[Power Ranking] Les attaques NFL : le champion est d’attaque

TOUCH-DOWN ! La saison reprend et c'est le moment de classer les meilleures attaques de la ligue, de la plus excitante à la plus ennuyante.

On dit que la défense fait gagner des titres, mais, on ne va pas se mentir, c’est l’attaque qui fait lever les foules. Alors si vous voulez savoir quelle équipe va enflammer les stades pas toujours très pleins, ou, à l’inverse, celle pour qui chaque touchdown sera un événement rare, voici le classement des meilleures et des pires escouades offensives de la ligue.

1. Kansas City Chiefs

Lamar Jackson est le MVP en titre, mais le meilleur joueur de la NFL actuellement se trouve bien chez les Chiefs. Depuis deux ans, Patrick Mahomes (14 matchs, 4 031 yards, 65,9 % de passes complétées, 26 TDs et 5 INTs) est à la tête d’une attaque qui n’a pas d’égale. Si Kansas City a terminé la saison par une victoire au Super Bowl en février, c’est avant tout grâce à son escouade offensive.

Pour preuve les 411 yards et 39 points enregistrés par rencontre lors des trois matchs à élimination directe. Cette saison encore, le lanceur pourra compter sur Tyreek Hill (12 matchs, 58 réceptions, 860 yards et 7 TDs), Travis Kelce (97 réceptions, 1 229 yards et 5 TDs), Sammy Watkins, Mecole Hardman et surtout Andy Reid, son entraîneur, pour le mettre dans des conditions optimales.

2. Baltimore Ravens

Meilleure attaque au sol de la ligue (206 yards/match) avec deux joueurs à plus de 1 000 yards à la course, Lamar Jackson et Mark Ingram II (202 courses, 1 018 yards et 10 TDs), équipe avec le plus de points inscrits par rencontre (33,2), l’escouade offensive des Ravens a marché sur la NFL l’an dernier.

Le coordinateur offensif, Greg Roman, a parfaitement su utiliser la double menace que représente Lamar Jackson (176 courses,  1 206 yards et 7 TDs + 3 127 yards à la passe, 36 TDs et 6 INTs) et il n’y a pas de raisons qu’il ne continue pas. Seul point d’interrogation, la retraite de Marshal Yanda qui va être dur à remplacer sur la ligne offensive.

3. Dallas Cowboys

En 2019 déjà, les Cowboys étaient l’équipe qui gagnait le plus de yards par rencontre (431,5). Depuis qu’Amari Cooper est arrivé dans le Texas, l’escouade a pris une nouvelle dimension. Déjà bien fourni avec Cooper (79 réceptions, 1 189 yards et 8 TDs en 2019) et Michael Gallup (66 réceptions, 1 107 yards et 6 TDs), Dak Prescott pourra compter avec une nouvelle cible en 2020 : le rookie CeeDee Lamb. L’arrivée de Mike McCarthy, un coach porté vers l’attaque, et la confirmation de Kellen Moore au poste de coordinateur offensif sont aussi des bons indicateurs pour l’avenir de cette escouade.

On en oublierait presque Ezekiel Elliott (301 courses, 1 357 yards, 12 TDs + 54 réceptions, 420 yards et 2 TDs) qui s’impose année après année comme un véritable running back « double menace ».

4. New Orleans Saints

Un quarterback toujours prolifique (Drew Brees : 74,3 % de passes complétées, 2 979 yards et 27 TDs), l’un des meilleurs receveurs de la ligue en la personne de Michael Thomas (149 réceptions, 1 725 yards et 9 TDs), l’une des lignes offensives les plus solides en NFL et un entraîneur, Sean Payton, qui n’a pas peur d’oser de ce côté du ballon. Tous les ingrédients sont là pour que l’attaque des Saints continue à faire des siennes en NFC.

L’an dernier le jeu au sol faisait aussi partie des grandes forces de cette attaque, notamment avec Alvin Kamara (171 courses, 797 yards, 5 TDs + 81 réceptions, 533 yards et 1 TD), mais il faudra surveiller la saison du running back en Louisiane qui pourrait être perturbé par des préoccupations contractuelles.

