Bobby Wagner (Seahawks) : « Le plan est de décrocher le plus gros contrat pour un linebacker »

Il ne fera pas grève, mais Bobby Wagner veut un très gros contrat.

Si Bobby Wagner obtient ce qu’il veut, C.J. Mosley ne devrait pas rester longtemps le middle linebacker le mieux payé en NFL.

« Le chiffre est là, le marché est le marché », annonce Wagner à NFL.com. « C’est le sommet pour les linebackers. C’est le standard, et le plan est de faire mieux que ça. »

Avec 17 millions par saison chez les Jets, Mosley a placé la barre très haut, loin devant Luke Kuechly (12,3M$/saison). Sur son contrat qui entre dans sa dernière année, le joueur des Seahawks était à 10,7 millions par campagne.

Mais il veut plus. L’énorme contrat donné à son coéquipier Russell Wilson semble réduire la marge de manoeuvre de la franchise, mais ce n’est pas forcément si compliqué. Selon Sportrac, Seattle dispose actuellement de 31,6 millions de dollars d’espace salarial.

Tant mieux, car Wagner ne compte pas faire de réduction.

« Je connais ma valeur. Personne n’a à me dire ce que je vaux. Je connais ma valeur, donc aucune équipe, personne, aucun agent, ne peut me dire ce que je vaux, et je crois en moi. Je parie sur moi, et quoi qu’il arrive, c’est une victoire. Je décroche un nouveau contrat, je gagne. Je n’ai pas de nouveau contrat, c’est une expérience enrichissante, donc je gagne. Beaucoup de gens ne sont pas prêts à tenter le coup. Je suis prêt à le faire. »

Car oui, Wagner ne compte pas faire grève. S’il ne s’entraine pas en ce moment, il est bien au centre d’entrainement avec ses coéquipiers. Et au moment de jouer, il jouera.

« Je suis un professionnel, c’est comme ça. Pour le moment, mon contrat se termine à la fin de la saison. Je vais honorer mon contrat, je suis ici, je participe, j’aide les jeunes à être les meilleurs possibles. Je suis là, c’est ma décision, actuellement il n’y a pas d’année supplémentaire sur mon contrat après 2019, et si on ne trouve pas d’accord, ce sera fini à Seattle. Mais je pense que cela peut arriver. »

L’an dernier, Earl Thomas a pris le même risque et s’est sérieusement blessé. Wagner n’a pas peur de tenter le coup.

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