Les 10 leçons de la Semaine 2 : tremble AFC Est, Josh Allen arrive à maturité

Josh Allen répond présent 24/35, 417 yards, 4 touchdowns, aucune interception. Les Bills abordaient la saison avec la pression d’être désignés comme les successeurs potentiels des Patriots en tête de...

Josh Allen répond présent

24/35, 417 yards, 4 touchdowns, aucune interception. Les Bills abordaient la saison avec la pression d’être désignés comme les successeurs potentiels des Patriots en tête de l’AFC Est. Pour le moment, Josh Allen ne manque pas le rendez-vous. Son début de saison est canon, avec plus de 700 yards, 6 touchdowns et aucune interception en deux sorties.

Pour sa troisième année, le quarterback continue sa progression. L’arrivée de Stefon Diggs produit les effets escomptés, avec 8 réceptions, 153 yards et 1 touchdown pour le receveur face aux Dolphins. À lui seul, Diggs a cumulé plus de yards que toute l’attaque aérienne des Vikings (113), son ancienne équipe.

Les adversaires d’Allen ne peuvent que constater.

« Il a beaucoup progressé », expliqué Xavien Howard (CB, Dolphins) à ESPN après la partie. « Je savais qu’il avait un bras puissant et qu’il pouvait lancer en profondeur, mais il s’est amélioré sur la prise de décision. »

Allen a aussi eu le mérite de ne pas craquer dans un match plus serré que prévu dans le dernier quart.

« Il a de la glace dans les veines », assurait Sean McDermott, son coach, à WHAM. « Aucun moment ne lui fait peur. C’est vrai depuis qu’il est arrivé. »

Il ne faut pas enterrer New England, mais les Bills font désormais office de favoris dans leur division.

Les Rams ont digéré leur Super Bowl perdu

Une saison à 9 victoires dans une division très relevée, ce n’était pas forcément une gueule de bois terrible pour les Rams l’an dernier. Mais comme il n’y a pas eu de playoffs, cela constituait une certaine régression. Apparemment, les choses repartent dans le bon sens.

Avec 191 yards au sol et un Jared Goff très solide (20/27, 267 yards, 3 TDs), Los Angeles a retrouvé les bases de son succès 2018. S’imposer avec 18 points d’avance face à Philadelphie, alors même qu’Aaron Donald et la défense n’ont pas réussi le moindre sack, c’est un très bon signe pour cette saison.

San Francisco va devoir serrer les dents

Digérer un Super Bowl perdu, c’est la mission déjà difficile à laquelle devaient s’atteler les 49ers cette saison. Le problème, c’est que le sort s’acharne sur eux. Dimanche, Nick Bosa est probablement tombé pour toute la saison. Ce sera plusieurs semaines pour Jimmy Garoppolo et Raheem Mostert. George Kittle et Richard Sherman étaient déjà touchés.

Avec Kyle Shanahan, les Californiens ont le genre de système qui permet de survivre à ce genre de péripéties. Avec des rencontres face aux Giants, Eagles et Dolphins à suivre, il y a moyen de limiter la casse. Mais la pente va vite monter avec les Patriots, Seahawks, Packers, Saints et Rams ensuite.

Rien n’est jamais fini en NFL

Longtemps, les Cowboys ont eu l’air dans une sacrée panade. Entre feintes de punt ratées dans les grandes largeur et défense aérienne trouée, Dallas filait vers une humiliation. C’était oublier qu’en face, il y avait Atlanta, qui a visiblement décidé de faire de la combustion spontanée d’avantage décisif sa marque de fabrique.

Pas de 28-3 sur ce coup là, mais tout de même une avance de 20 points envolée. Les Bears ont aussi failli en faire les frais. Ils menaient 17-0 et auraient pu perdre sur la dernière action du match. Jacksonville n’est pas passé loin non plus. Pour les supporters de 31 franchises NFL, c’est un bon signe : rien n’est jamais joué en NFL. Pour ceux d’Atlanta, c’est moins drôle.

Avant les rencontres de dimanche, 458 équipes avaient marqué 39 points sans perdre un seul ballon. 458 fois elles ont gagné. Atlanta a réussi à faire passer ce bilan à 458 victoires pour une défaite.