5. Tampa Bay Buccaneers

Tom Brady, Mike Evans, Rob Gronkowski, Chris Godwin, O.J. Howard, Leonard Fournette… l’attaque des Buccaneers commence à ressembler à un All-Star Game. Sur le papier, c’est peut-être la meilleure de la ligue. Reste encore à le prouver, car tous ces joueurs ont peu d’automatismes communs.

Dans une division relevée, Tampa Bay aura besoin de son attaque à son maximum. Bruce Arians a en tout cas de quoi faire.

6. Seattle Seahawks

Les Seahawks n’ont pas suffisamment d’armes dans leur effectif pour rivaliser avec les meilleures attaques de la ligue, mais ils ont Russell Wilson. Longtemps considéré dans la course au MVP la saison dernière, le quarterback est une munition offensive de choix (4 110 yards, 31 TDs et 5 INTs + 75 courses, 342 yards et 3 TDs). À lui seul il peut porter une attaque.

Ses atouts principaux en 2020, seront ceux de l’an dernier : Tyler Lockett (82 réceptions, 1 057 yards et 8 TDs), DK Metcalf (58 réceptions, 900 yards et 7 TDs) ainsi que Chris Carson dans le jeu au sol (278 courses, 1 230 yards et 7 TDs). Il devra toutefois composer une nouvelle fois avec une ligne offensive poreuse (48 sacks en 2019).

7. San Francisco 49ers

La saison dernière les 49ers ont atteint le Super Bowl en majeure partie grâce à leur incroyable défense. Ce qui a eu pour effet de parfois éclipser l’autre côté du ballon en Californie. Pourtant, on se rappelle que Kyle Shanahan est avant tout un coach offensif et sans un effectif pléthorique il a réussi à en faire une des meilleures escouades offensives de la ligue (29,9 points inscrits par rencontre en 2019, seuls les Ravens faisaient mieux).

Il reste pas mal d’interrogations autour de Jimmy Garoppolo (3 978 yards, 27 TDs et 13 INTs), mais George Kittle (85 réceptions, 1 053 yards et 5 TDs), le comité de coureur (Raheem Mostert, Tevin Coleman, Kyle Juszczyk…) et la ligne offensive suffisent à placer cette escouade en haut de tableau.

8. Arizona Cardinals

En réussissant à attirer DeAndre Hopkins (104 réceptions, 1 165 yards et 7 TDs) dans l’Arizona via un trade, les Cardinals ont fait l’un des plus beaux coups de l’intersaison. Ce n’est pas tous les jours que l’on accueille l’un des trois meilleurs receveurs de la ligue.

L’ancien de Clemson a des mains sûres et va rapidement devenir le meilleur ami de Kyler Murray (3 722 yards, 20 TDs et 12 INTs + 93 courses, 544 yards et 4 TDs). Avec lui, le quarterback drafté en 2019 peut exploser pour sa deuxième saison et faire passer cette attaque dans une nouvelle dimension.

9. Houston Texans

Par opposition aux Cardinals, la perte de Hopkins fait beaucoup de mal à Houston. Deshaun Watson (67,3 % de passes complétées, 3 852 yards, 26 TDs et 12 INTs + 82 courses, 413 yards et 7 TDs) est toujours là et sera la tête de proue de cette attaque, mais le quarterback a perdu sa cible favorite.

Il lui reste encore beaucoup de talent autour de lui (Kenny Stills, Will Fuller, David Johson), mais encore faut-il que ces joueurs restent en bonne santé. Tout comme David Johnson qui arrive pour remplacer Carlos Hyde (245 courses, 1 070 yards et 6 TDs). L’absence de solidité sur la ligne offensive peut aussi être rédhibitoire.

10. Atlanta Falcons

En Géorgie, 2016 semble déjà être il y a une éternité. Il y a quatre ans seulement, l’attaque des Falcons, menée par Kyle Shanahan en coordinateur offensif, découpait n’importe quelle défense et Matt Ryan finissait MVP de la ligue. En 2020, Atlanta ne fait plus partie des toutes meilleures escouades offensives de la ligue, mais reste candidate au top 10.

Les airs continueront d’être le terrain de jeu de prédilection de cette franchise (294,6 yards par rencontre, 3e de la ligue) avec un duo Julio Jones (99 réceptions, 1 394 yards et 6 TDs en 2019) – Calvin Ridley (63 réceptions, 866 yards et 7 TDs) à disposition du quarterback. Et pour redonner un coup de fouet à un jeu au sol en souffrance, les Falcons ont attiré Todd Gurley en espérant qu’il revienne à son meilleur niveau.

11. Las Vegas Raiders

Derek Carr (70,4 % de passes complétées, 4 054 yards, 21 TDs et 8 INTs) trouve qu’il n’est pas assez respecté par le grand public. Une chose est sûre, au sein de sa franchise, il a le plus grand respect de ses dirigeants. La preuve avec les décisions qui sont prises pour le mettre dans les meilleures conditions.

Derrière l’une des meilleures lignes offensives de la ligue, le lanceur va pouvoir s’amuser en profitant de la jeunesse de son casting. Entre Josh Jacobs (242 courses, 1 150 yards et  7 TDs) dans sa deuxième année et les rookies Henry Ruggs et Bryan Edwards, l’attaque des Raiders a un bel avenir devant elle.

12. Indianapolis Colts

Le pari est osé. En début d’année, les Colts ont décidé de donner les clés de leur attaque à Philip Rivers, un quarterback de 38 ans. Le lanceur n’est certes plus dans ses grandes années, mais les dirigeants pensent qu’il peut toujours mener une attaque intelligemment. Pour Rivers en tout cas, le plus gros changement en passant de Los Angeles à Indianapolis ne sera pas le climat, mais bien la ligne offensive. D’un groupe en difficulté aux Chargers, il va désormais se retrouver derrière ce qui est peut-être la meilleure ligne de la NFL.

Il pourra en plus compter sur une escouade de receveurs très complémentaire alliant profondeur (T.Y. Hilton), jeunes joueurs de possessions (Michael Pittman Jr. et Paris Campbell) et tight ends de qualités (Jack Doyle et Trey Burton). Si en plus on ajoute un jeu au sol qui va forcément être performant derrière cette ligne formidable, Rivers est dans les conditions parfaites pour montrer qu’il n’est pas encore cramé.

13. Tennessee Titans

La course, la course, la course. L’équipe surprise de ces derniers playoffs était l’une des meilleures franchises au sol en 2019. Cette saison, elle va continuer de miser sur ce domaine. Derrick Henry, le coureur le plus prolifique l’an passé (303 courses, 1 540 yards et 16 TDs), reste la figure de proue de cette attaque et il ne devrait pas être loin de son total de courses de l’an dernier. Mais Tennessee n’est pas monotâche.

Avec Ryan Tannehill (12 matchs, 243,9 yards/rencontre, 22 TDs, 6 INTs et 70,3 % de passes complétées), A.J. Brown (52 réceptions, 1 051 yards et 8 TDs), Corey Davis ou encore Jonu Smith, les Titans ont de quoi faire dans les airs. Attention toutefois, à la perte de Jack Conklin sur la ligne offensive.

14. Detroit Lions

Blessé une majeure partie de la saison, Matthew Stafford affiche tout de même des statistiques impressionnantes en 2019 : 312, 4 yards par rencontre (2e derrière Jameis Winston) 19 TDs et 5 INTs. Le problème c’est qu’il n’est pas aidé. Les Lions ont un jeu au sol inexistant, leur coureur le plus prolifique en 2019 était Kerryon Johnson avec 403 yards… et seulement 8 matchs joués.

Les cibles sont bonnes dans le Michigan (Kenny Golladay, Marvin Jones Jr., Danny Amendola, T.J. Hockenson…), mais pas exceptionnelles non plus.

15. Green Bay Packers

Le mystère Aaron Rodgers. Le quarterback est double MVP, affiche encore des statistiques de très bonnes factures (4 002 yards, 26 TDs et 4 INTs en 2019), est entouré de quelques bons joueurs comme Aaron Jones (236 courses, 1 084 yards et 16 TDs) ou Davante Adams (83 réceptions, 997 yards et 5 TDs) et pourtant on a du mal à s’enthousiasmer pour cette attaque.

Est-ce que c’est l’ambiance autour de la franchise qui fausse le jugement ? Ou bien est-ce que Rodgers n’est définitivement plus le joueur fantastique qu’il était ? Difficile à dire, mais une chose est sûre, cette attaque ne peut pour l’instant pas prétendre à beaucoup plus qu’un Top 15.

16. Minnesota Vikings

Après les Lions et les Packers, on continu notre revue des attaques de la NFC Nord. Deux joueurs sortent du lot dans l’escouade offensive des Vikings : Dalvin Cook au sol et Adam Thielen dans les airs. Le running back sort de sa saison la plus accomplie en NFL (250 courses, 1 135 yards et 13 TDs + 53 réceptions, 519 yards) et va continuer de profiter d’une belle ligne offensive pour engranger les statistiques.

Pour le receveur, c’est un peu plus compliqué. Blessé l’an dernier (10 matchs seulement), il n’a jamais vraiment été à 100 %. Sauf que depuis, Stefon Diggs est parti et il est vital pour Kirk Cousins, le quarterback, et Gary Kubiak, le coordinateur offensif, que le numéro 19 soit au top. Ce qui pourrait aussi libérer des espaces pour Justin Jefferson, le rookie sélectionné avec le 22e choix de la dernière draft.

17. Cleveland Browns

C’est incontestablement l’attaque qui a fait le plus gros flop l’an dernier. Alors qu’il y avait beaucoup d’attentes placées en elle avant la saison, l’escouade offensive des Browns a déçu en 2019. Difficile donc de s’enthousiasmer plus que de raison, même si le casting fait toujours saliver : Baker Mayfield, Odell Beckham Jr., Jarvis Landry, Nick Chubb, David Njoku… Et puis il y a aussi de nouveaux arrivants, notamment sur la ligne offensive qui pourraient faire beaucoup de bien.

À gauche, Jedrick Wills Jr. a été sélectionné avec le 10e choix de la draft, alors qu’à droite Jack Conklin a été arraché aux Titans. Une paire de tackles qui va faire du bien à Baker Mayfield (3 827 yards, 22 TDs, 21 INT et 59,4 % de passes complétées). On ne serait donc pas surpris que cette attaque fasse un grand bond en avant en 2020. Mais on ne serait pas surpris non plus si la mayonnaise ne prenait toujours pas…

18. Pittsburgh Steelers

18,1 points inscrits par rencontre (27e de la ligue) et 276,8 yards gagnés en moyenne (30e en NFL). Voilà les statistiques offensives de Pittsburgh en 2019. Vous conviendrez que cela ne fait pas rêver du tout. Il faut dire que la franchise a été menée par Mason Rudolph et Devlin Hodges.

Le retour de Ben Roethlisberger devrait donc faire du bien à cette attaque. Surtout que dans l’escouade il y a des joueurs de grand talent qui ont complètement disparu l’an dernier. JuJu Smith-Schuster (12 matchs, 42 réceptions, 552 yards et 3 TDs) ou James Conner (10 matchs, 116 courses, 464 yards et 4 TDs) par exemple espèrent profiter de Big Ben pour revenir à leur meilleur niveau.

19. Philadelphia Eagles

À quoi bon classer cette attaque des Eagles quand on sait pertinemment que l’effectif changera chaque semaine au rythme des blessures. Au complet, Philadelphia a le potentiel pour être bien plus haut dans ce classement. Malheureusement, il y a bien longtemps que l’on n’a pas vu cette attaque au complet et la malédiction semble perdurer.

Alshon Jeffery et le rookie Jalen Reagor devraient manquer le début de la saison, Marquise Goodwin s’est retiré pour 2020 et sur la ligne offensive, Andre Dillard et Brandon Brooks pourraient carrément ne pas jouer de la saison. Bien sûr, il reste encore Zach Ertz (15 matchs, 88 réceptions, 916 yards et 6 TDs), Miles Sanders (179 courses, 818 yards et 3 TDs) et Carson Wentz (4 039 yards, 27 TDs et 7 INTs)… mais pour combien de temps ?

20. New England Patriots

C’est peut-être l’attaque la plus compliquée à classer. D’un côté, il y a l’un des pires groupes de receveurs de la ligue avec un Julian Edelman qui, à 34 ans, devra assumer toutes les résponsabilités. De l’autre, une ligne offensive pleine de talent (Joe Thuney, David Andrews, Isaiah Wynn,…) qui permettra certainement au comité de coureur d’être efficace (Sony Michel, James White, Lamar Miller, Rex Burkhead…).

Et au milieu, un quarterback dont on ne sait encore rien de son niveau. Cam Newton vient d’être nommée titulaire (et capitaine) par Bill Belichick, mais le MVP 2015 n’a plus joué depuis près d’un an. Lui seul pourra faire de cette attaque une force (ou une faiblesse) pour la franchise.

21. Los Angeles Rams

Il est loin le temps où Sean McVay faisait passer Jared Goff pour un candidat au titre de MVP. L’an dernier, l’attaque des Rams est revenue sur terre après une saison 2018 incroyable. Désormais, elle n’est plus si effrayante. Pourtant, il reste quelques talents notamment dans le jeu aérien avec un beau duo Cooper Kupp (94 rec, 1161 yards, 10 TDs) – Robert Woods (90 rec, 1134 yards, 2 TDs).

Mais cela ne semble pas suffisant pour compenser les grosses lacunes telles que la ligne offensive poreuse ou encore le jeu au sol qui ne s’est toujours pas remis du déclin de Todd Gurley. Cette année encore, si Los Angeles veut espérer quelque chose, c’est du côté de la défense qu’il faudra se tourner.

22. Denver Broncos

C’est peut-être l’attaque avec le potentiel de progression le plus fort de toute la ligue. L’an dernier, les Broncos se classaient dans les 5 derniers dans la plupart des catégories offensives : 28e au nombre de points marqués par match (17,6), 28e au nombre de yards gagnés par rencontre (298,6), etc… Mais l’effectif est tellement jeune de ce côté du terrain qu’un développement fulgurant n’est pas à exclure.

Le groupe de coureur déjà solide (Phillip Lindsay et Royce Freeman) vient d’accueillir Melvin Gordon (12 matchs, 162 courses, 612 yards et 8 TDs) et dans les airs, l’avenir semble radieux avec Courtland Sutton (72 réceptions, 1 112 yards, 6 TDs), Noah Fant (40 réceptions, 562 yards, 3 TDs) et le petit nouveau Jerry Jeudy. Des améliorations ont même été faites sur la ligne avec l’arrivée de Demar Dotson, au poste de tackle droit, ou la draft de Lloyd Cushenberry au centre. Dans ces conditions, Drew Lock ne peut que progresser.

23. Cincinnati Bengals

L’avenir a un nom à Cincinnati : Joe Burrow. Sélectionné avec le premier choix de la draft, le quarterback arrive dans l’Ohio pour réanimer une attaque en mort clinique. L’an dernier, les Bengals ne marquaient que 17,4 points par match (seuls les Jets et Washington faisaient pire). L’ancien de LSU n’arrivera certainement pas à faire passer cette équipe dans le top 10 des meilleures attaques de la ligue, mais il pourrait bien la faire progresser.

Il faut dire que tout n’est pas à jeter. Tyler Boyd (90 réceptions, 1 046 yards et 5 TDs), A.J. Green (quand il n’est pas blessé) et Tee Higgins forment un groupe de receveur complet et polyvalent. Joe Mixon lui (278 courses, 1 137 yards et 5 TDs) endosse parfaitement son rôle de dynamiteur au sol. Joe Burrow doit venir apporter de la stabilité dans tout ça.

24. Carolina Panthers

Difficile de classer les Panthers à la 24e position des attaques de NFL quand on sait que la franchise possède dans ses rangs l’un des joueurs les plus excitants à voir évoluer en NFL. Christian McCaffrey est tout simplement une machine. Ses statistiques de l’an passé sont monstrueuses : 287 courses, 1 387 yards, 15 TDs + 116 réceptions, 1 005 yards et 4 TDs. En plus de ça, Carolina peut aussi se targuer d’avoir des receveurs explosifs avec DJ Moore (87 réceptions, 1 175 yards et 4 TDs), Curtis Samuel (54 réceptions, 627 yards et 6 TDs) ou encore Robby Anderson recruté à l’intersaison.

Vous l’aurez compris, il ne manque plus qu’un quarterback à cette franchise. C’est ce qui a fait défaut en 2019 et c’est bien ce qui pourrait faire défaut cette saison de nouveau. Si Teddy Bridgewater a été signé au printemps pour remplacer un Cam Newton blessé et partant, on a du mal à le voir s’exprimer dans ce système. L’ancien Viking est plutôt un lanceur conservateur, à l’opposé de l’attaque que l’on vient de décrire. Surprenant.

25. Los Angeles Chargers

Au cas où on ne l’aurait pas compris, les Chargers sont en reconstruction du côté de leur attaque. Philip Rivers est parti aux Colts et Melvin Gordon a choisi l’ennemi Broncos, laissant Tyrod Taylor et Austin Ekeler à leurs postes respectifs. Et même si Bryan Bulaga et Trai Turner sont venus renforcer le côté droit de la ligne offensive, celle-ci ne paraît pas des plus solides.

Le duo de receveurs Keenan Allen (104 réceptions, 1 199 yards et 6 TDs) et Mike Williams (49 réceptions, 1 001 yards et 2 TDs) ne pourra certainement pas faire de miracle.

26. New York Giants

Chose de plus en plus rare en NFL, l’attaque des Giants est construite prioritairement sur un seul coureur. Saquon Barkley est l’arme offensive numéro une de New York. Le running back (217 courses, 1 003 yards et 6 TDs en 13 matchs) tente tant bien que mal de faire avancer son équipe, mais il doit parfois se sentir un peu seul. Son quarterback, Daniel Jones, alterne le bon et le (très) mauvais (3 027 yards, 61,9 % de passes complétées, 24 TDs et 12 INTs) et le jeu aérien n’aide pas.

Les receveurs ont du potentiel, mais que ce soit Darius Slayton (14 matchs en 2019), Golden Tate (11 matchs), Sterling Shepard (10 matchs) ou Evan Engram (8 matchs), aucun d’eux n’est capable de rester en bonne santé sur la durée d’une saison. Saquon Barkley devrait donc continuer à porter son équipe sur son dos… jusqu’à épuisement.

27. Buffalo Bills

Si la défense est incroyable à Buffalo et a permis à la franchise d’atteindre les playoffs l’an dernier, l’attaque est parfois triste à voir jouer. Dans les airs d’abord, où Josh Allen est un quarterback en dessous de la moyenne. En 2019, il a péniblement dépassé les 3 000 yards (3 089) avec le plus mauvais pourcentage de passes complétées de la ligue (58,8 %). Il faut dire aussi qu’en dehors de John Brown (72 réceptions, 1 060 yards et 6 TDs), le lanceur n’avait pas beaucoup de cibles fiables à sa disposition et a dû beaucoup courir (109 courses, 510 yards et 9 TDs au sol).

Cette année, il va pouvoir profiter de l’arrivée de Stefon Diggs à Buffalo (63 réceptions, 1 130 yards et 6 TDs), mais pas sûre que l’ancien Viking fasse passer un cap à cette escouade. Surtout que le jeu au sol pourrait aussi pâtir du départ de Frank Gore (166 courses, 599 yards et 2 TDs), laissant le joueur de deuxième année, Devin Singletary (12 matchs, 151 courses, 775 yards et 2 TDs), pratiquement seul pour assumer toute la charge de travail dans le domaine.

28. Chicago Bears

Chicago devrait démarrer la saison avec Mitchell Trubisky en tant que titulaire au poste de quarterback. L’ancien Tar Heel devance pour l’instant Nick Foles. Et la première conclusion que l’on peut tirer, c’est que cela ne fait pas rêver… L’an passé, l’attaque des Bears était 29e au nombre de yards gagnés (296,8) et la 29e au nombre de points marqués (17,5), pas sûr que cela change beaucoup en 2020. Pour cela, il va falloir que Mitch Trubisky passe un vrai cap (63,2 % de passes complétées, 3 138 yards, 17 TDs, 10 INTs).

L’avantage c’est qu’il pourra compter sur sa cible préférentielle, Allen Robinson (98 réceptions, 1 147 yards et 7 TDs) et… c’est à peu près tout. Taylor Gabriel a été coupé et Anthony Miller et Ted Ginn sont inconstants. Au sol, David Montgomery s’est blessé et est déjà incertain pour le début de la saison. Les signaux ne sont pas au vert pour cette attaque.

