Antonio Brown aurait demandé lui-même aux Raiders de le virer

Pour plaider un licenciement injustifié, mieux vaut ne pas avoir demandé le licenciement en question.

Les chances d’Antonio Brown de récupérer un gros chèque risquent de se réduire. Tout ça parce que Mark Davis n’efface pas ses SMS.

Selon ESPN, les Raiders seraient en possession de SMS envoyés par le receveur à celui qui était alors son patron chez les Raiders. Des messages qui lui demandent de le libérer de son contrat. Ce que la franchise d’Oakland a fini par faire.

Le gros souci pour Brown, c’est qu’il a récemment décidé d’attaquer tous azimuts pour récupérer l’argent qu’il estime lui être dû. Il réclame notamment 29 millions de dollars de salaire garanti par les Raiders, ainsi qu’un bonus à la signature (1M$) et son salaire non versé ($860 000). Sauf que s’il a demandé lui-même à être licencié et que les Raiders en ont la preuve, cela risque d’affaiblir sa position de victime sur cette partie du dossier.

Comme le précise ProFootballTalk.com, le contexte des messages reste tout de même à préciser. S’ils sont intervenus après que les Raiders lui aient signalé qu’ils n’allaient pas lui payer son argent garanti, cela ne change pas grand chose. Reste que son absence au camp d’entraînement alors qu’il réclamait de jouer avec son casque non-homologué reste un élément suffisant pour rompre les garanties selon les termes de son contrat.

Il n’a sûrement pas réclamé la même chose aux Patriots. Mais si jamais il l’a fait, Bill Belichick aura sûrement un enregistrement.

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