Matt Patricia va devoir faire des miracles pour se sauver

Une autre grande première peu glorieuse a eu lieu dimanche. Les Lions ont perdu en ayant mené d’au moins 10 points pour la quatrième fois de suite. Évidemment, c’est du jamais vu.

Contre les Packers, ce n’est pas forcément honteux. Mais ce genre d’enchaînement en dit long sur l’incapacité de Matt Patricia à obtenir un minimum de régularité de son groupe. En théorie, c’est le minimum qu’on demande à un coach NFL qui gagne. En deux ans et deux matchs à la tête de l’équipe de Detroit, l’ancien disciple de Bill Belichick n’a jamais montré qu’il pouvait donner de l’allant à son groupe.

Ses jours semblent comptés.

Les Chargers ont leur quarterback, mais apparemment pas leur coach

Anthony Lynn déteste le fun. Où il ment. N’importe quel quarterback qui détruit un linebacker à coup d’épaule et pousse les Chiefs jusqu’en prolongation doit être titulaire devant Tyrod Taylor. C’est une des règles non-écrites du fonctionnement normal du monde. Pas pour le coach de Los Angeles. Excès de politesse envers Taylor ou déconnexion préalable à perte d’emploi ?

Les Jets sont la pire équipe de la NFL actuellement

Oui, il y a des blessures sur un effectif déjà faible. Mais le problème des Jets est bien plus profond. Au bout d’un moment, il s’agit d’une question de direction, de mentalité, d’envie.

Les Jaguars, Dolphins ou Washington n’ont pas des joueurs beaucoup plus impressionnants sur le papier. La différence, c’est que ces équipes font bonne figure et se battent jusqu’au bout. Les Jets sont l’extrême inverse des Jacksonville. Les Jaguars dégagent une énergie folle en arrivant chaque dimanche face à des équipes mieux armées. Les Jets, eux, n’ont même pas fait illusion dimanche, alors qu’ils ont vu les 49ers perdre Nick Bosa, Jimmy Garoppolo et Raheem Mostert en cours de route.

« Je suis énervé. Franchement, ce n’est pas drôle d’aller se faire botter le cul. Donc on doit s’améliorer rapidement », assurait Adam Gase en conférence de presse.

Il va falloir être plus créatif sur les solutions que sur le constat, et peut-être commencer par faire face au miroir.

La Draft sera New York, New York

Si les Jets sont la pire équipe de la ligue, les Giants ne sont plus très loin, surtout après la grave blessure de Saquon Barkley.

Onze équipes ont perdu leurs deux premiers matchs. Mais partout, il semble y avoir un peu plus de talent (Eagles, Texans, Lions, Vikings, Falcons), d’idées (Panthers, Dolphins) ou d’espoir (Bengals, Broncos) qu’à New York.

Selon toute vraisemblance, ce sont les deux équipes de la Grosse pomme qui vont se disputer l’honneur d’appeler le premier nom de la Draft 2021.

On s’est trompés sur les Vikings…

… et pas en bien. Annoncée autour de 9 victoires et en prétendant à la NFC Nord, l’équipe de Mike Zimmer a sombré contre les Colts. Kirk Cousins a rendu une fiche apocalyptique (11/26, 113 yards, 3 interceptions) et son équipe n’a gagné que 175 yards.

Comme prévu, la jeune défense met du temps à prendre forme. Mais si l’attaque ne prend pas un peu le relais, la saison risque de vite tourner à la galère.

Russell Wilson n’est pas seul

Le quarterback des Seahawks joue comme un MVP. Mais la rencontre de dimanche a montré qu’il n’est pas seul. D.K. Metcalf, qui a affronté Stephon Gilmore pendant quasiment toute la soirée (26 fois sur 30) a terminé avec 3 réceptions, 85 yards et 1 touchdown en étant ciblé cinq fois.

Sur ses cinq touchdowns, Wilson a trouvé cinq cibles différentes. Le numéro 3 est au sommet de son art, mais c’est aussi parce qu’il a des coéquipiers pour l’aider.

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