Une épidémie… de faux positifs ?

Agitation dans le monde de la NFL dimanche après les résultats de tests COVID analysés par un laboratoire du New Jersey.

Plusieurs équipes ont annulé leur entraînement du dimanche ou modifié leur plans quand plusieurs cas positifs ont été annoncés.

À Pittsburgh, les Steelers ont confirmé 6 absents de l’entraînement pour cette raison, mais personne n’a été placé sur la liste COVID-19. Ils devraient même revenir lundi. Les Bears ont annulé leur séance après 9 tests positifs. Annulation aussi pour les Browns après plusieurs résultats positifs. 10 faux positifs rapportés chez les Jets.

Enfin, ESPN parle de 12 positifs chez les Bears, dont un coach et trois membres du staff. Là encore, la séance a eu lieu sans les concernés.

Cela ne serait pas tout, puisque Brandon Beane, le manager général des Bills, a expliqué à la presse qu’au moins 10 équipes seraient touchées.

Des irrégularités sur un seul labo ?

La ligue a publié un communiqué pour expliquer que tous ces cas viennent du même laboratoire, situé dans le New Jersey, alors qu’aucun autre cas n’a été trouvé dans les autres laboratoires partenaires.

« Nous travaillons avec notre partenaire de tests, BioReference, pour enquêter sur ces résultats, tandis que les franchises travaillent pour confirmer ou non les tests positifs. »

La NFL serait lancée dans une vérification des tests revenus positifs, et elle aurait trouvé des preuves d’irrégularités avec les tests plutôt qu’une hausse soudaine des cas positifs. Le plus simple sera assurément de tester à nouveau tous ceux qui ont échoué.

L’arrivée de ce problème à ce moment du mois d’août permet aussi à la ligue de réfléchir à un cas important : que faire si un joueur est contrôlé positif quelques jours avant un match ou la veille ? Est ce qu’un test le jour du match pourrait rapidement révéler un éventuel faux positif la veille ? Cela fait partie des points à affiner d’ici la saison.

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