[Fiches Draft] Van Jefferson (WR), le receveur oublié

Le receveur de Florida est une énigme de la draft.

Van Jefferson – Wide Receiver – 23 ans – Senior – Florida

Taille : 1m88

Poids : 89 kg

Position estimée dans la draft : 2e-3e tour

Stats 2019 : 657 yards en 49 réceptions, 6 touchdowns, 1 course pour 7 yards.

Comparaison NFL : Rashard Higgins

Points forts

– Qualité des tracés
– Discipline
– Mobilité générale

Jefferson est un joueur propre, un bosseur qui a travaillé ses tracés durant quatre saisons pleines en NCAA. Il dispose d’un arbre de tracés important à sa disposition et il court toujours avec application. Propre dans ses déplacements, il excelle dans les tracés moyens où il fait la différence. Ses prises d’angles sont nettes, ce qui lui donne un avantage certain en université.

Ce profil de joueur sérieux et bosseur à tout pour plaire aux franchises NFL. Sa discipline et sa forte mobilité sont ses atouts principaux. Son équilibre corporel est très bon, et la vitesse de ses pieds est appréciable. Il utilise 150% de ses capacités, et son intelligence de jeu lui permet de maximiser un potentiel théoriquement limité.

Joueur a la concentration infaillible, il dispose de bonnes mains et ne se précipite pas. Malgré des quarterbacks loin d’être dominants en NCAA, il a fait suffisamment pour prouver sa valeur. Petit bonus, c’est un joueur plutôt bon dans les schémas de block.

Points faibles

– Physique
– Yards après réception
– Production

Jefferson est un travailleur, mais il ne fait pas partie des joueurs particulièrement gâtés par la nature, en comparaison avec les autres athlètes de la cuvée. Il n’est pas le plus rapide, et il n’est pas le plus puissant. Plus grand que la moyenne, il est intéressant sur les passes 50-50 sans pour autant avoir l’assurance de remporter le duel physique. Ces limitations naturelles font baisser son plafond potentiel, et sa valeur à la draft.

Autre conséquence de son manque de puissance physique, Jefferson n’est pas le type de receveur qui va gagner énormément de yards après contact. Une fois la réception effectuée il ne dispose pas de la capacité de faire la différence en deuxième intention, et doit souvent se contenter de ce qu’il a obtenu. C’est cette impossibilité de faire le yard en plus qui rebute de nombreux recruteurs.

Le dernier point relativement négatif est le manque de production en université pour un joueur qui va bientôt avoir 24 ans. Alors que sa maturité physique devrait faire de lui un joueur dominant, il n’a jamais dépassé les 700 yards sur une saison.

Destinations possible

Las Vegas Raiders, Philadelphia Eagles, Miami Dolphins, Jacksonville Jaguars, Buffalo Bills

Dans une draft folle au niveau des receveurs, le fils de Shawn Jefferson (ancien joueur et actuel entraîneur des receveurs des Jets) semble être un des oubliés du processus d’avant draft. Ni star comme Jeudy, ni joueur tendance comme Mims, il est passé sous le radar de nombreux analystes.

Malgré les doutes qui l‘entourent, Jefferson ne devrait pas tomber plus bas que le troisième tour. Le contexte global et l’absence probable de Pro Day risquent de lui porter préjudice, mais son profil est suffisamment attractif pour que des franchises prennent le risque au troisième tour au maximum.

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