29. Miami Dolphins

Brian Flores a peut-être trouvé son quarterback du futur. En avril, les Dolphins ont décidé de tenter le coup en sélectionnant Tua Tagovailoa. L’ancien lanceur d’Alabama a du potentiel, mais on a du mal à l’imaginer découper les défenses NFL dès sa première année. Il va d’abord lui falloir revenir à 100 % physiquement et s’habituer au rythme de la grande ligue. Ryan Fitzpatrick pourrait même démarrer la saison en tant que titulaire. Il faut dire aussi qu’autour du quarterback, le casting n’est pas digne d’un film hollywoodien. Mis à part DeVante Parker (72 réceptions, 1 202 yards et 9 TDs), le groupe de receveurs est faible, surtout depuis qu’Allen Hurns et Albert Wilson ont décidé de tirer un trait sur la saison.

À l’intersaison, Miami a décidé de miser sur les runnings backs en recrutant Jordan Howard et Matt Breida, car le jeu au sol était catastrophique en 2019 (Fitzpatrick était le meilleur coureur avec 243 yards). Le dernier problème vient de la ligne offensive avec pas moins de 58 sacks autorisés l’an dernier. Les Dolphins ont drafté deux joueurs dans ce domaine (Austin Jackson, LT, et Solomon Kindley, RG), mais il va aussi leur falloir du temps pour prendre les automatismes.

30. Jacksonville Jaguars

La Minshew-Mania commence à s’essouffler. Après de belles promesses en début de saison dernière, Gardner Minshew est quelque peu revenu sur terre depuis (14 matchs, 3 271 yards, 60,6 % de passes complétées, 21 TDs et 6 INTs). Pourtant, ça n’a pas empêché les dirigeants de l’imposer en titulaire du poste pour l’année à venir. Il faut donc s’attendre au même genre de production offensive de la part des Jaguars. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les fans.

Jacksonville n’inscrivait que 18,8 points par rencontre en 2019. Même si le groupe de receveurs n’est pas dénué de tout talent avec DJ Chark (73 réceptions, 1 008 yardset 8 TDs) ou Chris Conley (47 réceptions, 775 yards et 5 TDs) par exemple, on reste loin de ce qui se fait de mieux en NFL. Très loin même. L’an passé, la franchise s’appuyait beaucoup sur un joueur, Leonard Fournette (265 courses, 1 152 yards, 3 TDs + 76 réceptions et 522 yards), mais le running back vient d’être libéré par les Jaguars. Il va falloir remplacer sa production.

31. New York Jets

C’est l’année ou jamais pour Sam Darnold. Après sa deuxième saison compliquée (13 matchs, 61,9 % de passes complétées, 3 024 yards, 19 TDs et 13 INTs), le quarterback n’a plus beaucoup de cartouches. Encore un faux pas et les Jets pourraient se tourner vers des lanceurs à la prochaine draft (Trevor Lawrence, Justin Fields…). Le problème pour Darnold, c’est qu’il n’a pas les outils pour performer.

Sa ligne offensive le laisse régulièrement tomber (52 sacks en 2019) et ses cibles l’an prochain s’appelleront Chris Hogan, Breshad Perriman ou Jamison Crowder. À eux trois, ils ne cumulent que 122 réceptions, 1 545 yards et 12 TDs en 2019. Espérons pour les Jets que les deux joueurs draftés aux deux premiers tours de la draft cette année (Mekhi Becton, OT, et Denzel Mims, WR) apporteront une plus-value dans leur domaine respectif.

32. Washington Football Team

Lors de la draft 2019, Washington a réalisé un superbe coup en choisissant Terry McLaurin au troisième tour. Le receveur est une pépite et l’a prouvé dès sa première saison en NFL (14 matchs, 58 réceptions, 919 yards et 7 TDs). Derrière ça en attaque ? Le néant. C’est à peu près la seule bonne nouvelle à tirer de cette escouade offensive. Pour le reste, on se demande encore comment Washington va pouvoir marquer des points.

En dehors de McLaurin le jeu aérien est apathique. Dwayne Haskins n’a pas été catastrophique l’an dernier, mais n’a pas été au niveau d’un quarterback sélectionné avec le 15e choix. La ligne est l’une des pires en NFL avec 50 sacks autorisés et le jeu au sol sera mené par Peyton Barber (154 courses, 470 yards et 6 TDs en 2019). Ça fait peur.

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