Le’Veon Bell : « Ben Roethlisberger est une des raisons de mon départ »

Le départ de Le’Veon Bell aux Jets et de Antonio Brown aux Raiders a eu pour conséquence le démantèlement d’un des trio offensif les plus impressionnants de la ligue, qui...

Le départ de Le’Veon Bell aux Jets et de Antonio Brown aux Raiders a eu pour conséquence le démantèlement d’un des trio offensif les plus impressionnants de la ligue, qui cependant n’aura jamais réussi à emmener les Pittsburgh Steelers vers les sommets.

Comment expliquer le départ des cadres et l’absence de titre pour les Steelers? Le’Veon Bell, dans une interview à Sports Illustrated, explique que le quarterback des Steelers, Ben Roethlisberger a une part de responsabilité dans cette histoire.

« Il n’est pas l’unique raison, mais oui, c’est une des raisons de mon départ. »

Une première critique avancée par Bell concerne le leadership de Big Ben, et sa place dans l’organisation des Steelers.

« Les quarterbacks sont des leaders, c’est un fait. Malgré tout il reste un coéquipier, il n’est pas Kevin Colbert (GM), il n’est pas Art Rooney (Président des Steelers). »

Ben veut gagner…mais à sa façon

Si la frustration de Bell envers son ex-quarterback semble ici pouvoir relever d’une guerre d’égo, il a par la suite donné un exemple plus précis de ce qu’il n’apprécie pas dans le management de Roethlisberger.

Tout en admettant qu’il aurait pu signer un nouveau contrat avec les Steelers, ce qui prouve que le problème de leadership n’était pas insoluble, le tout nouveau coureur des Jets a tout de même critiqué l’attitude de son ex-quarterback avec le vestiaire.

« L’équipe veut gagner, Mike Tomlin veut gagner, Ben veut gagner…mais à sa façon. Il a gagné le Super Bowl, mais il était plus jeune, maintenant il est dans une période où il veut tout contrôler et l’équipe le laisse faire. Si vous êtes en colère contre un coéquipier et vous ne lui lancez pas la balle, si vous ne lancez pas la balle à Antonio Brown, et vous mettez en lumière Juju Smith-Schuster, Jesse James ou n’importe qui d’autre, vous savez que vous mettez votre autre receveur en colère, mais vous vous en fichez – c’est dur de gagner comme cela. »

S’il est clair que l’organisation donne beaucoup de pouvoir à Ben Rothlisberger, cette décision pourrait avoir été une des conséquences de la fin du « Big three » de la franchise. Si les Steelers sont sous pression après une non qualification en playoffs l’année dernière, c’est Roethlisberger, maintenant seul maître à bord, qui devra relever le défi d’emmener son équipe le plus loin possible en 2019.

L’organisation ne nous traite pas comme des humains

Mais les critiques de Bell ne s’appliquent pas qu’à son ancien quarterback, il a également pointé du doigt les méthodes managériales de l’organisation toute entière.

« L’organisation ne nous traite pas comme des humains. Je suis un joueur NFL, mais je suis aussi un homme. Je joue aux jeux vidéos, je fait de la musique. Ils ne vous laissent pas être vous même. Ils veulent que vous soyez focalisé sur le football 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Vous ne devez pas jouer aux jeux vidéos, faire de la musique ou du basketball. Vous devez vous entraîner. »

Bell doit maintenant laisser l’épisode de la grève derrière lui afin de se focaliser sur la saison à venir avec les Jets afin de retrouver un niveau de performance similaire à 2017, lorsqu’il avait cumulé 1 291 yards à la course, 655 de plus à la réception et 11 touchdowns.

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