Landon Collins (Redskins) : « Tout ce qu’Odell Beckham, Damon Harrison et moi voulions, c’était gagner »

Landon Collins a quitté New York pour les Washington Redskins en signant un contrat record de 84 millions de dollars sur six ans. Les Giants n’avaient fait aucun effort pour le prolonger d’après lui.

Le safety affirme à ESPN que si la franchise de New York n’a rien fait pour le retenir, c’est parce qu’elle s’est embarquée dans une optique de « changement de culture ».

« Je sais que moi, Harrison (Damon, ndlr), Odell (Beckham, ndlr), Vernon (Olivier, ndlr), tout ce qu’on voulait c’était gagner, et on s’exprimait parce qu’on voulait qu’ils nous écoutent. On voulait les forcer à recruter les pièces manquantes pour nous aider à être au moins des prétendants. »

« Je pense que nous étions trop bruyants, et nos déclarations était plus visibles. Et s’il ne s’agit pas de bonne presse, ils n’en veulent pas. »

« Dave Gettleman ne m’a jamais parlé »

Il dénonce également l’attitude du General Manager Dave Gettleman qui manquerait clairement d’empathie pour les joueurs.

« [Gettleman] ne m’a jamais parlé. J’aurais aimé qu’il dise quelque chose, qu’il essaie. Qu’il passe serrer la main et dire « bon boulot », ou un truc du genre. Mais une vraie discussion, ça n’est jamais arrivé. En gros, je ne le connais pas, il ne me connait pas, c’était comme ça. »

Les deux hommes ont pourtant travaillé dans la même franchise pendant un an.

Landon Collins n’est pas le seul joueur à avoir quitté New York lors de cette intersaison. Odell Beckham est l’autre joueur emblématique ayant quitté la Big Apple suite à l’arrivée de Gettleman. Et Collins ne comprend pas là non plus.

« Vous avez OBJ, le meilleur receveur de la NFL, et vous vous en débarrassez parce que vous pensez qu’il est… un problème dans le vestiaire ? Et, le connaissant personnellement, en tant que personne, un frère à tous dans le vestiaire, il s’assurait que tout le monde dans le vestiaire ait le sourire. Et il venait là pour bosser. Il ne disait rien quand il s’agissait de jouer. Il ne faisait pas de bruit quand il s’agissait de s’entrainer. Tout ce qu’il voulait était gagner. »

Le safety, trois fois pro-bowler et maintenant chez un rival de division, aura l’occasion de retrouver son ancienne franchise deux fois par an. Et ce sont des rendez-vous qu’il ne manquera pour rien au monde.

« Je vais les entourer (les dates des rencontres face aux Giants, ndlr) pour les six prochaines années. »