Eric Bieniemy (Chiefs) attend patiemment pour devenir head coach

Malgré plusieurs entretiens infructueux pour un poste de numéro 1, Bieniemy attend son heure tranquillement.

Le coordinateur offensif des champions en titre est souvent cité parmi les candidats sérieux pour un poste de head coach. Mais pour l’instant toujours rien. Eric Bieniemy a évoqué son sentiment avec Steve Wyche dans l’émission NFL Total Access.

« J’ai toujours été un homme patient », a déclaré le coordinateur des Chiefs.
« J’ai l’occasion de travailler avec l’entraîneur Andy Reid, le manager général Brett Veach, Mark Donovan notre président et ensuite notre propriétaire Clark Hunt. Je n’ai pas à m’inquiéter. Pour obtenir un emploi, vous devez vous assurer que vous faites votre travail. Donc, je suis béni et chanceux d’être dans la situation dans laquelle je me trouve. »

Bieniemy est coordinateur offensif de Kansas City depuis 2018, après avoir été entraineur des running backs de 2013 à 2017. La prochaine étape est donc logiquement un poste d’entraineur en chef. Mais pour autant, l’ancien joueur des Chargers n’a aucun problème à attendre son tour.

« Quand le moment sera venu, ce sera le bon. Et cela doit être un bon ajustement. Donc, être patient, je n’ai aucun problème avec ça. La seule chose que je sais faire est de continuer à travailler. Et tout ira pour le mieux en fin de compte. »

Le coordinateur de 50 ans a déjà eu plusieurs entretiens pour un poste de numéro 1 au cours des deux dernières années, dont trois cette intersaison. Plutôt que de perdre confiance, il voit plutôt cela comme une expérience.

« J’ai beaucoup appris. J’ai recueilli énormément d’informations grâce aux entretiens avec un certain nombre d’équipes. Chaque entretien est différent. Je crois qu’ils cherchent quelque chose, ils ont déjà une idée de ce qu’ils veulent. C’est mon travail de les convaincre et de vendre ma vision et ma philosophie sur la façon dont je vois l’organisation fonctionner. »

Aux yeux de beaucoup d’observateurs, Bieniemy attend cette opportunité depuis trop longtemps. Dans une ligue qui compte seulement trois entraineurs en chefs afro-américains sur 32 postes, la question de la diversité se pose. Un vaste débat en ces temps de revendications pour un plus grande égalité raciale. Mais pour le cerveau offensif des Chiefs, cela ne s’arrête pas qu’à ça.

« Je pense que la diversité est importante, mais en fin de compte, vous voulez vous assurer que vous avez les bonnes personnes qui conviennent à votre personnel et à votre organisation. Assurons-nous que nous avons les bonnes personnes qui sont les mieux adaptées à ce travail particulier. »

Apprentissage au côté d’un entraineur expérimenté, coordinateur d’une attaque explosive, succès, Bieniemy dispose de tous les atouts pour décrocher le rôle. À priori ce n’est donc plus qu’une question de temps.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires