[Histoire] Arizona Cardinals, l’oiseau s’est enfin posé

D’une banlieue à une autre. Originaire de Chicago, la franchise a migré du côté de Phoenix après plusieurs déménagements.

Pour vous faire patienter jusqu’à la prochaine saison, TDActu vous propose de (re)découvrir l’histoire de chaque franchise sous toutes les coutures. Du logo aux couleurs, en passant par les maillots et l’origine du surnom, tout a été décortiqué.

Première étape de notre voyage, direction le soleil et la banlieue de Phoenix pour nous plonger dans les aventures des Arizona Cardinals.

Quelques Chiffres

101 saisons entre 1920 et 2020.
NFL, conférence Ouest (1933-1949) – NFL, conférence Américaine (1950-1952) – NFL, conférence Est, division Century (1967-1969) – NFL, conférence NFC, division Est (1970-2001) – NFL, conférence NFC, division Ouest (depuis 2002).
Record : 558 victoires – 763 défaites – 41 nuls.
Playoffs :  10 apparitions, 7 victoires – 9 défaites.
Super Bowl : aucune victoire en 1 participation (2009). Titres NFL (avant 1966) : 2 (1925, 1947).
Titres de division : 7 (1947, 1948, 1974, 1975, 2008, 2009, 2015).
Leader à la passe : Jim Hart (199 matchs, 2590/5069, 34 639 yards, 209 touchdowns, 247 interceptions).
Leader à la course : Ottis Anderson (99 matchs, 1858 courses, 7999 yards, 46 touchdowns).
Leader à la réception : Larry Fitzgerald (250 matchs, 1378 réceptions, 17 083 yards, 120 touchdowns).

Un peu d’histoire

Les Cardinals ont été fondés en 1898 et ils sont devenus membre fondateur de la National Football League, alors connue sous le nom de American Professional Football Association. Ils détiennent la distinction d’être la plus ancienne franchise professionnelle toujours en activité. L’équipe a une histoire haute en couleur, avec de multiples changements de ville de rattachement et de dénomination : Arizona Cardinals, Phoenix Cardinals, St Louis Cardinals, Chicago Cardinals, Racine Cardinals, Normals et Morgan Athletic Club. Ce dernier était à l’origine un groupe de voisins qui se réunissaient pour jouer au football dans une zone à prédominance irlandaise dans le quartier South Side de Chicago. Acquise par une entreprise de décoration et de peinture détenue par Chris O’Brien, l’équipe a déménagé au Normal Field plus proche, et changé son nom en Normals.

En 1901, le changement de maillot (voir ci-dessous) et la localisation du terrain, entre la 61st et Racine, a conduit à une nouvelle identité évidente, Racine Cardinals. À cette époque, la compétition était exclusivement amateur à Chicago. Avec une opposition de plus en plus difficile à trouver, l’équipe a été dissoute en 1906. Sept ans plus tard, O’Brien a reformé les Cardinals. Il ne lui a fallu que quatre ans pour former une équipe compétitive. En 1917, sous l’impulsion de leur nouvel entraineur Marshall Smith, l’équipe n’a perdu que deux matchs et a été sacrée championne de la Chicago Football League. La guerre en Europe et l’épidémie de grippe aux États-Unis a forcé les Cardinals à suspendre ses activités quelques mois, jusqu’à l’Armistice de 1918. Depuis cette troisième formation, la franchise est un élément permanent du football professionnel dans le pays. Sur les 11 membres fondateurs de la NFL, les Cardinals et les Bears sont les deux seules équipes encore en activité.

L’équipe a rejoint l’American Professional Football League en 1920 contre 100$ de droit d’entrée. Peu de temps après, O’Brien a attiré le grand halfback John « Paddy » Driscoll aux Cardinals pour 3000$ par an, une somme considérée comme farfelue pour l’époque. Mais Driscoll était une authentique superstar, à la fois coureur, blocker, punter, peut-être même l’un des meilleurs joueurs de coup de pied dans l’histoire du football. Il allait entrainer l’équipe de 1921 à 1922. Toujours en 1922, une autre équipe de Racine a rejoint la NFL, incitant les Cardinals à changer leur nom en Chicago Cardinals. Ils ont ensuite déménagé au Comiskey Park qu’ils ont partagé avec les White Sox (baseball) pendant 37 ans. Sous la direction du nouvel entraineur en chef Norman Barry, les Cardinals ont gagné leur premier championnat NFL en 1925 en vertu du meilleur bilan de la ligue. Le système de playoffs n’ayant été adopté qu’en 1933.

Un médecin de Chicago, le docteur David Jones, a acheté l’équipe en 1929 et a convaincu le running back Ernie Nevers de renoncer à sa retraite pour devenir entraineur-joueur. À 26 ans et toujours dans ses meilleures années, il a inscrit cette année-là un total record de 40 points (6 touchdowns et 4 extra-points) au cours d’une victoire 40-6 contre les Bears un jour de Thanksgiving. Après trois saisons et un bilan combiné de 16 victoires, 14 défaites et 3 nuls, Nevers a pris sa retraite en 1932. Son départ a coïncidé avec l’arrivée de Charles W.Bidwell Sr. qui a acquis la franchise contre 50 000$, et depuis cette date, la franchise est restée dans le giron familial.

Les Cardinals ont cruellement manqué de magie dans les années 30, début des années 40, avec plusieurs saisons compliquées. La Seconde Guerre Mondiale a eu un impact considérable. L’équipe a ainsi perdu son meilleur passeur (Johnny Clement), receveur (Billy Dewell) et lineman (Joe Kuharich), partis au service militaire. En 1944, une mesure d’urgence en temps de guerre a contraint l’équipe a fusionné le temps d’une saison avec les Steelers de Pittsburgh. Appelée Card-Pitt, elle était entrainée par Phil Handler des Cardinals et Walt Kiesling des Steelers. Par soucis d’équité, la franchise évoluait entre le Comiskey Park de Chicago et le Forbes Field de Pittsburgh sans grande réussite sportive.

Le succès est revenu après la guerre. Sous l’impulsion de l’arrivée du quarterback de l’université du Missouri Paul Christman (1945), du fullback Pat Harder et de l’halfback Elmer Angsman (1946), une formation en « T » a été adoptée. Un an plus tard, les Cardinals ont remporté le titre de la division Ouest et le titre NFL contre Philadelphie (28-21) dans une saison douloureuse pour l’organisation. Le propriétaire Charles Bidwill est décédé en avril 1947 et n’a pu participer au premier sacre en 22 ans de son équipe. Néanmoins, Bidwill s’est vu attribuer le mérite d’avoir apporté la dernière pièce au « Million Dollar Backfield » en signant le running back All-America de l’université de Georgia Charles Trippi pour la somme de 100 000$. Cet ajout a porté les Cardinals vers les sommets.

Charles Trippi (Photo : Arizona Cardinals).

Après le décès de son mari, Violet Bidwell a pris le contrôle de la franchise pendant les 15 années suivantes. Une période qui comprenait un deuxième titre consécutif de la division Ouest, une défaite dans la foulée pour le titre NFL contre Philadelphie (7 à 0) en 1948 et le déménagement de Chicago à Saint Louis en 1960. À la mort de madame Bidwill en janvier 1962, l’équipe est passée aux mains de ses fils Charles Junior et William. Après 14 ans de présence dans le Missouri, les Cardinals ont remporté leur premier titre de NFC Est en 1974 sous les ordres de Don Coryell. Un bilan de 10 victoires, 4 défaites qui les a conduit à une première participation en playoffs depuis 1948. Mais une histoire qui s’est achevée rapidement avec une défaite 30 à 14 face aux Vikings. L’année suivante, même résultat. Un nouveau titre de division, puis une élimination face aux Rams de Los Angeles (35-23) dès leur première sortie. La suite de l’aventure à Saint Louis a été plus compliquée. Marquée notamment par une défaite en playoffs contre Green Bay en 1982 (41-16) sous la houlette de Jim Hanifan (entraineur), et un titre NFC Est manqué de peu deux ans plus tard malgré une attaque explosive.

