Bills – Bengals (21-17) : avertissement sans frais

Les Bills ont évité péniblement la contre performance calamiteuse face à des Bengals en pleine dérive

Buffalo Bills (3-0) – Cincinnati Bengals (0-3) : 21-17

Laborieux, défensif, mais offrant un beau finish, le match opposant Buffalo à Cincinnati a penché pour la meilleure équipe dans les dernières minutes. Pourtant il ne faut pas se cacher que les Bills se sont fait peur face à une équipe des Bengals apocalyptique en première mi-temps et uniquement opportuniste en seconde. Le jeu aérien a des errements et des imprécisions, cela pénalise l’équipe même si ça ne l’empêche pas de gagner. Malgré la belle fiche d’invincibilité, Buffalo a des faiblesses et rencontrera surement des difficultés face à un adversaire plus relevé que celui du jour.

Ils ne scellent leur sort que grâce à une interception – la seconde de la partie – de Tre’Davius White (CB) à quelques secondes de la fin du match sur une passe déviée. Bien qu’anémiques les Bengals avaient réussit 17 ponts d’affilée et viraient en tête avant le temps mort des deux minutes. Un surprenant Dawson Knox (TE, 3 rec, 67 yards, 1 TD) et l’excellente défense ont donc bouclé le travail au bon moment. Mais ce n’est pas passé loin.

Sur un faux rythme

En début de partie les Bills ont une bonne efficacité défensive mais sont gênés en attaque par la bonne ligne défensive de Cincinnati. Malgré tout, avec un peu de réussite, Buffalo trouve la solution. A la course les jeux en enroulement font des merveilles, et Josh Allen (QB, 23/36, 243 yards, 1 TD, 1 int), souvent sous pression, réussit beaucoup de ses lancers « à l’arrache ». Frank Gore (RB, 76 yards, 1 TD) trouve quelques percées plein centre, Zay Jones (WR, 2 rec, 33 yards), John Brown (WR, 4 rec, 51 yards) et Dawson Knox s’illustrent à tour de rôle et font les jeux qui comptent.

Progressant mieux, profitant de l’inefficacité offensive adverse pour avoir de bonnes positions de départ, les Bills prennent ce que donne la défense mais au moins jouent vers l’avant. Ce qui leur permet de prendre l’avantage au score, d’abord par Knox, puis par deux coups de pied de Steven Hauschka (K). 14-0 au sifflet. Malgré tout quelques passes relâchées, pénalités, et surtout un fumble perdus par T.J. Yeldon (RB, 8 courses pour 30 yards, 2 rec pour 19 yards) empêchent Buffalo de prendre rapidement un avantage décisif.

Les Bengals choisissent eux d’orienter – sans succès – le jeu offensif vers la passe. Problème, Andy Dalton (QB, 20/36, 249 yards, 1 TD, 2 int), débordé, commence par un 0/5 au lancer. Les tigres sont bloqués, immobilisés au sol, impuissant dans les airs. De plus Cincinnati continue avec ses problèmes de discipline et réussit à concéder quatre pénalités en cinq actions, ce qui annule notamment un touchdown sur relance de coup de pied. La première passe réussie de Dalton se termine par un fumble perdu de John Ross (WR, 2 rec, 22 yards), rien ne va pour les tigres qui n’alignent que deux first downs en première mi-temps.

Les Bengals ne passent pas loin

Au retour des vestiaires, ce sont les défenses qui débloquent et animent le jeu. Une interception de Darius Phillips (CB) répond à un pick de Tre’Davious White (CB), et les Bengals, bien placés, recollent au score sur une petite course goal line de Dalton. 14-7. C’est le signal du réveil.

Pour attaquer le dernier quart les tigres conduisent leur premier vrai drive pour égaliser grâce à Joe Mixon (RB, 15 courses pour 61 yards, 2 rec pour 34 yards, 1 TD). Tyler Boyd (WR, 6 rec, 67 yards) se montre encore une fois comme une cible fiable. La défense se resserre et se montre plus accrocheuse. Si bien que Cincinnati arrive même à prendre l’avantage grâce à la jambe de Randy Bullock (K) à cinq minutes du terme, les Bengals ont marqué 17 points d’affilée même si ils ont très peu produit.

Mais les Bills ne sont pas morts. Une grosse réception de Knox pour 49 yards, quelques courses de Josh Allen et Frank Gore libère Buffalo en reprenant la tête. Tre’Davius White viens couper les espoirs de retour des Bengals pour l’explosion de la Bills Mafia, et Buffalo peut savourer un très productif début de saison. Mais ce n’est pas passé loin.

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