Vikings – Packers (34-43) : Aaron Rodgers découpe la défense de Minnesota

Portés par leur double MVP, les Packers ont rendu une copie offensive de premier plan.

Minnesota Vikings (0-1) – Green Bay Packers (1-0) : 34-43

Menés par un Aaron Rodgers (32/44, 364 yards, 4TD, 0 Int) des grands soirs, les Packers ont idéalement lancé leur saison sur le terrain du voisin et rival Minnesota. Quasiment irrésistible, notamment dans le jeu long, le Rodgers bougon semble un lointain souvenir pour les vert et or. Après une entame poussive, l’attaque de Green Bay s’est montré incisive, notamment aidée par un Davante Adams toujours aussi efficace pour apporter une solution à son lanceur.

En l’absence de Danielle Hunter, les Vikings ont été incapables de mettre le pression sur le quarterback adverse. Et quand Rodgers a du temps, il est difficile de l’arrêter. Le très jeune backfield des Vikings en a fait les frais.

Les Packers monopolisent le ballon

Auteurs d’un début de match poussif les Packers ont surtout peiné en red zone. Avec trois voyages pour seulement 2 field goals, les fantômes de l’attaque moribonde de 2019 ont plané au dessus de Matt LaFleur et ses hommes durant le premier quart-temps. Pendant ce temps, les Vikings ont scoré sur leur 1er drive grâce à Dalvin Cook (12 courses, 50 yards, 2 TDs).

Mais à l’image de la saison dernière, c’est la défense qui a remis Green Bay dans le match. Après avoir récupéré le ballon sur sa propre goal line après une 4e tentative manquée, Kirk Cousins (19/25, 259 yards, 2 TD, 1 INT) a vu fondre sur lui Jaire Alexander et a du concéder le safety. Sur la possession suivante des Vikings, la défense a forcé un 3e et out. C’est à ce moment là que Rodgers a commencé son festival avec une passe somptueuse pour un touchdown de Devante Adams.

Sevrés de ballons, les Vikings n’avancent pas. Alors qu’il a l’occasion de rapprocher les siens, Cousins se fait intercepter par Jaire Alexander, encore lui. Le double MVP n’en demandait pas tant. Missile de 45 yards pour Marques Valdez-Scantling. Les Packers prennent le large.

Adam Thielen et Dalvin Cook maintiennent les Vikings

Au retour des vestiaires, on prend les mêmes et on recommence. Incapables d’avancer, les Vikings rendent rapidement le ballon aux visiteurs. Une occasion que Rodgers ne laisse pas passer pour creuser l’écart. Après une nouvelle bombe à destination de Valdes-Scantling, c’est une nouvelle fois Adams qui finit dans l’en but (29-10).

Mais les hommes de Mike Zimmer ne renoncent pas. Portés par un Dalvin Cook intenable, les Vikings perforent enfin la défense adverse et reviennent dans le match grâce à Adam Thielen. Une conversion à deux points réussie, le match semble relancé (29-18).

Malheureusement pour les Vikings, leur défense n’en peut plus. Sur le drive suivant, Rodgers remonte une nouvelle fois le terrain et finit par trouver Allen Lazard (36-18). Cousins et les siens ne lâchent pas. Il y a des trous dans la défense dirigée par Mike Pettine, et ils en profitent pour entretenir la flamme. Sur un nouveau touchdown de Cook et une nouvelle transformation à 2 points, l’écart n’est plus que de 10 points (36-26).

Mais le dernier drive offensif des Packers est un modèle. 85 yards remontés, le chrono qui file, enchainement de courses et de petites passes, les violets ne peuvent rien faire et s’inclinent une nouvelle fois, cette fois sur une course d’Aaron Jones.

Le dernier touchdown d’Adam Thielen dans la dernière minute est plutôt anecdotique, la messe est dite. Les Packers s’imposent une seconde fois de suite dans l’US Bank Stadium et lancent leur saison de la meilleure des manières.

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