Les Cardinals ont migré en Arizona au printemps 1988. Après 28 années passées à Saint Louis, ils ont élu domicile au Sun Devil Stadium sur le campus de l’université d’Arizona State. Malgré le manque de résultats sur le terrain, ce déménagement a permis à l’équipe de battre tous les records de franchise au niveau de la fréquentation. 67 139 personnes étaient présentes contre Dallas pour le match inaugural. Une première saison qui a vu 472 937 fans pousser les tourniquets du stade, une marque qui a depuis été battue en 1994 (497 330), et à nouveau lors du passage dans le nouveau stade dans la banlieue de Phoenix. Un Sun Devil Stadium qui a servi d’hôte au Super Bowl XXX en 1996 entre Cowboys et Steelers.

La franchise est devenue Arizona Cardinals en mars 1994 et a enfin mis fin à une longue traversée du désert de 15 ans en participant à nouveau aux playoffs en 1998. Menés par l’entraineur Vince Tobin et le quarterback Jake Plummer, et après une fin de saison haletante (trois dernières victoires par moins de trois points d’écart), les volatiles ont enfin décroché une victoire en série éliminatoire. Un succès 20 à 7 au Texas Stadium des Cowboys qui n’en a pas amené d’autre. La course folle s’est achevée avec un revers 41-21 la semaine suivante dans le Minnesota.

La saison 2000 s’est avérée cruciale pour la franchise. Le 7 novembre, les électeurs du comté de Maricopa ont adopté la proposition visant à aider au financement du nouveau stade qui permettra d’accueillir entre autres des Bowls universitaire, dont le Fiesta Bowl, et des futurs Super Bowls. L’attention s’est tournée vers le safety Pat Tillman en 2002 lorsqu’il a préféré rejoindre les rangs des Rangers américains plutôt que de poursuivre sa carrière sportive. Influencé par les attentats du 11 septembre, il a malheureusement été tué en Afghanistan en avril 2004. En hommage, les Cardinals ont par la suite retiré son numéro 40. Un an plus tard, ils ont marqué l’histoire en disputant le 2 octobre le premier match de saison régulière hors des frontières américaines. Une victoire 31 à 14 face aux 49ers devant la foule record de 103 467 personnes présentes à l’Estadio Azteca de Mexico.

Le State Farm Stadium de Glendale, reconnu par le magazine Business Week comme l’une des dix plus impressionnantes installations sportives dans le monde, est entré en service lors de la saison 2006. Depuis, le lieu de classe mondiale a permis d’attirer des foules impressionnantes, permettant à l’équipe d’évoluer à guichet fermé à chaque rencontre. La saison 2008 était peut-être la plus mémorable de l’histoire de la franchise. Une année de premières. Premier titre de division depuis 1975, premier match à domicile en playoffs depuis 1947 (victoire 30 à 24 face à Atlanta), première finale de conférence après avoir sorti les Panthers sur la route au tour précédent (victoire 32-25 face à Philadelphie) et enfin premier Super Bowl. À Tampa Bay, Kurt Warner et Larry Fitzgerald sont tombés sur plus forts. Une réception acrobatique de Santonio Holmes a offert le titre dans les dernières secondes à Pittsburgh (27-23).

Photo : USA Today.

Un nouveau chapitre s’est ouvert en janvier 2013 quand Michael Bidwell a engagé le manager général Steve Keim et l’entraineur en chef Bruce Arians à neuf jours d’intervalle. Sous la direction de ce duo, Arizona a compilé 50 victoires, 32 défaites et 1 nul en incluant les playoffs. Personne n’avait gagné autant de match sur 5 ans dans l’histoire de l’équipe. 2015 a été la dernière année où la réussite était au rendez-vous. Avec 13 victoires au compteur en saison régulière, l’équipe a empoché la NFC Ouest. Cela leur a permis d’éviter le tour de wild card pour la première fois, avant de tomber en finale de conférence face à Carolina. Les dernières années ont été très compliquées, avec un déclin sportif et une instabilité au poste d’entraineur en chef avec deux changements en trois ans. Point culminant, le plus mauvais bilan NFL obtenu en 2018, synonyme de premier choix de la draft. Un choix qui s’est porté vers le quarterback d’Oklahoma et meilleur joueur universitaire du pays Kyler Murray pour tenter de remonter de la pente.

Pourquoi les Cardinals ?

Contrairement à la croyance populaire, l’équipe n’a pas été nommée d’après le bel oiseau, mais à cause de la couleur des maillots portés au début du XXème siècle. En 1901, le propriétaire Chris O’Brien a acheté des maillots d’occasions de couleur marron délavé à l’université de Chicago toute proche. Lorsqu’un observateur s’est moqué du fait que les tenues étaient « rouge fané », O’Brien a répliqué qu’elles étaient plutôt « rouge cardinal ». L’appellation que nous connaissons aujourd’hui était ainsi née.

Identité visuelle

Les Cardinals n’ont connu qu’une évolution modeste de leur logo depuis le tout premier apparu en 1920. Alors basée à Chicago, la franchise a opté pour deux « C » imbriqués. Le premier de forme régulière à l’intérieur, celui sur l’extérieur comprenait une pointe sur son côté arrondi. Ce « C » en forme de triangle a ensuite été récupéré en 1962 par les Bears pour en faire leur logo. En 1947, l’équipe a utilisé pour la première fois l’oiseau comme symbole. C’était un cardinal marron et noir, perché sur les coutures d’un ballon de football blanc à contour noir.

La conception de la tête du cardinal actuel a débuté en 1960 lors du déménagement à Saint Louis et s’est poursuivie jusqu’en 2005. Entre 1960 et 1961, le cardinal grimait un joueur de football, courant avec un ballon vers la zone d’en but, en passant sous les poteaux. En 1962, cette même scène a été reproduite mais l’oiseau passait cette fois devant la Gateway Arch, emblème de Saint Louis. Conçu par Verlander Design, le logo que nous connaissons actuellement est apparu en 1970. Une version simplifiée avec seulement la tête du cardinal qui n’a subi qu’une très légère variation en 1988 lors du déménagement à Phoenix.

Avec le changement de dénomination en Arizona Cardinals (1994), la franchise a choisi un rouge un peu moins terne pour la tête de l’oiseau. La forme générale, restant similaire, avant d’apporter les premiers changements majeurs en plus de cinquante ans en janvier 2005. Par rapport au logo de 1960, cette version possède un contour noir, une tête plus inclinée vers l’avant et un bec plus raide. Le bec est passé de l’or au jaune, un contour noir plus lourd a été ajouté pour apporter un côté nettement plus méchant. De nombreux fans avaient qualifié la version précédente de « perruche ». Tous ces changements ont apporté de l’agressivité et de l’élégance à la forme. L’image du cardinal employé reflète la liberté, la passion ou bien encore la vigueur, des traits indispensables pour jouer au football. Dorénavant composé de rouge, jaune, noir et blanc, toutes ces couleurs illustrent la passion, le courage, la détermination, l’énergie, la force et l’intégrité.

Le logo alternatif a connu deux versions. La première de 1994 à 2001 représentait le drapeau de l’état d’Arizona avec la présence du mot-symbole « Arizona Cardinals » en blanc, ainsi que du logo à la place de l’étoile. Éléments qui ont ensuite disparu en 2002 pour ne laisser plus le drapeau dans son intégralité. Le logo Wordmark (nom utilisé comme logo) a fait son apparition en 1994 et a lui aussi connu deux moutures. Avant 2004, l’inscription « Arizona Cardinals » était écrite sur deux lignes en lettres majuscules noires ou blanches sur un fond jaune, rouge, noir ou blanc. Le logo remplaçait la lettre « O » dans le mot-symbole Arizona. Depuis 2005, l’identité visuelle a évolué en même temps que les dernières modifications apportées au logo. Les fonds et les couleurs sont les mêmes qu’auparavant. La franchise utilise désormais une nouvelle police (Freight Sans Black) et le logo est soit positionné à gauche du mot-symbole, soit au-dessus.

