Bountygate: Joe Gibbs n’a rien vu, rien à Tennessee et Jacksonville

La première nouvelle, c’est que l’affaire des primes placées sur les têtes des adversaires par les Saints a maintenant un nom : le bountygate. « Bounty« , c’est le terme qui désigne le fait de mettre une prime sur le tête de quelqu’un.

Les « bounty« , tous ceux qui ont travaillé avec Gregg Williams se sont succédé ce samedi pour dire qu’ils n’en ont jamais entendu parler.

« Laissez moi dire ceci : Je ne suis au courant de rien de ce genre lorsque je coachais ici. Je ne demanderais jamais à un joueur de blesser un autre joueur. Jamais« , a d’abord expliqué Joe Gibbs au Washington Post. Williams était le coordinateur défensif et l’assistant coach principal de Gibbs chez les Redskins de 2004 à 2007.

Une déclaration qui peut surprendre quand on sait que quatre joueurs des Redskins ont confirmé au Post qu’un système de primes similaire à celui des Saints était en place à Washington pendant la période de présence de Williams. Pourtant, Gibbs jure qu’il n’a rien vu : « Il pourraient dire « Bien, Joe devait savoir car tout le monde savait. » Mais je ne savais pas. Je suis sous le choc de cette histoire. »

Même son de cloche dans les autres équipes ou est passé Williams. Deux sources ont expliqué au Florida Times-Union que l’homme au cœur de la polémique n’avait pas mis en place de système de primes lors de la saison qu’il a passé à Jacksonville en 2008.

Dans le Tennessee, ou Williams est resté de 1997 à 2000, c’est l’ancien joueur Blaine Bishop qui prend la défense de son ancien coordinateur. « Je ne vais pas traiter Tony Dungy de menteur mais nous n’avons jamais eu de primes quand je jouais, je le sais. »

Bishop était présent lors de l’intégralité du passage de Williams chez les Titans. Ce qu’il semble défendre, c’est surtout la réputation de son équipe et de ses coéquipiers. Car il ne soutient par contre pas Williams pour ce qui lui est reproché actuellement. « Gregg devrait être mis à l’amende, puni, quoi que la ligue pense« , explique-t-il.