Le point NFL du 6 juillet : le plein de confiance pour les Packers et Bears, Josh Jacobs mécontent

L'essentiel de l'actualité NFL du samedi 6 juillet

DeShone Kizer (Packers) ne manque pas de confiance en lui…

Le quarterback entame l’exercice 2019 dans la peau du remplaçant d’Aaron Rodgers, mais même après un début de carrière compliqué, il ne se voit pas comme une doublure et rêve de rejoindre l’élite de la profession.

Lors d’un entretien avec Jim Owczarski de Packers News, Kizer a révélé qu’il se voyait comme un futur MVP du Super Bowl. Pourquoi pas, mais pour le moment il est logiquement positionné derrière Rodgers dans la rotation et a rarement démontré qu’il pouvait élever son niveau de jeu pour prétendre à une place de titulaire.

« Je suis persuadé que lorsque je joue mon meilleur football, personne ne peut m’arrêter. Si je me compare à un autre quarterback remplaçant ou un gars à l’essai, je serais stupide dans le sens où je me limiterais parce que je ne me vois pas comme un remplaçant toute ma carrière dans la ligue, » a-t-il déclaré. « Je ne me vois pas comme le remplaçant d’Aaron Rodgers pour la dernière partie de sa carrière. Je me vois comme un futur MVP du Super Bowl. C’est l’objectif que je veux atteindre. C’est le niveau auquel je veux jouer. Par conséquent, si je suis en compétition et que je ne me concentre que sur la compétition des remplaçants, alors encore une fois , je me limite. »

À lui de joindre les paroles aux actes, mais il est vrai qu’il n’a pas été aidé jusqu’à présent. Une saison rookie sous les ordres de Hue Jackson à Cleveland pour 15 défaites en 15 matchs et deux fois plus d’interceptions  (22) que de passes de touchdown lancées (11). Une deuxième où il a dû apprendre un nouveau système derrière l’un des meilleurs joueurs à son poste. Et surtout, il n’a encore que 23 ans, tout le monde à le droit à une nouvelle chance. Le joueur en tout cas pense que le meilleur est devant lui.

« Je crois vraiment que je suis sur une trajectoire ascendante. Je joue le meilleur football que j’aie jamais joué. Je ne perd plus autant la balle. Je vois le jeu. J’apprends tellement de choses d’Aaron. J’apprends tellement des systèmes que j’ai utilisé que je crois vraiment qu’à n’importe quel moment, si peux continuer sur la voie que je suis en train de suivre, je pourrai reprendre le chemin que je croyais avoir emprunté en tant que débutant dans cette ligue. »

… et Eddie Jackson (Bears) en son équipe

Les comparaisons et les attentes élevées n’entament pas les convictions du safety de Chicago, qui voit toujours son équipe comme un prétendant sérieux au Super Bowl. Tout en y ajoutant un objectif qui enthousiasmera les plus fervents et anciens fans de la franchise de l’Illinois.

« Notre objectif est de faire en sorte que la défense soit numéro 1 dans tous les domaines. Oubliez les Bears de 1985, nous voulons faire mieux que tout ce qu’ils ont fait, » a-t-il déclaré à SiriusXM NFL Radio. « Je suis vraiment excité pour cette année, ça va être quelque chose de spécial. Comme je l’ai dit, je soutiens ce que j’ai dit plus tôt dans la saison. On a l’intention de tout prendre, on a l’intention de gagner le Super Bowl. »

Selon de nombreux observateurs américains, la fenêtre de tir est ouverte pour les Bears pour arriver au dernier dimanche de la saison. Les joueurs et le All-Pro en ont conscience.

« Nous avons tout à prouver. Nous sommes allés loin l’an dernier, mais nous n’avons pas réussi. C’est excitant en ce moment. Cela nous permet de continuer. Tout le monde a vu et ressenti à quel point cette équipe était formidable l’an dernier. Et maintenant, tout le monde voit que c’est encore mieux cette année avec l’ajout de nouveaux visages, de nouveaux entraineurs, juste pour s’assurer que tout le monde est bien concentré. Nous avons eu 100% de présence aux OTA. »

Les oppositions directes en NFC Nord s’annoncent âpres et disputées cette année.

Les raisons du refus de Peyton Manning pour le M.N.F sont connues

Après le retour aux affaires de Jason Witten sur le terrain, le poste de consultant sur la chaine ESPN pour les rencontres du lundi soir était vacant. Un temps pressenti, Peyton Manning a refusé l’offre et nous savons aujourd’hui pourquoi.

Selon Charles Robinson de Yahoo Sports, il s’agit d’un conflit d’intérêt qui a poussé le quintuple MVP à prendre cette décision. Il ne souhaitait pas analyser les performances de son frère Eli, dont l’équipe est deux fois au programme de la chaine au cours de la saison, ni celle de ses amis qui sont encore en activité du côté de Denver.

« Si jamais il décide que c’est quelque chose qu’il veut faire, ce sera après qu’Eli aura terminé sa carrière, qu’il s’éloigne de son époque de joueur et que certains de ses anciens coéquipiers soient passés à autre chose,  » selon des sources proches de Peyton Manning.

Télévision, académie de football, éventuel rôle dans un front office, l’aîné de la famille Manning ne manque pas d’opportunité mais annonce qu’il prendra les décisions en temps voulu, maintenant qu’il a accompli son rêve de devenir joueur de football.

« J’ai dit oui à certaines choses et non à d’autres depuis que j’ai arrêté. J’ai discuté avec des personnes de la télévision, je les ai écouté et je leurs ai dit que ce n’était pas le bon moment pour moi. L’année prochaine, ce sera peut-être. Mais l’année prochaine, peut-être que le bateau sera déjà parti. C’est comme ça, a-t-il déclaré. « Tony Romo a dit qu’il a toujours su qu’il voulait travailler à la télévision. Moi, j’ai toujours su que je voulais devenir footballeur. C’est tout ce que je savais. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour ce boulot. Je n’ai pensé à rien pendant que je jouais. Et je pense que c’est une bonne façon d’être. Je pense que tu dois tout faire pour ce que tu veux. Maintenant que j’ai arrêté de jouer, je suis presque plus occupé que quand je jouais. »

Les négociations entre Josh Jacobs et les Raiders s’enlisent

Le camp d’entrainement des Raiders ne démarrera officiellement que le 26 juillet avec l’arrivée des vétérans, mais le running back aurait l’intention de ne pas s’y présenter afin d’obtenir gain de cause pour son contrat.

Josh Jacobs est le dernier rookie d’Oakland à ne pas avoir signé son entente et la situation n’est pas prête de s’arranger. Selon Vic Tafur de The Athletic, les négociations entre les deux parties ne se passent pas bien, l’accrochage concerne les bonus.

Depuis la dernière convention collective de 2011, ce genre de situation est assez rare, étant donné que le montant des contrats et des primes à la signature sont prédéterminés. Les préoccupations de Jacobs concernent apparemment l’échéancier de sa prime à la signature. Le joueur semble en tout cas déterminé à poursuivre son combat. Mike Mayock devra trouver un compromis pour ne pas avoir à vivre la situation des Chargers en 2016, où Joey Bosa avait signé son contrat 31 jours après le débuts des camps.

Frank Gore (Bills) pourrait rentrer dans l’histoire en 2019

Le running back vétéran fraichement arrivé à Buffalo n’est pas loin d’atteindre les sommets de sa position. En effet, il pourrait rentrer dans le trio de tête au nombre de portées de balle ou de yards gagnés en carrière, et s’afficher derrière Emmitt Smith et Walter Payton au classement. La crème de la crème.

Gore pointe actuellement à 3 382 courses pour 14 748 yards. Il est a 136 portées derrière Curtis Martin et à 521 yards de Barry Sanders. À 36 ans, le natif de Miami n’a pratiquement aucune chance de dépasser l’ancien joueur de Chicago pour la seconde place. Mais entrer dans ce tiercé constituerait un exploit remarquable. Sa longévité est impressionnante, surtout après sa grave blessure au genou en 2002 à l’université. Celle-ci inquiétait les recruteurs sur son potentiel à performer durablement à l’échelon supérieur. Après 15 saisons professionnelles, il n’est pas difficile de dire qu’ils se sont trompés.

« The Inconvenient Truth » ne pourra pas jouer éternellement et cette année il devra batailler rien que pour faire sa place dans l’effectif. Avec LeSean McCoy, T.J Yeldon et le rookie Devin Singletary, le combat pour le poste de running back s’annonce intense.

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