[Fiches Draft] Clyde Edwards-Helaire (RB), petit mais costaud

Mélange de puissance et d'agilité, "CEH" est un cauchemar insaisissable en un contre un.

Clyde Edwards-Helaire – running back – 20 ans – Junior – LSU

Taille : 1m76

Poids : 95 kg

Position estimée dans la draft : 3e – 4e tour

Stats 2019 : 15 matchs, 215 courses, 1414 yards,16 touchdowns + 55 receptions, 453 yards, un touchdown.

Comparaison NFL : Mark Ingram, Devonta Freeman, Maurice Jones-Drew

Points forts

– Lecture du jeu
– Explosivité
– Équilibre

Coureur compact et puissant, l’image d’une boule de bowling au milieu de quilles qui tombent sous ses impacts vient tout de suite à l’esprit lorsque l’on évoque Clyde Edwards-Helaire.

Il fait preuve de beaucoup de patience derrière sa ligne et attend la brèche pour s’engouffrer. Même minime. Il profite pour cela d’une bonne vitesse d’exécution, avec des jambes toujours en mouvement, et d’une bonne lecture des défenses qui lui permet d’éviter les plaquages en changeant brusquement de trajectoire.

C’est un coureur naturel, élégant, difficilement maitrisable. C’est surtout sa mobilité latérale qui impressionne. Intelligent, il s’adapte à ce que lui donne la défense et peut changer ses plans en cours de route pour trouver une meilleure solution.

Ce n’est pas le plus grand des running backs mais il fait preuve d’une grande puissance au point d’impact. Avec son centre de gravité bas et son intensité, Edwards-Helaire ne tombe pas au premier contact. Il avance. Il a une telle force dans le bas du corps qu’il peut se défaire des défenseurs adverses et des plaquages à la cheville. Il possède l’un des taux de plaquages manqués/cassés les plus élevés du pays (48,6% selon Sports Info Solution, 4ème national). Dans le jeu aérien, le natif de Bâton-Rouge n’est pas en reste. Il s’inscrit dans le moule des running backs modernes, une double menace crédible à la réception avec de bonnes mains.

Points faibles

– Protection de passe
– Vitesse pure
– Manque de taille

En situation de passe justement, la protection contre la pression adverse est un point à améliorer. Il n’a pas eu très souvent à le faire et avait du mal à dominer son vis-à-vis, souvent plus grand que lui. Il est aussi parfois distrait et laisse tomber des passes faciles.

À la course, « CEH » manque un peu de vitesse pure. Il n’est pas lent, mais il a du mal à distancer ses adversaires sur un second effort. C’est un coureur qui travaille essentiellement les zones courtes et intermédiaires, avec la rapidité nécessaire pour attaquer le coin. Mais il n’a pas suffisamment de gaz pour transformer cela en gros jeux.

Destinations possibles

New Orleans Saints, Seattle Seahawks, Indianapolis Colts

Dans l’ensemble, Edwards-Helaire est un prospect extrêmement talentueux dont la combinaison de rapidité, puissance et sa production à la réception feront un joueur performant à l’échelon supérieur. Il n’a pas été sur-utilisé à LSU, lui laissant suffisamment d’énergie pour le monde professionnel. Polyvalent, il a d’ailleurs été finaliste du prix Paul Hornung pour le joueur le plus polyvalent du pays.

« CEH » serait plus à l’aise dans un comité dans un premier temps, tout en étant capable d’assurer sa fonction de coureur sur 3 tentatives si on lui demande de le faire. C’est un garçon intelligent qui a l’instinct sur le terrain. S’il y a un espace à prendre, il le trouvera.

Comparé à Mark Ingram ou Maurice Jones-Drew dans la morphologie, il serait un ajout intéressant en tant que coureur de puissance. Avec une ligne offensive dominante, Indianapolis serait une destination de choix. Il pourrait profiter des blocs pour tirer son épingle du jeu. Mais quelle que soit l’équipe qui le sélectionnera, elle sera heureuse de son choix.

Né en Louisiane, étudiant en Louisiane, la boucle serait bouclé avec une place à la Nouvelle-Orleans. D’autant plus qu’il dispose des mêmes caractéristiques physiques que l’ancien coureur des Saints Mark Ingram, et formerait un complément idéal à Alvin Kamara dans un comité. En manque d’éléments à la fois performants et en bonne santé sur la position, Seattle pourrait tirer profit de sa polyvalence et s’en servir comme électron libre ou soupape de sécurité en cas de pression trop grande sur Russell Wilson.

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