Ben Roethlisberger, 37 ans mais un leader toujours en apprentissage

Il n'est jamais trop tard, après tout.

Le leadership de Ben Roethlisberger, c’est un sujet qui est souvent revenu sur la table ces derniers mois du côté de Pittsburgh, notamment suite aux départs de joueurs stars comme Antonio Brown et Le’Veon Bell.

Souvent critiqué, en particulier par d’anciens coéquipiers, le quarterback vétéran est donc loin de faire l’unanimité. Cette semaine, le journaliste d’ESPN Jeremy Fowler, qui couvre les Steelers, a sorti un long papier dédié justement au leadership de Big Ben.

« La partie leadership n’est pas venue naturellement »

Pour ce papier, plusieurs anciens joueurs de Pittsburgh ont été interrogés, dont un certain Ryan Clark, qui a porté le maillot des Steelers pendant huit saisons (2006 à 2013). Désormais consultant sur ESPN, Clark pense que Roethlisberger n’a jamais été un leader naturel. Cependant, selon lui, le quarterback tente de progresser sur ce point-là.

« Quand vous côtoyez ce type de personnes (les leaders, ndlr), vous le savez, tout simplement. Pour une raison ou pour une autre, Roethlisberger n’est pas comme ça. La partie leadership n’est pas venue naturellement. Mais je pense qu’il essaye. Il essaye vraiment d’être un meilleur leader. »

Pour le linebacker Vince Williams, Ben Roethlisberger doit se montrer plus ouvert et moins distant, surtout vers les petits nouveaux qui n’ont jamais vraiment eu l’occasion de le côtoyer. Williams estime que tout doit partir de lui, car il est dans la position du quarterback vétéran qui a gagné deux Super Bowls avec les Steelers, avec six participations au Pro Bowl.

« C’est à lui de trouver des moyens afin que les autres puissent plus s’identifier à lui. Je ne pense pas que ses coéquipiers soient paralysés par son statut de star, mais la légende de Ben est plus grande que lui, donc c’est difficile de l’approcher. Je lui ai dit, ‘Tu dois faire le premier pas’. »

Des efforts

Si l’on en croit l’article de Jeremy Fowler, Big Ben fait des efforts pour essayer de construire de meilleures relations avec ses coéquipiers. Par exemple, il s’intéresse aux hobbies des jeunes joueurs de l’effectif, histoire d’entamer la discussion, de briser la glace et donc de réduire cette distance. Et ces efforts-là, ils ne passent visiblement pas inaperçus vu les propos du tight end Vance McDonald.

« Quand un gars est prêt à prendre ses responsabilités pour dire, ‘Je ne pense pas avoir fait ça correctement’, et souhaite se remettre sur les bons rails, ça montre un vrai leadership et une vraie force de caractère, surtout à ce moment-là vers la fin de sa carrière. Je pense que c’est génial et ça montre où il en est en tant que joueur et en tant qu’homme. »

Maître de l’attaque, parfois autoritaire et critique envers ses coéquipiers alors qu’il a tendance à rater des entraînements pour se reposer, Ben Roethlisberger n’est pas le leader ultime. Mais le quarterback de 37 ans essaye de s’améliorer comme il peut. Il n’est jamais trop tard.

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