Logos : Arizona Cardinals.

Les tenues et le casque

L’histoire du maillot des Cardinals commence en 1898 lorsqu’ils ont débuté comme Morgan Athletic Club, mais ce n’est qu’à partir de 1920 que les premières informations disponibles apparaissent. Les Racine Cardinals de l’époque arboraient un maillot rouge terne avec des rayures marron et crème sur les manches. Lorsque l’équipe est devenue Chicago Cardinals en 1921, la tenue a radicalement changé, comme cela était devenu courant aux premiers jours de la NFL. La multitude de rayures a laissé place à seulement trois bandes crème horizontales plus épaisses. En 1926, Chicago a opté pour un rouge plus clair, similaire à la couleur d’aujourd’hui. Il n’y avait plus que deux bandes sur les manches et des panneaux d’épaules crème ont fait leur apparition. L’année suivante, la franchise a introduit un second maillot composé de rayures verticales grises, la première fois que cette couleur était utilisée. Un look qui n’a duré que deux petites années. L’équipe ayant changé radicalement de style et adopté un maillot étrange avec une base rouge sur la partie supérieure et blanche près du pantalon. La numérotation blanche était accompagnée de rayures horizontales rouges et blanches à la base des manches.

En 1930, des espaces crème prévus pour la numérotation ont fait leur apparition sur la poitrine, tout comme sur le bord des manches. En 1932, les panneaux sur les épaules sont devenus blancs et l’année suivante, un maillot bleu uni a vu le jour pour la première fois. Une couleur qui a été employée jusqu’en 1955, à l’exception de 1937. Des rayures type « Northwestern » (une bande épaisse positionnée entre deux rayures plus fines) ont pris position sur les manches, et les panneaux blancs sur les épaules ont été abandonnés.

Entre le milieu des années 40 et 60, le design est resté minimaliste, juste des numéros sur une base unie. Les Cardinals ont abandonné le bleu à partir de la saison 1956 et l’ont remplacé par un maillot blanc, avec un numéro rouge. Le premier maillot blanc de l’histoire de l’équipe. Les numéros sur les manches ont été ajoutés en 1962. Deux ans plus tard, des rayures rouges cerclées de noir ont été apportées sur le modèle blanc. En 1971, l’équipe a employé un troisième maillot avec une nuance de rouge plus sombre comme base. Des contours noirs ont été aussi annexé à la numérotation des tenues blanches. Les Cardinals ont décidé d’honorer la mémoire de leur tight end J.V Cain décédé d’une insuffisance cardiaque en peu avant la saison 1979 en accolant une bande noire sur la manche gauche, à la façon d’un brassard. Le logo de la franchise a été positionné sur les manches du maillot extérieur en 1982. Il a ensuite été remplacé par le drapeau de l’état d’Arizona dès 1989 à la suite du déménagement dans la banlieue de Phoenix.

Pour commémorer le 75ème anniversaire de la NFL, la franchise est revenue avec un maillot rétro. Une version influencée par le design des premières années avec une base uni, trois fines rayures et le premier logo sur les manches, le patch anniversaire au niveau du cœur et la numérotation, plus petite, au niveau de l’épaule droite. À la fin des années 90, les rayures présentes sur les manches ont été affinées. Une nécessité avec des jerseys de plus en plus près du corps. Le logo de la ligue (à la base du col) et un patch célébrant le 100ème anniversaire de la franchise (sur l’épaule gauche) ont été ajoutés en 1998.

En 2005, les Cardinals ont connu le tout premier changement radical du maillot en plus de 50 ans. De larges bandes ont pris place sur le côté du maillot en plus du logo de l’équipe au niveau de la plaque nominative dans le dos. Seule la version blanche avait en plus une large bande rouge dans le dos, au niveau des épaules. Au début des années 2010, Arizona a succombé à la mode des maillots alternatifs avec un modèle noir et des numéros blancs, qui s’est transformé en color rush en 2017 où tous les empiètements de tissus blancs ont été remplacé par du rouge.

Le casque n’a pas connu de gros changements majeurs. Entre 1920 et 1951, il était en cuir et seule la couleur a changé à travers les années (beige uni, mélange de blanc et rouge, le rouge cardinal en 1929, blanc en 1937). À partir de 1952, lorsque la NFL a commencé à utiliser des casques en plastiques, l’équipe a opté pour deux coques unies de couleurs différentes (blanc ou rouge). En 1958, les Cardinals ont définitivement adopté un casque blanc sur lequel ils ont ajouté le logo de la franchise deux ans plus tard. Le but étant de donner aux équipes une meilleure identité et être plus reconnaissable à la télévision. La tête de cardinal bien connue a fait ses débuts accompagnée d’une grille de protection grise, qui est restée jusqu’en 2012. En 2005, dernière modification en date avec l’utilisation du logo actualisé.

Les glorieux anciens

Hall of Famers : John “Paddy” Driscoll (QB-coach, 1920-1925), Walt Kiesling (G-DT-coach, 1929-1933, 1944), Ernie Nevers (FB-coach, 1929-1931, 1939), Guy Chamberlin (HB-entraineur, 1927-1928), Ollie Matson (RB, 1952, 1954-1958), Charles Trippi (RB, 1947-1955), Dick “Night Train” Lane (CB, 1954-1959), Jim Thorpe (RB, 1928), Larry Wilson (S, 1960-1972), Don Maynard (WR, 1973), Roger Wehrli (CB, 1969-1982), Dan Dierdorf (T, 1971-1983), Jackie Smith (TE, 1963-1977), Emmitt Smith (RB, 2003-2004), Aeneas Williams (CB, 1991-2000), Kurt Warner (QB, 2005-2009), Edgerrin James (RB, 2006-2008), Duke Slater (T, 1926-1931), Charles W.Bidwill SR. (propriétaire, 1933-1947), Jimmy Conzelman (entraineur, 1940-1942, 1946-1948), Earl “Curly” Lambeau (entraineur, 1950-1951), Joe Stydahar (entraineur, 1953-1954).

Numéros retirés : 8 – Larry Wilson (S, 1960-1972), 40 – Pat Tillman (S, 1998-2001), 77 – Stan Mauldin (OT, 1946-1948), 88 – J.V Cain (TE, 1974-1978), 99 – Marshall Goldberg (HB, 1939-1943, 1946-1948).

Récompenses individuelles : Coach de l’année : Jimmy Conzelman (1947), Don Coryell (1974), Bruce Arians (2014).
Rookie offensif de l’année : Ottis Anderson (RB, 1979), Anquan Boldin (WR, 2003), Kyler Murray (QB, 2019).
Rookie défensif de l’année : Simeon Rice (DE, 1996).
Walter Payton Man of the Year Award : Kurt Warner (QB, 2008), Larry Fitzgerald (WR, 2016).
MVP du Pro Bowl : Larry Fitzgerald (WR, 2009).
MVP : Pat Harder (FB, 1948).

All-star Team : retrouvez une sélection des 53 meilleurs joueurs de l’équipe en cliquant sur ce lien.

Stades : Normal Park (Chicago, 1920-1921, 1926-1928), Comiskey Park (Chicago, 1922-1925, 1929-1958), Soldier Field (Chicago, 4 matchs en 1959), Metropolitan Stadium (Bloomington, banlieue de Minneapolis, 2 matchs en 1959), Busch Stadium (St Louis, 1960-1965), Busch Memorial Stadium (St Louis, 1966-1987), Sun Devil Stadium (Tempe, banlieue de Phoenix, 1988-2005), State Farm Stadium (Glendale, banlieue de Phoenix, depuis 2006).

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires