Les 11 leçons de la Semaine 12 : une NFC Est de pacotille, Stephon Gilmore défenseur de l’année

Le glamour, c'est bien, mais niveau jeu, les Cowboys, Eagles, Giants et Redskins n'ont pas grand chose à offrir.

La NFC : le glamour mais pas les fondations

Avec ses villes de l’Est des États-Unis et son histoire, la NFC Est est censée être le contraire d’Hollywood. Sauf pour le football américain. Noms qui claquent, légendes, titres, stars, personnalités fortes en gueule. C’est la division du carton patte. Tout dans la forme, rien dans le fond.

Les Eagles n’arrivent toujours pas à proposer quelque chose de cohérent depuis leur coup de chaud titré de 2017-18, et même Carson Wentz piquait du nez dimanche. Dallas vit toujours plus au rythme des coups de gueule de son propriétaire Jerry Jones que des victoires de marque. Inutile de parler de l’état de délabrement avancé des Redskins et Giants.

Avec 13 victoires, la NFC Est est la division qui compte le plus de Super Bowls remportés. Beaucoup de glamour, mais rien de solide depuis un moment. Tout l’inverse de la NFC Ouest.

Les 49ers sont un des favoris

En Semaine 8, on expliquait que les 49ers s’invitaient parmi les favoris. On peut désormais dire fermement qu’ils en font partie. Leur défense est une des meilleures de la ligue. Leur coach, Kyle Shanahan, est un des esprits offensifs les plus affutés de toute la NFL. Dimanche, ils ont livré une démonstration face à Green Bay.

Aaron Rodgers, un des meilleurs quarterbacks de l’histoire, a été complètement étouffé. L’attaque a joué parfaitement juste, avec une base de jeu au sol et ce qu’il faut de passes explosives pour écraser Green Bay. Preuve de la puissance des Californiens, ils ont ratatiné une équipe de Green Bay qui sortait pourtant d’une semaine de repos, et qui était donc censée avoir eu plus de temps pour se préparer. Apparemment, cela ne suffit pas.

Les Niners sont l’anti-NFC Est. Personne ne les attend. Personne ne les trouve hype. Mais cette année, ils ont la substance. C’est du solide.

Les Patriots sont la plus grande dynastie de l’histoire

Bon, on le savait déjà largement. Mais pour information, les Patriots viennent de gagner au moins dix matchs pour la 17e saison de suite. C’est délirant, et c’est un nouveau record, devant les 16 saisons de suite à plus de dix victoires des 49ers de 1983 à 1998.

Désolé Joe Montana. Désolé Bill Walsh. Désolé Steve Young.

Pendant ce temps, les Lions n’ont jamais réussi à gagner au moins 10 matchs pendant deux saisons de suite.

Les Browns sont toujours là

Toujours vivants. Toujours debout. Toujours la banane. Rassurez vous. L’air de rien, les Browns ont gagné leurs trois derniers matchs. Dimanche, ils ont logiquement marché sur les Dolphins. Les voilà à un match des Steelers, actuellement assis sur le dernier strapontin pour les playoffs. Et justement, les deux équipes se retrouvent lors de leur prochain match. Vu les souffrances de l’attaque de Pittsburgh, Cleveland sera favori.

Derrière, Baker Mayfield et ses coéquipiers doivent affronter les Bengals, Cardinals, Ravens et Bengals. Ils seront donc favoris quatre fois sur leurs cinq derniers matchs. Leur attaque est de plus en plus complète, avec Kareem Hunt qui a inscrit son premier touchdown contre Miami.

C’était difficile à imaginer, mais Freddie Kitchens et sa troupe son bien dans la course aux playoffs. Ils peuvent aussi remercier la faillite totale des Raiders, qui ont laissé passé une énorme occasion de prendre la main sur la course aux wild-card en se trouant complètement à New York.

Stephon Gilmore file vers le titre de défenseur de l’année

Évidemment, il y aura de la concurrence avec certains maîtres de la course aux sacks, comme Chandler Jones et T.J. Watt, mais Stephon Gilmore continue d’être la pierre angulaire de la meilleure défense de la ligue.

Dimanche, le cornerback des Patriots s’est occupé du cas d’Amari Cooper. Bilan du receveur : 0. 0 réception. 0 yards. Même si Cooper est gêné par des blessures ces dernières semaines, il était tout de même sur le terrain, et la performance défensive qu’il a subi est plus que remarquable. Sans parler de la sublime interception réussie par Gilmore, sa quatrième de la saison.

Frank Gore va courir jusqu’à la fin du monde

Imaginez : c’est déjà la cinquième saison de Frank Gore sous un autre maillot que celui des 49ers. À une époque, on ne l’imaginait pas loin de San Francisco. Finalement, il a déjà porté trois maillots de plus. Et il continue de courir. 137 fois cette année, pour 541 yards et 2 touchdowns de plus. Dimanche, contre les Broncos, il a eu 15 fois le cuir, pour gagner 65 yards. De quoi dépasser Barry Sanders (15 269 yards) à la troisième place du classement général des yards gagnés à la course en carrière. Gore est désormais à 15 289 yards.

Tant pis si Sanders a atteint son total en seulement 10 saisons et 153 matchs, contre 15 campagnes et 221 rencontres pour le vétéran des Bills. C’est justement cette longévité incroyable pour un coureur qui rend Gore si attachant.

Ryan Tannehill n’a peur de rien

Mais alors vraiment de rien. Même pour un ancien receveur universitaire, c’est impressionnant.

Au passage, on avait été méchants d’exclure les Titans de la lutte pour l’AFC Sud la semaine dernière.

Le’Veon Bell n’était pas parti, vous l’aviez juste oublié

Non, Le’Veon Bell n’avait pas grand chose à voir avec le mauvais début de saison des Jets. Ce n’est pas son gros contrat qui empêchait la ligne de bloquer ou son quarterback d’être efficace. Personne ne peut tout faire seul en NFL.

Quand ceux qui jouent autour de lui bougent, cela donne 49 yards au sol et 59 de plus dans les airs. Avec ce genre de réceptions de très haut niveau.

Au tour de Drew Lock

Le prochain projet des Broncos est pour bientôt.

Brandon Allen a été rincé (10/25, 82 yards, 1 int) par la défense des Bills. Est-ce qu’on peut enfin voir Drew Lock ?

Allo, Dan Quinn ? C’est Pôle Emploi

Les choses sont rentrées dans l’ordre à Atlanta ! Après deux drôles de semaines à très haut niveau, les Falcons se sont soudain souvenus qu’ils n’avaient pas prévus de gagner cette année. Même deux ballons offerts par Jameis Winston dès le premier quart n’y ont rien changé, ils étaient concentrés sur la défaite. Le jeu au sol et la défense ? Pouf, repartis.

Les millennials sont parmi nous

Dwayne Haskins a gagné son premier match NFL. Sauf qu’il n’était pas là pour le dernier snap. Au moment de poser le genou au sol, le quarterback rookie était introuvable. Où était-il ? En train de prendre des selfies avec les spectateurs.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires