TDA à Miami : ambiance Croisette à Miami

Tapis rouge, robes de soirées et coiffures douteuses, on est au Festival de Cannes mais en Floride !

Pour ce samedi, veille de Super Bowl, il restait un dernier événement à cocher sur la liste des activités sur place : les NFL Honors. A la fin de chaque saison, la ligue récompense les joueurs qui ont été les meilleurs et attaque, en défense, en tout, et n’importe quoi aussi (parfois). Vous pouvez d’ailleurs voir les résultats complets des NFL Honors sur le site.

Ce que vous ne pouvez pas voir, en revanche, c’est tout ce qui se passe autour de cet événement pour le moins … surprenant ! Et très américain, ce qui est plutôt logique.

Nous nous retrouvons en début d’après-midi à attendre dans une espèce de grand hall qui sert de tapis rouge pour l’entrée des stars et des joueurs. Le hall n’a rien d’un vrai bâtiment : il n’est apparu que la veille et a été construit spécialement pour l’occasion. On vous le promet : on est passé devant cet endroit en milieu de semaine, il n’y avait rien.

Nous ne sommes pas trop mal placés, avant les plateaux de télévision et entre les comunity managers des Redskins et des Steelers, parfait pour prendre des photos des joueurs ou anciens joueurs des deux franchises. On se dit soudain qu’on va avoir du mal à reconnaître les joueurs/coaches/anciens au milieu de la foule ! Même si la NFL nous fournit une liste de personnalités attendues, on rappelle qu’on ne les voit pour la plupart qu’avec leurs casques. Heureusement, des attachés de presse de la ligue défilent avec les noms écrits sur un petit papier. Enfin, la plupart du temps.

Petite alerte orage avant de commencer : l’attachée de presse de la NFL nous prévient que si l’orage s’approche à moins de 8 miles (pas le film !), nous serons contraint d’évacuer en vitesse vu que la structure autour de nous est composée en grande partie de tiges métalliques. Heureusement, l’orage ne s’approchera pas trop et votre serviteur ne terminera pas carbonisé.

Les vedettes commencent à débarquer mais au milieu de fans, de VIP, d’invités, de journalistes, de consultants… bref c’est un joyeux bazar organisé au milieu duquel nous tentons de prendre un maximum de photos pour vous partager sur les réseaux sociaux. Certains sont venus en famille, les Hunt notamment, propriétaires des Chiefs, ou les Kraft, propriétaire des Patriots. On voit également quelques stars de cinéma, Paul Rudd entre autres, qui remettra le trophée de MVP à Lamar Jackson. Enfin, on met du temps à reconnaître certains joueurs avec des accoutrements parfois douteux. On pense notamment à Cam Newton qui se distingue par sa coiffure cette fois-ci.

« Merci de m’avoir fait gagner ma fantasy ! »

Finalement, les deux heures passent assez vite et nous sommes dirigés vers une grande salle de presse pour assister en direct à la cérémonie de remise des trophées. Nous sommes d’ailleurs les seuls au monde à assister à cette cérémonie en direct. Explications : la cérémonie était enregistrée de 16h30 à 18h45 avec remise des prix au fur et à mesure mais n’était diffusée qu’à partir de 20h le soir même. Soit, pourquoi pas ? Mais ce qui nous surprend dans cette situation, c’est que les journalistes, médias et même la NFL annoncent en direct les différents vainqueurs via leurs réseaux sociaux ! Quel intérêt de diffuser en différé alors puisque le but de la cérémonie est de connaître les différents vainqueurs ?! Nous cherchons encore la réponse. Pire : pendant la cérémonie, les pauses publicitaires étaient respectées, comme si nous étions en direct. Le mystère reste entier.

C’est l’animateur Steve Harvey qui présidait la cérémonie, ouvrant le bal avec plusieurs traits d’humour bien sentis comme le fait d’autoriser aux linemans offensifs de sursauter au moment du snap plutôt que de les sanctionner d’un faux départ. Il a également tancé avec humour la NFL sur les diversités raciales dans ligue, proposant par exemple d’échanger un kicker noir contre un punt returner blanc pour plus de diversité à chaque poste ! Mieux : il propose qu’une équipe ait un propriétaire noir en échange d’avoir tous les joueurs de l’équipe blancs ! La blague fait mouche devant une audience hilare.

Place aux trophées ! Une fois les joueurs récompensés sur la scène principale après un petit discours, ils sont envoyés devant les journalistes pour répéter quasiment la même chose et répondre aux rares questions que les journalistes posent. Comme souvent, les réponses sont convenues : « C’est grâce à mes coéquipers et à mes coaches que je suis là, c’est un honneur d’avoir ce trophée », ok. Notre voisin tente d’ambiancer un peu la salle et lançant des « Let’s go Dolphins ! » ou « A-P ! » à l’arrivée d’Adrian Peterson, sans succès. Il nous avouera après le passage de Michael Thomas qu’il s’est retenu de crier : « Mec, je t’ai drafté cette année ! Merci de m’avoir fait gagner ma fantasy ! ». On aurait adoré !

On apprend finalement que Ryan Tannehill a un petit pincement au cœur lorsqu’il voit un maillot des Chiefs dans la rue et que le Trophée Art Rooney compte plus pour Adrian Peterson que celui de MVP (reçu en 2012) dans la mesure où le premier est remis par les autres joueurs pour récompenser sa sportivité et que c’est « ce pourquoi il joue au football. » Enfin, coach Harbaugh assure que le crédit du titre de MVP de Lamar Jackson ne lui revient pas mais va à la maman du joueur. On en regrette presque que Jackson n’ait pas remercié sa maman sur scène avec cette phrase mythique « You the real MVP« , façon Kevin Durant. Le quarterback aura tout de même imité la danse de Ray Lewis sur scène pour pimenter le show !

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