NCAA : kicker, receveur et tight end, voilà les trois Français qui rejoignent la NCAA en 2020

Les français arrivent en force en NCAA !

En février 2019, Jordan Avissey (@JFKent) avait réussi à intégrer l’université de Buffalo, donnant l’espoir de voir dans le futur un français en NFL. De plus, Junior Aho (@AhoJunior) a annoncé dès novembre sa signature dans l’université de Nebraska.

La nouvelle vague de signature est venue renforcer ce désir, avec trois nouvelles signatures de joueurs français.

1- Axel Lepvreau (K, Miami)

Originaire de Vendée, le jeune Axel joue au foot (soccer) au Poiré-sur-vie. Un passage dans le Var lui permettant de devenir un supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille puis une période en Australie, c’est ensuite le départ aux Etats-Unis à l’âge de 12 ans. En Australie comme aux USA, la famille utilise un système d’échange de maisons, une famille Australienne puis Américaine vivant alors chez eux, en France. Avant l’installation définitive en Floride il y a presque six ans.

« En 2013 j’ai suivi mes parents aux USA après un passage Australien de 6 mois. J’ai choisi the U (université de Miami) simplement pour intégrer une des meilleures écoles des USA et qui plus est avec une tradition football et des fans incroyables. En plus je reste un hurricane après ma carrière à Manatee High », nous explique-t-il.

Dans le pays de l’oncle Sam, il joue tout d’abord au soccer mais vivant dans ce pays, il veut tester ce nouveau sport.

« J’ai commencé comme linebacker mais quand mon entraineur a su que j’avais joué au soccer, il m’a essayé comme kicker. », raconte-t-il à Canes Insight.

Le kicker gaucher joue pour le Manatee High School, dans la ville de Bradenton à 75 kilomètres au sud de Tampa, sur la cote ouest de la Floride. Connaissant peu ce jeu mais voulant réussir, Axel tente de mettre toutes les chances de son coté.

« On a acheté des livres qui parlent de ce sport, on a acheté un filet et un bloqueur de ballon pour qu’il puisse s’entrainer, » précise son père à Spectrum News en 2018

Et le pari est d’ores et déjà réussi puisque le 18 décembre 2019, après des offres de Kentucky, South Carolina et Duke, il signe avec d’autres Hurricanes, ceux de la prestigieuse université de Miami, représentée actuellement par Calais Campbell, Frank Gore ou Duke Johnson en NFL, mais également par Michael Badgley qui frappe coups d’envois, transformations et tentatives de field-goals pour les Chargers de Los Angeles en NFL. Et après la NCAA ? Il projette des études de radiologie après le cursus à Miami. Sauf si la NFL vient frapper à la porte avant.

2- Wilfried Pene (TE, Virginia Tech, @PeneWilfried)

Considéré comme le tight end numéro 1 du pays au niveau des prep school par 247sports, Wilfried Pene a impressionné le coach de Virginia Tech, Justin Fuente.

« Il est venu aux États-Unis pour avoir la chance de jouer au football universitaire. Il s’est retrouvé dans une école préparatoire du Connecticut et nous l’avons suivi, j’ai même eu la chance de le voir en direct. Nous sommes vraiment ravis de voir ce qu’il peut faire », explique Fuente à 247sports. « C’est un gars agressif et athlétique avec une grande taille, de la force et qui aime la salle de musculation. Il a appris l’anglais lui-même en un an. Il a immédiatement sauté dans les cours et ne parlait pas anglais quand il a commencé. Il y a quelque chose chez des gens comme ça, qui ont le courage de faire leurs valises et de s’éloigner de leur famille, d’apprendre une langue et de s’adapter. C’est assez spécial. »

Le polyvalent joueur peut également évoluer au poste de defensive end, il sera intéressant de voir comment son entraîneur l’utilise.

3- Terence Fall (WR, BYU, @TerenceFall)

Terence Fall a déménagé aux États-Unis depuis la France il y a quelques années pour poursuivre sa carrière dans le football à un niveau supérieur. Après des belles performances dans son lycée d’Aquinas en Californie il a attiré l’attention de l’entraîneur des receveurs de BYU Fesi Sitake. L’université a un réel besoin à ce poste, et Fall peut tout à fait se faire une place dans la rotation, pourquoi pas dès sa première année même si l’option la plus probable est une année d’apprentissage.

Texte : Jean-Michel Bougeard et Victor Roullier

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