Bears – Packers (3-10) : Green Bay et Aaron Rodgers arrachent un combat défensif

La défense des Bears a fait le boulot. Pas l'attaque.

Chicago Bears (0-1) – Green Bay Packers (1-0) : 3-10

L’attaque des Packers à la sauce Matt LaFleur ? Il va falloir attendre encore un peu pour la voir à pleine puissance. La défense ? Elle a très bien lancé sa saison.

Car pendant qu’Aaron Rodgers (18/30, 203 yards, 1 TD) et son escouade ont buté sur une superbe défense de Chicago, le groupe défensif de Green Bay 2019 a limité les Bears a 254 yards et 3 petits points.

Comme un symbole, c’est Adrian Amos qui a terminé le boulot en interceptant Mitchell Trubisky (26/45, 228 yards, 1 int) à deux minutes de la fin pour définitivement tuer le match. Avec 58 yards gagnés, Chicago venait de signer sa plus longue série offensive de la soirée. Mais après avoir frôlé l’interception à deux reprises plus tôt dans la soirée, Trubisky a fini par y passer.

Green Bay ne faisant rien de la possession suivante, Chicago a eu un dernier ballon avec 1mn33 à jouer. Cette fois, c’est Preston Smith (1,5 sack) qui a mis le dernier point d’exclamation à cette soirée en sackant Trubisky sur une 4e et 8 yards loin dans la partie de terrain des Bears.

Des ours sans griffes et un coup de patte

Si les attaques font souvent la loi en saison régulière, alors ce début de saison avait clairement un goût de playoffs. Dans la lignée du dernier Super Bowl. Les deux défenses ont régné sur la partie : 16 punts au total, deux échecs sur 4e tentative, une interception, deux field goals et un seul petit touchdown. Ajoutez à cela 10 pénalités pour chaque équipe, et la rentrée a été brouillonne. Les quarterbacks n’ont jamais pu se mettre à l’aise. Aaron Rodgers et Mitchell Trubisky ont été sackés 5 fois chacun.

Face aux murailles d’en-face, les deux attaques ont fini par se déséquilibrer vers les airs. Surtout Chicago, qui a lancé 45 fois pour 15 courses. Malgré un bon Allen Robinson (7 rec, 108 yards), cela n’a rien donné. Le kicker semble rester un soucis dans l’esprit de Matt Nagy. Dans le troisième quart, menés 7-3, les Bears ont tenté une 4e et 10 yards plutôt qu’un field goal d’environ 50 yards.

Après l’ouverture du score de Chicago sur un field goal de 38 yards dans le premier quart, le salut des Packers est venu d’un éclair de génie en début de second quart. Une série offensive de seulement quatre actions, débutée par une passe de 47 yards signée Rodgers pour Marques Valdes-Scantling (4 rec, 52 yards).

Quelques instants plus tard, Jimmy Graham est devenu le premier joueur de la saison à poser les pieds dans la end zone.

Après plusieurs séries infructueuses, Green Bay a fini par retrouver un peu de terrain au milieu du dernier quart, avec une offensive de 73 yards sur plus de six minutes. À la clé, un field goal précieux pour faire passer l’avantage à 10-3. C’est dans la foulée de ce coup de pied que Trubisky a enfin fait avancer son attaque… avant d’être intercepté.

Comme à la fin de la dernière saison, les défenses ont donc dominé. Pour Chicago, c’était attendu. Pour Green Bay, c’est une nouvelle qui était attendue depuis plusieurs années. Les recrues Za’Darius Smith (1 sack) et Preston Smith (1,5 sack) ont brillé. Blake Martinez (1 sack) et Kevin King (1 sack) aussi. Matt LaFleur a été recruté pour son esprit offensif, mais c’est grâce à la défense de son coordinateur Mike Pettine qu’il tient son premier succès NFL.

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