Vikings – Redskins (19-9) : Dalvin Cook est capital

Les Vikings se sont tranquillement imposés contre des Redskins pas assez costauds pour suivre le rythme.

Minnesota Vikings (6-2) – Washington Redskins (1-7) : 19-9

Le score ne le montre pas, mais la domination était bien là. Les Vikings n’ont pas punté une seule fois, ils ont gagné quasiment deux fois plus de yards que les Redskins (434 contre 216) et ils n’ont jamais été menés.

Il leur a juste manqué de l’efficacité dans la zone rouge (1/4) pour se détacher plus vite. C’est un touchdown de Dalvin Cook (23 courses, 98 yards, 1 TD – 5 rec, 73 yards), encore énorme dans cette rencontre, qui leur a donné l’avantage à quelques secondes de la mi-temps (13-6). Ensuite, ils ont ajouté deux coups de pieds en deuxième mi-temps pendant que Dwayne Haskins, propulsé sur le terrain par une commotion cérébrale subie par Case Keenum, se cassait les dents sur leur défense.

Même si la ligne offensive a laissé passé trois sacks, Kirk Cousins (23/36, 285 yards) a tenu efficacement son rôle, avec quelques jolis ouvertures pour Stefon Diggs (7 rec, 143 yards). Mais le receveur a aussi perdu un fumble sur la première série du match. Et c’est bien Cook qui a été le moteur de l’attaque violette. Alexander Mattison (13 courses, 61 yards) a bien aidé aussi. De quoi offrir à Minnesota 36 minutes de possession dans un match terminé en à peine 2 heures et 41 minutes.

Éternel Peterson

Le seul motif de satisfaction à Washington reste Adrian Peterson (14 courses, 76 yards) qui continue de courir encore et toujours. Jeudi soir, il a grimpé à la sixième place du classement historique des coureurs NFL, dépassant Jerome Bettis et LaDainian Tomlinson.

Une bien maigre consolation. Car avec Keenum à l’infirmerie et un Haskins clairement pas prêt pour le niveau NFL actuellement, l’attaque de la capitale n’a pas grand chose pour se réjouir. En défense, les trous d’air de Josh Norman n’ont pas incité à l’optimisme non plus.

Du côté du Minnesota, les Vikings, avec 6 victoires et 2 défaites, suivent le rythme des Packers (6-1). Avec quatre victoires de suite, les turbulences du début d’année semblent oubliées.

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