kansas State

KZ : Pour que l’investissement Kirk Cousins ne soit pas un désastre total, il faudrait commencer par lui donner l’occasion de lancer autrement qu’en courant pour sa vie ou avec un defensive lineman accroché à lui. C’est à ce moment-là que Dalton Risner entre dans les plans de Mike Zimmer et vient apporter sa taille et sa puissance. L’ancien tackle de Kansas State est connu pour avoir une force incroyable dans le haut du corps et un bon placement de ses mains sur ses adversaires. Capable de protéger la passe, il est surtout reconnu pour son travail sur le run block. Mettre en place le jeu de course est un autre moyen d’enlever de la pression sur le quarterback et c’est pour cette raison que Risner est un candidat très intéressant pour les Vikings.

19- Tennessee Titans : Dexter Lawrence, DT, Clemson

JMB : Mike Vrabel est un spécialiste de la défense et si Cameron Wake vient apporter de l’expérience au jeune Harold Landry, Jurell Casey lui se sent un peu seul upfront. La free-agency a permis à l’équipe de se renforcer en attaque avec le guard Roger Saffold et le convoité receveur Adam Humphries. Leur choix du 1e tour de la draft pourrait aider une défense devant faire face à Andrew Luck, Deshaun Watson et le nouveau-venu Nick Foles. Véritable roc contre le jeu de course, Lawrence possède également quelques aptitudes en tant que pass rusher. Incroyablement athlétique pour son gabarit (une constante dans cette cuvée défensive), il pourrait faire regretter les franchises ne l’ayant pas sélectionner avant les Titans.

20- Pittsburgh Steelers : Greedy Williams, CB, LSU

KZ : Cette année, les Steelers doivent reconstruire après les départs d’Antonio Brown et Le’Veon Bell. Artie Burns n’a pas répondu aux attentes qu’on avait placées en lui. Joe Haden n’est plus autant dominant que ce qu’il avait été du côté de Cleveland. Il serait donc de bon goût d’ajouter de la profondeur au backfield défensif d’autant plus que Greedy Williams représenterait une arme face aux menaces profondes des adversaires de Pittsburgh.

21- Seattle Seahawks : Nasir Adderley, S, Delaware

JMB : Earl Thomas n’est plus là et, si après sa blessure le duo McDougald-Thompson a plutôt bien fonctionné, aucun ne possède les qualités de couverture de Nasir Adderley. La défense des Seahawks a intercepté 12 ballons en 2018 (18e), très loin des 27 des Bears ou des rivaux des Rams avec 18. Defensive back complet, Adderley semble le joueur parfait pour cette défense évoluant souvent en 4-2-5 (5 defensive backs).

22- Baltimore Ravens : Devin Bush, LB, Michigan

KZ : C.J. Mosley parti, les Ravens n’ont aucune raison de ne pas le remplacer directement dans le cas où Devin Bush serait encore disponible en 22e position. Son compère Devin White, lui, devrait depuis longtemps être sélectionné et les Ravens n’auront probablement aucune chance de l’avoir, mais Devin Bush est bien plus qu’un prix de consolation. Le linebacker sorti de Michigan est complet et très athlétique. Il a été meilleur qu’attendu durant le processus pré-Draft et ses chances d’être sélectionné au premier tour ont drastiquement augmentées.

23- Houston Texans : Andre Dillard, OT, Washington State

JMB : Pour une équipe ayant concédé le plus de sacks parmi les 32 équipes, la protection du quarterback est forcément une priorité. Andre Dillard, après une très bonne saison universitaire (1 seul sack concédé), a impressionné les observateurs au Senior Bowl ainsi que lors des ateliers du NFL Combine. Si la puissance n’est pas son fort, sa capacité de déplacements pour répondre aux attaques des pass rushers est elle de très haut niveau. Après l’annonce de cette sélection, vous pouvez imaginer un large sourire sur le visage de Deshaun Watson.

24- Oakland Raiders (via Chicago) : Byron Murphy, CB, Washington

KZ : On retourne en défense pour Oakland qui continue d’ajouter des armes sur des postes à besoin. Très fort pour localiser le ballon, Byron Murphy pourrait provoquer des turnovers pour une défense des Raiders qui en manque cruellement. Excellent en couverture, il devrait exceller si les Raiders ajoutent du pass rush à leur effectif et permettent à leur secondary de couvrir moins longtemps que l’an passé.

25- Philadelphia Eagles : Josh Jacobs, RB, Alabama

JMB : Tood Gurley #10, Ezekiel Elliott #4 tout comme Leonard Fournette l’année suivante, Saquon Barkley #2. En 2019, aucun coureur ne confirmera ce retour de tendance. Plus encore, un seul collecte les suffrages d’une sélection possible au premier tour. Josh Jacobs un running-back au rabais ? Non. Loin de là. S’il est un coureur n’ayant pas peur d’aller au contact, n’imaginez pas un coureur lourd, pataud.

Il est vif et ses cuts déstabilisants lui ont permis d’être le coureur numéro 1 devant deux anciennes recrues 5 étoiles (Damian et Najee Harris, sans lien de parenté). Il répond en plus à cette nouvelle priorité dans la fiche de poste de sa position : être capable d’attraper des passes. 3 touchdowns en 2018, 2 en 2017. Après de si belles promesses en 2017, les Eagles espèrent que 2019 sera la saison de la confirmation pour le talentueux Carson Wentz : DeSean Jackson est de retour pour épauler Alshon Jeffery, le second attaquant le plus ciblés en 2018 Zach Ertz aussi, ainsi qu’une ligne offensive intacte. Manque plus qu’un coureur, celui qu’aurait du devenir un Jay Ajayi en bonne santé.

26- Indianapolis Colts : Jeffery Simmons, DT, Mississippi State

KZ : Peut-être l’un des 5 joueurs les plus talentueux de cette classe de Draft, Jeffery Simmons s’est malheureusement déchiré le ligament antérieur du genou durant le processus pré-Draft. Il lui faudra donc probablement attendre 2020 pour jouer, mais les Colts pourraient ici récupérer un talent hors du commun et inespéré à cette position. Évidemment, ce choix comprend des risques, mais les Colts ne seraient pas les premiers à tenter leur chance sur un joueur blessé et voir l’avenir un peu plus lointain afin de construire une équipe capable d’aller au Super Bowl.

27- Oakland Raiders (via Dallas) : Noah Fant, TE, Iowa

JMB : Jared Cook semble se diriger vers une autre équipe pour la saison 2019. Après les arrivées d’Antonio Brown, Tyrell Williams et du bolide JJ.Nelson, Mike Mayock ajoute ici une autre cible pour Derek Carr : l’athlétique Fant au poste de tight-end. Trop rapide pour les linebackers, trop costaud pour les safeties. Il est par définition ce si recherché match-up* favorable (duel gagnant). Formé à Iowa, malgré un physique moins imposant que la moyenne à cette position, il s’est montré un bloqueur volontaire.

Mais son utilisation première sera bien entendu en tant que pass catcher. Le coordinateur offensif, et fils de l’entraineur principal à Iowa, Brian Ferentz connait bien cette position. Il a passé trois saisons avec les Patriots de Bill Belllichik et en 2011 il était l’entraineur des tight-ends. Comme avec Fant et Hockenson cette saison, il avait alors en charge un duo complémentaire composé de Rob Gronkowski et d’Aaron Hernandez. Si Hockenson n’est pas non plus le Gronk, Fant lui est aussi dynamique que Hernandez.

28- Los Angeles Chargers : Dre’Mont Jones, DT, Ohio State

KZ : Même s’ils ont re-signé Brandon Mebane, les Chargers ont besoin d’aide au poste de defensive tackle. Mebane n’ailleurs plus tout jeune et n’a plus la productivité qu’il avait à Seattle ou lors de son arrivée chez les Chargers. Il pourrait bien avoir été re-signé par les Chargers afin de couver un autre défensive tackle. Dre’Mont Jones a montré de très belles choses à Ohio State, notamment dans les matches importants et un joueur qui se montre décisif en college football a de bonnes chances de l’être en NFL. Jones apporterait du soutient au pass rush formidable de Los Angeles.

29- Kansas City Chiefs : Zach Allen, DE, Boston College

JMB : Sous la houlette de Steve Spagnuolo, les Chiefs changent de système défensif. Au revoir Dee Ford et Justin Houston, davantage bâtis pour un schéma en 34. Alex Okafor est arrivé pour aider le jeune Breeland Speaks mais cela ne peut suffire pour une défense ayant terminée 31e contre la passe et 27e contre la course. Zach Allen est avant tout un joueur capable de contrôler un côté et notamment le jeu au sol (61 plaquages dont 9 faisant perdre du terrain aux coureurs adverses). Ses 6, 4 et 6,5 sacks lors des trois dernières saisons démontrent une certaine aptitude à également attaquer le quarterback. Cette équipe a déjà un coté du ballon dominant avec Patrick Mahomes aux manettes. La défense se doit elle d’être un minimum solide. Solide, le terme le plus utilisé par les recruteurs décrivant Zach Allen et son jeu.

30- Green Bay Packers (via New Orleans) : Kelvin Harmon, WR, North Carolina State

KZ : Les Packers ont besoin d’un autre receveur avec le non retour probable de Randall Cobb. Kelvin Harmon n’est pas le joueur le plus fort pour se séparer de son vis à vis, mais il n’y a aucun doute sur le fait qu’il gagnera la grande majorité des batailles avec un cornerback proche de lui. Il sait utiliser son corps et pourrait enlever un peu de l’attention que les équipes accordent à Davante Adams dans la red zone. Une donnée très importante quand on sait que les Packers ont un certain Aaron Rodgers à la barre.

31- Los Angeles Rams : Garrett Bradbury, C, North Carolina State

JMB : Todd Gurley, Jared Goff et les schémas de coach McVay sont le plus souvent mis en avant pour expliquer le succés de l’attaque des californiens. Surtout, ne pas oublier l’apport de cette ligne offensive. Roger Saffold s’en est allé toucher un gros chèque dans le tennessee alors que le centre John Sullivan n’est pas conservé. Garrett Bradbury a remporté le trophée du meilleur centre universitaire en 2018. Comparé à Jason Kelce (Eagles) ou Ryan Kalil (Panthers), il est très fluide dans ses déplacements et remporte ses duels plus par technique que par puissance. Protection et jeu en décrochement pour le jeu au sol, son ajout serait précieux pour une équipe que désormais tout le monde attend.

32- New England Patriots : A.J. Brown, WR, Ole Miss

KZ : Un joueur polyvalent, athlétique, capable de jouer dans le slot et très bon dans le trafic. C’est un peu comme si on avait écrit Patriots sur son front. Il y a aussi le fait qu’il n’y pas de garantie sur le retour de Josh Gordon et que Brown a le potentiel pour jouer en tant que receveur extérieur. Il était simplement utiliser principalement comme receveur de slot à Ole Miss. Et puis, il faut dire que le fait que le joueur est un fan de l’équipe ajoute un ingrédient intéressant : la passion. Drafter un joueur dont on est certain qu’il donnera absolument tout sur le terrain n’est certainement pas une donnée que Bill Belichick laissera de côté.

 

https://twitter.com/Brown1arthur/status/1087191050039394304

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