Jets – 49ers (13-31) : San Francisco vainqueur mais inquiet

Faciles vainqueurs de faibles Jets, les 49ers ont perdu quatre joueurs majeurs sur blessure.

New York Jets (0-2) – San Francisco 49ers (1-1) : 13-31

Si San Francisco a remporté son premier match de la saison en venant à bout de faibles Jets, les hommes de Kyle Shanahan ont toutes les raisons du monde de s’inquiéter. Déjà handicapés par les absences de Richard Sherman, George Kittle et Deebo Samuel, les 49ers n’ont pas échappé à la tendance de la soirée. Ils ont perdu sur blessure quatre de leurs titulaires : Nick Bosa, Solomon Thomas, Jimmy Garoppolo et Raheem Mostert. Si la gravité des blessures n’est pas encore connue, les deux premiers cités ont tout de même été sortis sur civière.

Le match commence sur les chapeaux de roue pour San Francisco. Sur la première action, Jimmy Garoppolo (14/16, 131 yards, 2 TD) tend le ballon à Raheem Mostert (92 yards, 1 TD) qui remonte le terrain en entier, slalomant entre les défenseurs des Jets, pour inscrire un impressionnant touchdown sur une course de 80 yards. (0-7)

Mais la machine va rapidement s’enrayer pour les Niners. Leur ligne défensive, déjà orpheline de Dee Ford, va perdre coup sur coup Nick Bosa et Solomon Thomas, les deux sur des blessures au genou. De plus, Jimmy Garoppolo semble s’être blessé, et boîte bas sur chaque déplacement. La chance des 49ers dans ces moments difficiles a été de tomber sur une équipe de New York totalement hors sujet. Malgré qu’il soit sur une seule jambe, Jimmy G est très propre, privilégiant les passes rapides et l’absence de prises de risque. C’est Jordan Reed (7 réc, 50 yards, 2 TD) qui va conclure un long drive avec un touchdown de 18 yards, son premier depuis novembre 2018. Qui sera suivi d’un doublé, dans son duel avec Marcus Maye, pour repartir aux vestiaires avec un avantage de 18 points. (3-21)

Au retour de la mi-temps, surprise du côté des Californiens. Exit Garoppolo, visiblement blessé à la cheville, c’est son remplaçant Nick Mullens qui prend en charge l’attaque. Mais, plus surprenant, Raheem Mostert est lui aussi sorti du match, pour une blessure à la cheville. Si Mullens  (8/11, 71 yards, 1 INT) peine à se mettre en jambe, c’est Jerick McKinnon (77 yards, 1 TD) qui se signale par une course de 55 yards sur 3e et 31. Une percée qui aurait été pour Mostert s’il avait été là, et qui permet à San Francisco d’avancer sur un drive qui sera conclu par un field goal de l’impeccable Robbie Gould. (3-24)

Première éclaircie dans le ciel de New York. Après un nouveau punt, Nick Mullens reprend la main, mais se fait intercepter par Pierre Désir, qui avait commencé le match sur le banc. Les Jets arrivent en zone rouge, mais sont incapables de conclure, et le drive se termine par un field goal de 25 yards de Sam Ficken. (6-24)

Une bonne passe de très courte durée car, après un échange de punts, Nick Mullens va remonter 45 yards en 5 actions (en remerciant la défense des Jets pour une nouvelle pénalité) et donner le ballon à Jerick McKinnon, qui va plonger dans l’en-but pour 6 nouveaux points après une belle course de 16 yards. Finalement, New York finira par inscrire un touchdown en toute fin de partie, sur une belle passe de 30 yards de Sam Darnold (21/32, 179 yards, 1 TD) pour Braxton Berrios. Bien trop tard. Le match se terminera sur un score de 13-31.

Un match à sens unique donc, avec des 49ers dominant sans pour autant laisser transpirer une pleine sérénité. Si la première victoire est une bonne nouvelle, il y a fort à parier que l’attention de toute la Baie est en direction de l’infirmerie, car avec autant d’absents, la saison de San Francisco risque de ne pas aller dans le bon sens.

Du côté des Jets, c’est une deuxième défaite en autant de matchs. Mais plus encore que le résultat, qui n’est en soi pas honteux face au dernier champion NFC, c’est surtout la manière qui pose question. Jamais durant le match New York n’a semblé en mesure d’inquiéter ne serait-ce qu’un minimum une équipe de San Francisco pourtant décimée par les blessures. Le néant, des deux côtés du terrain. A ce rythme, le vrai pari est sûrement de savoir combien de semaines il reste à Adam Gase sur le banc.

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