Hard Knocks Raiders – Le débrief : gros plan sur le zoo d’Oakland

Antonio Brown, la victoire contre Arizona et la bataille pour faire partie de l'effectif dans ce troisième volet.

L’épisode 3 de la saison 2019 de Hard Knocks est en ligne. Il est notamment disponible sur le NFL Game Pass proposé à tarif préférentiel par notre partenaire Molotov.tv.

Le perroquet et le gorille

L’épisode commence en éclat de rire : lors des meetings, la tradition est que Derek Carr appelle un rookie à venir se présenter et chanter (ou essayer de). L’annonce du jour de la part du quarterback : Jon Gruden !

« Pas moyen que je chante! », entend-on de la voix du coach

Et c’est à ce moment qu’un comédien, Frank Caliendo, surgit du fond de la salle casquette des Raiders sur le crâne. Intonation énergique, mimiques crispées et expressions verbales à base de F**k utilisées par le coach, sont alors reprises par l’imitateur pour la plus grande joie du groupe.

Après cette introduction pleine de légèreté… Comment pourrait-il en être autrement ? Antonio Brown, bien-sûr. De retour à l’entraînement, si certains pouvaient s’interroger sur l’impact de son comportement sur ses relations dans le groupe, tout doute semble levé : AB est accueilli chaleureusement par tous, joueurs et entraineurs. Y compris par un certain Vontaze Burfict, filmé souvent aux cotés de celui qu’il avait pourtant violemment percuté en 2016. L’impression donnée est qu’il est depuis devenu son garde du corps.

Le cheval et la girafe

Ce troisième volet est aussi l’occasion de mettre en lumière ceux qui n’en reçoivent pas souvent. Les producteurs de HBO semble affectionner les receveurs rapprochés. Après Devon Cajuste en 2018 pour la série sur les Browns, deux joueurs de cette position reçoivent un focus. Darren Waller et son passé fait d’addictions en tout genre en quête de rédemption d’abord. Puis c’est le tour d’un autre tight end, Luke Willson, ses 1200 yards en carrière (5 saisons avec les Seahawks et une avec les Lions), sa crinière de « rebelle » à la Lorenzo Lamas, avec son père naviguant sous le pont de la porte doré de San Francisco.

Gros plan également sur la bataille pour le poste de quarterback remplaçant. Mike Glennon, chambré par son entraineur pour la longueur de son cou, a néanmoins les faveurs de Jon Gruden. Si Nathan Peterman a sa part de répétitions à l’entraînement ainsi que de minutes de jeu contre les Cardinals, l’ancien de Tampa Bay tient la corde. Pour l’instant. Qui l’emportera d’ici à l’annonce de l’effectif final (31 aout) ? Insoutenable suspense !

Le guépard et lui-même

Et puis quoi. Bien-sûr, encore Antonio Brown. De son travail physique pour être en forme malgré ses absences répétées, à sa satisfaction tout en egotrip devant les chiffres révélés par un spécialiste en statistiques. Dans un dialogue avec la caméra, l’ex des Steelers rassure sur la guérison de ses pieds et assure que trop de bruit est fait autour de lui.

« Plus de travail et moins de bruit », voilà ce qu’il veut. Désormais.

La séquence confidence se termine avec l’utilisation de la troisième personne pour se décrire ainsi :

« AB est un bon joueur, en fait il est vraiment bon. »

Avant d’ajouter qu’en plus il est vraiment beau-gosse ! Ouf. C’était donc de l’humour. Enfin, peut-être ?

Les pirates et les oisillons

Evidemment, si Hard Knocks a su construire une réputation auprès des fans de football, c’est avant tout en montrant les coulisses du jeu : discours d’avant-match contre les Cardinals et images du match façon NFL Films avec ralentis, angles soignés et micros captant les réactions sur le bord de terrain. Quinze minutes avec les Raiders battant les Cardinals en mode comme si vous y étiez. Et, si les distractions semblent incessantes autour de la franchise, l’équipe travaille : en match, à l’entrainement et dans le coaching staff. En plus ? Ils gagnent : deux matchs pour deux victoires.

Devinette : avec qui se termine ce troisième épisode ? Non, aucun cadeau en récompense aux gagnants, c’était trop facile : Antonio Brown. Après la déclaration du directeur sportif Mike Mayock sur le fait qu’il est temps pour lui de montrer s’il est avec l’équipe ou pas, le numéro 84 est de retour à l’entraînement. Accompagné par les mélopées graves et suaves de Leonard Cohen. Un épisode présentant d’ailleurs une bande-son impeccable : du  » a lot » de 21 Savage au « bullshit anthem » de Fantastic Negrito. Le match contre les Packers est au programme de l’épisode quatre. Qui voudrait manquer cela ?

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